Lorsque Madeleine aperçoit René dans le jardin de la maison de retraite où il réside, et où elle vient juste d'arriver, elle croit reconnaître en lui son premier fiancé mort à la guerre d'Indochine soixante ans plus tôt. Troublé, René entre peu à peu dans le jeu de Madeleine, et dans la peau de ce Maximilien disparu pour vivre une ultime histoire d'amour...
Un roman subtil, tendre, lumineux sur la vieillesse, l'enfance, et la part irréductible de rêve qui sommeille en chacun de nous, la liant habilement au thème de l'usurpation (involontaire) d'identité.
Deux femmes partagent une chambre d'hôpital. L'une est kabyle et musulmane, l'autre française et juive. Leur seul point commun est le cancer du sein dont elles doivent toutes les deux êtres opérées le lendemain. Au cours de la nuit, à travers les paroles et les silences, le passage des soignants et des proches, elles vont se découvrir, se rencontrer.
Au petit matin, quand elles se séparent, chacune garde en elle quelque chose de l'autre. Est-on assez nu dans la maladie, assez dépouillé de tous les masques, pour atteindre, au fond de soi-même et de l'autre, un noyau commun d'humanité ? Un style acéré et limpide pour un récit poignant, pudique et sincère.
Une année particulière commence pour Hélène, quand elle s'installe à Paris pour étudier l'archéologie. Elle est logée par son grand-oncle Daniel, un vieux globe-trotter excentrique qu'elle n'apprécie guère. Il est l'auteur, sous le pseudonyme de H. R. Sanders, de La Marque noire, une série de romans d'aventures qu'elle n'a même pas lus. Son ami Guillaume, fan de la série, l'initie à sa passion. Mais pour Hélène les romans dévoilent un homme blessé, écartelé entre deux identités et captif d'un amour impossible. Elle exhume des secrets de famille remontant aux heures sombres de l'Occupation. Pendant ce temps, les lecteurs de Sanders attendent le vingt-quatrième volume de la série, dont les rumeurs prétendent qu'il sera le dernier.