Tom a onze ans. Il vit dans un vieux mobile home avec Joss, sa mère (plutôt jeune : elle l'a eu à treize ans et demi). Comme Joss adore faire la fête et partir en week-end avec ses copains, Tom se retrouve souvent seul. Et il doit se débrouiller. Pour manger, il va chaparder dans les potagers voisins... Mais comme il a peur de se faire prendre et d'être envoyé à la Ddass (sa mère lui a dit que ça pouvait arriver et qu'elle ne pourrait rien faire pour le récupérer), il fait très attention. Un soir, en cherchant un nouveau jardin où faire ses courses, il tombe sur Madeleine (quatre-vingt-treize ans), allongée au milieu de ses choux, en larmes parce qu'elle n'arrive pas à se relever. Elle serait certainement morte, la pauvre vieille, si le petit Tom n'était pas passé par là...
Ferdinand vit seul dans sa ferme. Et ça ne le rend pas franchement joyeux. Un jour, il passe chez Marceline, sa voisine, et découvre que son toit est sur le point de s'effondrer. Très naturellement, ses petits-fils, les Lulus, lui suggèrent de l'inviter à la ferme. L'idée le fait sourire. Mais ce n'est pas si simple, certaines choses se font, d'autres pas... Il finit tout de même par aller la chercher. De fil en aiguille, la ferme va se remplir, s'agiter, recommencer à fonctionner. Un ami d'enfance devenu veuf, deux très vieilles dames affolées, des étudiants un peu paumés, un amour naissant, des animaux. Et puis, Paulette...Avec légèreté, la romancière brosse le portrait d'une société qui aurait tout à gagner à ne pas se couper de la terre et à prendre soin de ses anciens. Psychologies magazine.Un récit hors du temps, tout à fait rafraîchissant. Claire Ageneau, La Vie.
Mélie, 72 ans, vit seule à la campagne. Sa petite-fille, Clara, vient pour la première fois passer chez elle toutes les vacances d'été. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu'elle a un problème de santé. Elle verra ça plus tard, La priorité, c'est sa Clarinette chérie. Mélie, le mélo, c'est pas son truc. Elle va passer l'été (le dernier ?) à fabriquer des souvenirs à Clara.
« Il se plante devant la porte ouverte, jambes écartées, poings sur les hanches. Il hume l'air. La nuit s'annonce douce et tranquille. Mais d'un coup, ses sourcils se froncent, une ombre passe, et sans se retourner...
- Passe-moi le fusil, j'vais allumer le chat !
Il n'a pas bu pourtant, juste quelques verres de rouge au dîner, autant dire rien.
- Et pourquoi tu veux l'allumer, dis ?
- Quand il me regarde, j'ai l'impression qu'il se fout de ma gueule. Alors, là, j'en ai marre... Je vais lui régler son compte à ce salopard ! » Le premier roman de Barbara Constantine, tendre mais pas gentillet, ironique mais bienveillant, irrésistible et réjouissant.
Un éclat de rire, un pied de nez sautillant au nombrilisme et aux gravités de l'existence. Clara Dupont-Monod, Marianne.
Un art spectaculaire pour enchanter le quotidien. Astrid de Larminat, Le Figaro.
Des pages revigorantes, un délicieux délire. Hubert Prolongueau, Le Journal du dimanche.
PETITS PORTRAITS DE TRES GRANDES PERSONNESOn aurait pu les appeler personnes âgées, mais « ça aurait été réducteur. Papi ou Mamie n'ont pas toujours eu des cheveux blancs et des sourcils en broussaille, n'ont pas toujours eu besoin de déambulateurs ou de dentiers. Il fut un temps où ils ont couru, ri, joué, raconté des blagues, fait des galipettes, eu des peines de coeur, des frustrations, des peurs, de l'acné...Difficile d'imaginer la vie qu'ils ont menée. En lisant, vous en aurez une petite idée. Les textes sont courts, les photos sont trippantes, qu'est-ce que vous risquez ? D'avoir envie d'aller les voir ? D'aller leur taper la bise ? Ce serait nickel. Ils ont tellement besoin d'amour... »C'est une petite merveille [...] pleine d'humour. Gérard Collard, Le Magazine de la santé.Des éclats de vie avant les ordis, le TGV et parfois même les salles de bains. Touchant et drôle. Éliane Girard et Amélie Cordonnier, Prima.
Dans notre immeuble, il y a nous, c'est-à-dire moi, Diego, ma petite soeur Pépita et Dolorès notre mère.
Et puis il y a Monsieur Jim, le voisin du 5e étage, un type un peu bizarre, qui ne parle pas, mais qui a un chat super sympa...
En quatre romans et à peine sept ans, Barbara Constantine est devenue un véritable phénomène de librairie. Son univers humaniste et bucolique, au style inimitable, s'est imposé naturellement et ses milliers de lecteurs ne s'y sont pas trompés. Le fil rouge de l'oeuvre romanesque de Barbara, c'est bien la tendresse pétrie d'optimisme, qui fait se croiser et se répondre petits et grands, de 0 à 95 ans. Il nous a alors semblé évident d'offrir à tous ses personnages un espace pour les rassembler. Les voici donc réunis dans ce panthéon champêtre, augmenté d'une nouvelle inédite, My beautiful week-end, où on retrouve avec délice la plume de Barbara.
On aurait pu les appeler personnes âgées, mais « ça aurait été réducteur. Papi ou Mamie n'ont pas toujours eu des cheveux blancs et des sourcils en broussaille, n'ont pas toujours eu besoin de déambulateurs ou de dentiers. Il fut un temps où ils ont couru, ri, joué, raconté des blagues, fait des galipettes, eu des peines de coeur, des frustrations, des peurs, de l'acné...
Difficile d'imaginer la vie qu'ils ont menée. En lisant, vous en aurez une petite idée. Les textes sont courts, les photos sont trippantes, qu'est-ce que vous risquez ? D'avoir envie d'aller les voir ? D'aller leur taper la bise ? Ce serait nickel. Ils ont tellement besoin d'amour... »