Voici 20 titres sélectionnés par l'équipe de la Licorne pour vous accompagner au long de votre été : dépaysement, histoire, émotion, aventure et passion !
La famille Pelletier : trois histoires d'amour, un lanceur d'alerte, une adolescente égarée, un journaliste ambitieux, une mort tragique, le chat Joseph, une épouse impossible, un sale trafic, une actrice incognito, une descente aux enfers, cet imbécile de Doueiri, un accent mystérieux, la postière de Lamberghem, le retour du passé, un parfum d'exotisme, une passion soudaine et irrésistible. Et quelques meurtres.Après sa remarquable fresque de l'entre-deux-guerres Les Enfants du désastre, Pierre Lemaitre nous propose une plongée tumultueuse dans les Trente Glorieuses.L'auteur remonte le temps à travers la vie extraordinaire de héros ordinaires. Une flamboyante comédie humaine. Le Figaro magazine.On retrouve l'ironie permanente, le verbe provocateur, l'art du portrait clair-obscur, et l'énorme appétit de fiction. Réjouissant. Lire.Pierre Lemaitre est un conteur oblique, qui prend l'époque de biais, et qui lui colle un turbo. L'Obs.Un régal encore et toujours. Le Parisien week-end.
Lorsque Eleanor, jeune artiste à succès, achète une maison dans la campagne du New Hampshire, elle cherche à oublier un passé difficile. Sa rencontre avec le séduisant Cam lui ouvre un nouvel univers, animé par la venue de trois enfants : la secrète Alison, l'optimiste Ursula et le doux Toby.
Comblée, Eleanor vit l'accomplissement d'un rêve. Très tôt laissée à elle-même par des parents indifférents, elle semble prête à tous les sacrifices pour ses enfants. Et si entre Cam et Eleanor la passion n'est plus aussi vibrante, cette vie familiale au coeur de la nature, tissée de fantaisie et d'imagination, lui offre des joies inespérées. Jusqu'au jour où survient un terrible accident...
Dans ce roman bouleversant qui emporte le lecteur des années 1970 à nos jours, Joyce Maynard relie les évolutions de ses personnages à celles de la société américaine.
Deux copains de fac s'offrent la virée en canoë de leur rêve sur le fleuve Maskwa, au nord du Canada. Bientôt la balade contemplative tourne à la course contre la montre quand l'horizon s'obscurcit du plus dévorant des feux de forêt. Mais dans les bras et sous le règne de dame nature, une menace peut toujours en cacher une autre.
Peter Heller met sa pratique intime de l'aventure, son sens irrésistible du suspense et sa connexion unique aux paysages au service d'une folle et sauvage équipée qui éprouve autant l'amitié sincère de ses personnages que les nerfs du lecteur.
Hélène a bientôt 40 ans. Elle a fait de belles études, une carrière. Elle a réalisé le programme des magazines et le rêve de son adolescence : se tirer, changer de milieu, réussir. Et pourtant, le sentiment de gâchis est là, les années ont passé, tout a déçu.
Christophe, lui, n'a jamais quitté ce bled où ils ont grandi avec Hélène. Il n'est plus si beau. Il a fait sa vie à petits pas, privilégiant les copains, la teuf, remettant au lendemain les grandes décisions. On pourrait croire qu'il a tout raté. Et pourtant, il croit dur comme fer que tout est encore possible.
"Connemara" c'est l'histoire d'un retour au pays, d'une tentative à deux, le récit d'une autre chance et d'un amour qui se cherche par-delà les distances dans une France qui chante Sardou et va voter contre soi.
«Pour qui la réalité se prend-elle ? Se livrer au plaisir de l'extrapolation, c'est se consoler du talent que la vie n'a pas eu.»En 1954, la famille Benacquista quitte l'Italie pour s'installer en banlieue parisienne. Les parents, Cesare et Elena, connaîtront le sort des déracinés. Dans ce bouleversant récit des origines, leur petit dernier, Tonino, restitue avec fantaisie cette geste. Pour la première fois, il raconte sa propre histoire, sa conquête drôle et inattendue de la langue française, et trace la lumineuse trajectoire d'un autodidacte que l'écriture a sauvé des affres du réel.
«Il n'y avait pas de mots assez souples et multicolores. Les couleurs de cette nuit blanche ont réveillé en moi une palette d'espérance, bien plus que tous les amants du monde. L'hiver me sembla chaque jour plus doux, plus lumineux, plus riche en apprentissages.» Lassée par un quotidien aliénant, Anouk quitte son appartement de Montréal pour une cabane abandonnée dans la région du Kamouraska, là où naissent les bélugas. «Encabanée» au milieu de l'hiver, elle apprend peu à peu les gestes pour subsister en pleine nature. La vie en autarcie à -40 °C est une aventure de tous les instants, un pari fou, un voyage intérieur aussi. Anouk se redécouvre. Mais sa solitude sera bientôt troublée par une rencontre inattendue...
«Il s'efforçait de rire.Et eux aussi riaient, ne se doutant pas un seul instant du gouffre que cache parfois le rire d'un père.»Syrie. Un vieil homme rame à bord d'une barque, seul au milieu d'une immense étendue d'eau. En dessous de lui, sa maison d'enfance, engloutie par le lac artificiel el-Assad en 1973.Fermant les yeux sur la guerre qui gronde, muni d'un masque et d'un tuba, il plonge - et c'est sa vie entière qu'il revoit, ses enfants au temps où ils n'étaient pas encore partis se battre, Sarah, sa femme folle amoureuse de poésie, la prison, son premier amour, sa soif de liberté.
Martin Eden (1909), l'un des plus romanesques parmi les romans de London, peut se lire entre les lignes comme une sorte d'autobiographie. Martin, ouvrier devenu écrivain, n'arrive plus à se reconnaître dans le prolétariat dont il est issu, mais vomit la bourgeoisie qui lui tend les bras. Amoureux d'une jeune fille riche, il comprend que sa place ne sera jamais auprès d'elle, refuse les compromissions qui lui permettraient de la conquérir. Se devinant voué à la solitude et à l'échec, il décide de précipiter sa fin.Martin Eden, le chef-d'oeuvre de Jack London : dans une traduction pour la première fois fidèle à l'original.
Il existe à New York une rue au nom évocateur : Division Avenue. Elle se situe dans une partie spécifique de Brooklyn, le quartier juif orthodoxe. C'est là que vit Surie Eckstein, qui peut s'enorgueillir d'avoir vécu une vie bien remplie : mère de dix enfants, elle passe des jours tranquilles avec sa famille. Alors qu'elle pensait être ménopausée, Surie découvre qu'elle est enceinte. C'est un choc. Une grossesse à son âge, et c'est l'ordre du monde qui semble être bouleversé. Surie décide de taire la nouvelle, quitte à mentir à sa famille et à sa communauté. Ce faisant, Surie doit affronter le souvenir de son fils Lipa, lequel avait - lui aussi - gardé le silence sur une part de sa vie. Un secret peut avoir de multiples répercussions ; il permettra peut-être à Surie de se réconcilier avec certains pans de son passé.
Avec Division Avenue, Goldie Goldbloom trace le portrait empathique, tendre et saisissant d'une femme à un moment charnière de son existence. Et nous livre un roman teinté d'humour où l'émancipation se fait discrète mais pas moins puissante.
Été 1984 à Breathed, petite ville de l'Ohio, pétrie de ferveur religieuse et de préjugés. Le procureur Autopsy Bliss, tourmenté par la lutte entre le Bien et le Mal, publie une annonce dans le journal local : il invite le diable à venir lui rendre visite. Le lendemain, un jeune garçon à la peau noire et aux yeux d'un vert intense se présente devant le tribunal. Il prétend répondre à l'appel. Des événements inquiétants commencent alors à se produire et réveillent les superstitions. Cet enfant est-il l'incarnation du mal ou un simple vagabond à l'âme meurtrie ? Dans le même temps, une vague de chaleur infernale s'abat sur la ville.
Le cri d'amour d'un fils à sa mère disparue trop tôt.
Glasgow, années 1980, sous le règne de fer de Margaret Thatcher. Agnes Bain rêvait d'une belle maison, d'un jardin et d'un homme qui l'aime. À la place, son dernier mari la laisse dans un quartier délabré de la ville où règnent le chômage et la pauvreté. Pour fuir l'avenir bouché, les factures qui s'empilent et ses illusions perdues, Agnes va chercher du réconfort dans l'alcool. L'un après l'autre, tous les siens l'abandonnent, pour se sauver eux-mêmes. Un seul s'est juré de rester, coûte que coûte, de toute la force d'âme de ses huit ans : Shuggie, son plus jeune fils. À l'école, on dit qu'il n'est pas net , trop doux, bref, différent... Agnes le protégerait si l'alcool n'avait pas le pouvoir d'effacer tous ceux qui vous entourent, même un fils adoré. Mais qu'est-ce qui pourrait décourager l'amour de Shuggie ?
- Lauréat du Booker Prize 2020.
- Finaliste du National Book Award Fiction.
- Meilleur livre de l'année des New York Times, Washington Post, The Economist, Time, The Independant, The Daily Telegraph.
Laure, prof, est mariée, mère de deux filles et propriétaire d'un pavillon. À 40 ans, elle a parfois l'impression d'être la somme non pas de ses désirs, mais de l'effort et du compromis. Clément, célibataire, 50 ans, s'ennuie dans un bureau vitré, lassé de la vue qu'il offre autant que de YouPorn. Laure envie, quand elle devrait s'en inquiéter, la rage militante de sa fille aînée. Clément n'envie personne, sinon son chien. De la vie, elle attend la surprise. Il attend qu'elle finisse. Saisis par la passion et ses menaces, ils tentent de se débarrasser l'un de l'autre en assouvissant le désir... convaincus qu'il se dompte.Dans une langue nerveuse et acérée, Maria Pourchet nous offre un roman vif, puissant et drôle sur l'amour, cette affaire effroyablement plus sérieuse et plus dangereuse qu'on ne le croit.Renversant. Une stupéfiante vivacité. Le Monde des livres.Derrière sa belle allure cynique, ce texte est plein de sanglots. Maria Pourchet rappelle avec un talent brûlant que l'amour est une affaire de vie et de mort. Le Journal du dimanche.
?C'est l'histoire d'un athlète qui a choisi de gâcher sa vie.
Toumany Coulibaly est champion le jour, voyou la nuit. C'est l'histoire d'un journaliste qui a grandi dans le même quartier de banlieue, à la même époque. Mathieu Palain, lui, est tombé du bon côté de la vie. C'est l'histoire d'une amitié née dans un parloir de prison, et dont chaque page est comme une décharge d'adrénaline.
Les Aventures de China Iron, c'est la relecture d'un classique de la littérature, Martín Fierro, le poème épique de José Hernandez.
C'est une épopée radieuse et lumineuse, où China Iron, la femme de Martin Fierro, et Liz, partent à la conquête d'une nouvelle manière de vivre ensemble, à rebours des mythes fondateurs de nos sociétés.
C'est un roman bouleversant sur la libération d'une femme, une merveilleuse histoire d'amour et d'aventures, un western queer et féministe.
C'est enfin un appel à fonder un monde libre où les créatures s'embrasseraient avec désir et jouiraient du même amour pour les rivières, les oiseaux et les arbres. Et elles ne se sentiraient plus jamais seules.
L'Iliade est le récit de la guerre de Troie. L'Odyssée raconte le retour d'Ulysse en son royaume d'Ithaque. L'un décrit la guerre, l'autre la restauration de l'ordre. Tous deux dessinent les contours de la condition humaine. À Troie, c'est la ruée des masses enragées, manipulées par les dieux. Dans l'Odyssée on découvre Ulysse, circulant entre les îles, et découvrant soudain la possibilité d'échapper à la prédestination. Entre les deux poèmes se joue ainsi une très violente oscillation : malédiction de la guerre ici, possibilité d'une île là-bas, temps des héros de côté là, aventure intérieure de ce côté ci.
Ces textes ont cristallisé des mythes qui se répandaient par le truchement des aèdes dans les populations des royaumes mycéniens et de la Grèce archaïque il y a 2500 ans. Ils nous semblent étranges, parfois monstrueux. Ils sont peuplés de créatures hideuses, de magiciennes belles comme la mort, d'armées en déroute, d'amis intransigeants, d'épouses sacrificielles et de guerriers furieux. Les tempêtes se lèvent, les murailles s'écroulent, les dieux font l'amour, les reines sanglotent, les soldats sèchent leurs larmes sur des tuniques en sang, les hommes s'étripent et une scène tendre interrompt le massacre pour nous rappeler que les caresses arrêtent la vengeance.
Préparons-nous : nous passerons des fleuves et des champs de bataille, nous serons jetés dans la mêlée, conviés à l'assemblée des dieux, nous essuierons des tempêtes et des averses de lumière, nous serons nimbés de brumes, pénétrerons dans des alcôves, visiterons des îles, prendrons pied sur des récifs. Parfois, des hommes mordront la poussière, à mort. D'autres seront sauvés. Toujours les dieux veilleront. Et toujours le soleil ruissellera et révèlera la beauté mêlée à la tragédie. Des hommes se démèneront pour mener leurs entreprises mais derrière chacun d'eux, un dieu veillera et jouera son jeu. L'Homme sera-t-il libre de ses choix ou devra-t-il obéir à son destin ? Est-il un pauvre pion ou une créature souveraine ?
Les poèmes auront pour décor des îles, des caps et des royaumes dont un géographe, Victor Bérard, effectua dans les années 1920 une très précise localisation. La Mare Nostrum est ce haut lieu d'où a jailli l'une des sources de notre Europe, qui est la fille d'Athènes autant que de Jérusalem.
Mais une question nous taraude. D'où viennent exactement ces chants, surgis des profondeurs, explosant dans l'éternité ? Et pourquoi conservent-ils à nos oreilles cette incomparable familiarité ? Comment expliquer qu'un récit de 2500 ans d'âge, résonne à nos oreilles avec un lustre neuf, un pétillement aussi frais que le ressac d'une calanque ? Pourquoi ces vers paraissent-ils avoir été écrits pas plus tard qu'aujourd'hui, par un très vieux poète à la jeunesse immortelle, pour nous apprendre de quoi seront fait nos lendemains ? En termes moins lyriques (Homère est le seul maître en la matière) d'où provient la fraîcheur de ce texte ? Pourquoi ces dieux et ces héros semblent malgré la terreur qu'ils inspirent et le mystère qui les nimbe, des êtres si amicaux ?
On part en montagne pour éprouver la solitude, pour se sentir minuscule face à l'immensité de la nature. Nombreux sont les imprévus qui peuvent se présenter, d'une rencontre avec un cerf au franchissement d'une forêt déracinée par le vent.Sur un sentier escarpé des Dolomites, un homme chute dans le vide. Derrière lui, un autre homme donne l'alerte. Or, ce ne sont pas des inconnus. Compagnons du même groupe révolutionnaire quarante ans plus tôt, le premier avait livré le second et tous ses anciens camarades à la police. Rencontre improbable, impossible coïncidence surtout, pour le magistrat chargé de l'affaire, qui tente de faire avouer au suspect un meurtre prémédité.Dans un roman d'une grande tension, Erri De Luca reconstitue l'échange entre un jeune juge et un accusé, vieil homme «de la génération la plus poursuivie en justice de l'histoire d'Italie». Mais l'interrogatoire se mue lentement en un dialogue et se dessine alors une riche réflexion sur l'engagement, la justice, l'amitié et la trahison.
«Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides. La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs. Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.» Sylvain Tesson.
1986, Pretoria. Rachel, matriarche de la famille Swart, a fait une promesse avant de mourir : léguer sa maison à Salome, sa domestique noire. Cette décision divise le clan : les langues se délient, les rancoeurs et les convoitises s'exacerbent au point de faire voler en éclats les liens qui unissent les uns et les autres.
Cette promesse doit-elle être tenue, et à quel prix ?
À travers le déclin d'une famille protestante, c'est toute l'histoire d'un pays que Damon Galgut dessine en filigrane dans une langue virtuose qui nous fait entendre les voix de chacun de ses personnages.
L'auteur de l' Arbre-Monde revient avec un roman magistral, qui questionne notre place dans l'Univers.
On y entre curieux, on en ressort bouleversé.
Le Figaro Depuis la mort de sa femme, Theo Byrne, un astro-biologiste, élève seul Robin, leur enfant de neuf ans. Attachant et sensible, le jeune garçon se passionne pour les animaux qu'il peut dessiner des heures durant. Mais il est aussi sujet à des crises de rage qui laissent son père démuni.
Pour l'apaiser, ce dernier l'emmène camper dans la nature ou visiter le cosmos. Chaque soir, père et fils explorent ensemble une exoplanète et tentent de percer le mystère de l'origine de la vie.
Le retour à la réalité est souvent brutal. Quand Robin est exclu de l'école à la suite d'une nouvelle crise, son père est mis en demeure de le faire soigner.
Au mal-être et à la singularité de l'enfant, les médecins ne répondent que par la médication. Refusant cette option, Theo se tourne vers un neurologue conduisant une thérapie expérimentale digne d'un roman de science- fiction. Par le biais de l'intelligence artificielle, Robin va s'entraîner à développer son empathie et à contrôler ses émotions.
Après quelques séances, les résultats sont stupéfiants.
Mettant en scène un père et son fils dans une Amérique au bord du chaos politique et climatique, Richard Powers signe un roman magistral, brillant d'intelligence et d'une rare force émotionnelle, questionnant notre place dans l'univers et nous amenant à reconsidérer nos liens avec le vivant.
On y entre curieux, on en ressort bouleversé.
Le Figaro Immensément romanesque, radicalement original.
Les Inrocks Un grand roman signé par l'un des écrivains que j'admire le plus aujourd'hui. François Busnel, La Grande Librairie Un émouvant roman écologiste et humaniste. Une fiction où l'intelligence et l'émotion s'unissent.
Télérama Virtuose. Le lecteur retrouvera dans Sidérations la puissance visionnaire et l'imagination sidérante de l'auteur de l' Arbre-Monde.
L'Humanité Magnifique et, bien sûr, sidérant.
Marie-Claire Un poignant roman sur la fragilité de notre rapport au monde et l'amour paternel. Aussi brillant que touchant.
Ouest France Un Petit prince du réchauffement climatique.
Philosophie Magazine La gradation de l'intrigue est plus que bouleversante, et bien téméraire qui jurerait ne pas avoir versé quelques larmes.
Sud-Ouest Traduit de l'anglais (États-Unis) par Jean-Yves Pellegrin
«La vie se gagne et se regagne sans cesse, à condition de se convaincre qu'un salut est toujours possible, et de se dire que rien n'advient qui ne prend racine en nous-mêmes.»Italie, la Basilicate, été 2005. Alors que le village de Ravina est en fête, Chiara, quinze ans, se volatilise. Les villageois se lancent à sa recherche ; les jours passent, l'enquête piétine : l'adolescente est introuvable. Une horde de journalistes s'installe dans une ferme voisine, filmant le calvaire de l'entourage. Le drame de ces petites gens devient le feuilleton national.Des années après les faits, Sandro, un proche de la disparue, revient sur ces quelques mois qui ont changé à jamais le cours de son destin.Roman au suspense implacable, L'été sans retour est l'histoire d'une famille maudite vivant aux marges du monde, confrontée à des secrets enfouis et à la cruauté obscène du cirque médiatique.
«Je voulais garder l'image que j'avais d'elle : libre, fantasque, ne recevant d'ordre de personne et acceptant d'en payer le prix.» Après des années à faire des ménages à Paris, Mariette hérite d'une vieille bâtisse en Normandie. Charmée par les lieux, elle y emménage et s'épanouit dans son jardin en friche, à l'écart du monde. Mais l'arrivée de Louise interrompt sa retraite : cette adolescente, en vacances dans la région, cherche un refuge à l'ennui et à la lourdeur familiale. Peu à peu, toutes deux nouent une complicité émerveillée autour du jardin sauvage. Le lien inattendu créé cet été-là bouleversera à jamais l'existence des deux femmes.