1949 : Josef Mengele débarque à Buenos Aires. Caché sous divers pseudonymes, l'ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s'inventer une nouvelle vie. L'Argentine de Perón est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et il doit s'enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance ne connaîtra plus de répit... jusqu'à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979.Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet trente années durant ?Une plongée inouïe au coeur des ténèbres : voici l'odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre.Un roman fantastiquement nouveau. Frédéric Beigbeder, Le Figaro magazine.Fascinant. Christophe Ono-dit-Biot, Le Point.Le lecteur est happé par cette cavale glaçante. Hubert Prolongeau, Marianne.D'une écriture vive, aux confins du journalisme et de la littérature, Olivier Guez achève ce que la communauté internationale a échoué à faire : traquer Josef Mengele jusqu'à son dernier souffle. Ariane Singer, Transfuge.Prix Renaudot 2017.
En 1982, Olivier Guez n'a pas dix ans lorsqu'il assiste à son premier match de football. Les formes pures du stade, les projecteurs aveuglants, le vert ardent de la pelouse et les milliers de petites touches bleues qui parsèment les gradins... C'est le vertige, l'immense frisson. Il ne s'est jamais vraiment remis de ce spectacle grandiose.
Le football a donné à l'écrivain le goût des autres et le goût du large. Au fil de ses voyages, il a constaté que ce sport était le miroir des nations, de leur histoire, de leurs conflits et de leurs imaginaires. Cette « passion absurde et dévorante », partagée par des milliards d'hommes et de femmes à travers le monde, il la décrit dans ce recueil de textes admirables de sincérité, illustrés de photographies de légende, qui vibrent pour toujours dans la mémoire de chacun.Les qualités d'Olivier Guez sont peut-être les mêmes qu'il affichait sur les pelouses. L'engagement, l'énergie, la ferveur, de nombreux tacles, quelques buts assassins, et de jolies passes aux joueurs qu'il aime. Bernard Pivot, Le Journal du dimanche.
Si la dictature est aussi ancienne que l'Histoire, le phénomène prend un tournant majeur au sortir de la Première Guerre mondiale.
Quatre générations durant, sur tous les continents, des régimes hantés par l'idéologie vont faire régner un ordre de fer, présidant aux guerres et exterminations d'un siècle barbare qui a retourné le progrès contre l'humanité.
Cette forme absolue de l'absolutisme est orchestrée par des chefs impitoyables et cruels, tous jouant par essence un rôle prépondérant au sein d'un régime qu'ils marquent au fer rouge de leur empreinte. Pour la première fois est ici brossé le portrait des plus édifiants d'entre eux, qu'ils soient célèbres, méconnus ou oubliés.
Le dribble n'est pas né par hasard au Brésil. Les premiers joueurs noirs ont commencé à dribbler pour éviter les contacts avec les défenseurs blancs et ne pas se faire rosser sur la pelouse et à la fin des matchs. Il s'est développé sur les plages et les terrains vagues, avec une pelote de chaussettes ou une petite balle en caoutchouc. C'est un mouvement de hanche, similaire à celui des danseurs de samba et des lutteurs de capoeira, ludique, acrobatique, marque des plus grands solistes.
Édition enrichie du texte inédit, « Zidane, une légende ».
L'allemagne est aujourd'hui la première terre d'émigration juive en europe.
Ce surprenant retour après l'holocauste, olivier guez a voulu le raconter. son livre est le résultat d'une enquête dans la mémoire des juifs d'allemagne, dans leur identité et dans leur étrange rapport à la patrie de goethe et d'himmler. "je me suis installé à berlin et j'ai parcouru le pays et son histoire, de l'allemagne ruinée de 1945 à la vibrionnante république de berlin. j'ai convoqué hannah arendt et billy wilder, meryl streep et gershom scholem.
Je me suis mis en quête des témoins: les rescapés des camps de la shoah, les "rémigrés", revenus au pays pour chercher fortune dans la rfa du miracle économique, les juifs communistes de l'ancienne rda, les juifs d'ex-urss qui sont accourus depuis la chute du mur, faisant de la nouvelle allemagne leur terre promise. j'ai rencontré daniel cohn-bendit ; je me suis entretenu avec imre kertész, le rescapé d'auschwitz, installé depuis peu clans la capitale allemande.
A travers les méandres de l'histoire et de la géographie, j'ai écrit le feuilleton, la chronique et la troublante histoire des juifs au "pays des meurtriers". " après la catastrophe, le récit d'un impossible retour.
Jacques Koskas veut vivre sa vie, mais laquelle ? Il rêve d'aventures tout en savourant les petits plats de sa maman, oscille entre son pur esprit et la chair accueillante de ses maîtresses, sert de guide à un joueur de foot sous le soleil du Brésil et songe à ressusciter l'empire austro-hongrois... Jacques jouit, mais avec entraves. Jacques pense la révolution, mais sexuelle.
« Notre héros impossible, journaliste à La Turbine, se cherche et mène son épopée vers la seule cohérence que lui permet son destin. Un premier roman brillant, déluré et drôle. » Grégoire Leménager, Le Nouvel Observateur.
« Lorgnant du côté de Woody Allen et du jeune Philip Roth, Les Révolutions de Jacques Koskas, est le portrait d'un indécis exaspérant et attachant. » Raphaëlle Leyris, Le Monde des livres.
« Une bonne dose d'angoisse comique et d'autodérision. De l'énergie, de la lumière et de l'impertinence. » Sébastien Lapaque, Le Figaro littéraire.
Le dribble n'est pas né par hasard au Brésil. Les premiers joueurs noirs ont commencé à dribbler pour éviter les contacts avec les défenseurs blancs et éviter de se faire rosser sur la pelouse et à la fin des matchs. Il s'est développé sur les plages et les terrains vagues, avec une pelote de chaussettes ou une petite balle en caoutchouc. C'est un mouvement de hanche, similaire à celui des danseurs de Samba et des lutteurs de Capoeira, ludique, acrobatique, marque des plus grands solistes. « Audace et joie » - la devise de Neymar. Le football est sublime, puéril, et s'il suscite tant d'émotions, il le doit au dribble brésilien : un art libre, joyeux, passionné, habité par les mots.
« Le gouvernement ! Il est flippant le gouvernement. Tous nos hommes politiques sont flippants. On leur fait pas confi ance aux politicards. » « Il y a un manque de curiosité terrible dans ce pays. La plupart des gens détestent leur boulot et mènent des vies dénuées de toute substance. » « Nous ne voulons pas finir comme l´Allemagne de l´Est ! » « Obama est un idéaliste sans dents ! » « Cette société manque de solidarité et d´empathie. Nous n´estimons plus l´autre. Les gens se détestent à un point inimaginable. » États-Unis, été-automne 2011. De New York aux déserts d´Arizona, à Washington comme au Montana, au mont Rushmore ou à Chicago, où que j´aille, c´est la même plainte désenchantée, le même malaise, les mêmes frustrations. Les institutions sont paralysées, Obama a déçu, l´économie stagne, les inégalités s´accroissent, la confiance a disparu : l´Amérique, désemparée, est paumée et démissionnaire. Le pays que j´observe est confus, incohérent et angoissé ; son passé est trouble, son avenir incertain et le présent fâcheux. L´Amérique a la nostalgie de son hégémonie perdue. Elle souffre de spleen.
Mon American Spleen, c´est une balade dans l´Amérique de la Grande Récession, l´Amérique des Tea Parties et des mormons, d´Occupy Wall Street et de la finance toute-puissante, des clandestins mexicains et des élites libérales new-yorkaises. Un voyage aux sources de sa mélancolie contemporaine. Une enquête littéraire, historique et sociale, au volant d´une Ford Mustang élancée, à travers tout le pays, nourrie de rencontres sérieuses ou hallucinées, d´anonymes et de célébrités.
O. G.
Ce livre s'appuie sur un fond universitaire ainsi que sur des interviews réalisées avec des témoins directs de l'histoire de l'Allemagne au cours des soixante dernières années. L'auteur traite de la reconquête de l'identité juive, de l'installation des juifs rescapés des camps originaires d'Europe centrale...
«Au dix-huitième siècle, le Grand Tour menait les jeunes aristocrates du nord de l'Europe vers les rivages méditerranéens. Ils allaient parfaire leur éducation et leur connaissance des Humanités. Notre Grand tour, plus modestement, vagabonde dans l'imaginaire européen et invite ses lecteurs aux voyages en montant à bord d'un Trans-Europ-Express utopique - les trains reviennent à la mode, dit-on. Il conte des destins, des villes et des paysages. Il ausculte l'Europe d'aujourd'hui. Il remonte souvent dans le temps, nous sommes un vieux continent. Il présente un panorama inédit de la littérature européenne contemporaine, un autoportrait de l'Europe par ses écrivains, parmi les meilleurs du continent.» O.G.
A l'occasion de la présidence française de l'Union Européenne, Olivier Guez a demandé à vingt-sept écrivains, un par Etat-membre, d'écrire sur des lieux évocateurs de la culture et de l'histoire européennes. Dans les récits et les nouvelles inédits qui composent ce recueil exceptionnel, les mémoires, les regards et les climats d'une Europe de chair et de sang s'entrecroisent. Il ébauche une carte émouvante de l'esprit européen du début des années vingt du vingt-et-unième siècle.
Les contributeurs de l'anthologie sont : Daniel Kehlmann (Allemagne), Eva Menasse (Autriche), Lize Spitz (Belgique), Kapka Kassabova (Bulgarie), Stavros Christodoulou (Chypre), Olja Savicevic (Croatie), Jens Christian Grondahl (Danemark), Fernando Aramburu (Espagne), Tiit Aleksjev (Estonie), Sofi Oksanen (Finlande), Maylis de Kerangal (France), Ersi Sotiropoulos (Grèce), Laszlo Krasznahorkai (Hongrie), Colm Toibin (Irlande), Rosella Postorino (Italie), Janis Jonevs (Lettonie), Tomas Venclova (Lituanie), Jean Portante (Luxembourg), Imannuel Mifsud (Malte), Jan Brokken (Pays-Bas), Agata Tuczynska (Pologne), Lidia Jorge (Portugal), Norman Manea (Roumanie), Michal Hvorecky (Slovaquie), Brina Svit (Slovénie), Björn Larsson (Suède), et Katerina Tuckova (République tchèque).
6 octobre 1989. Erich Honecker, qui reçoit Gorbatchev pour célébrer les 40 ans de la RDA, contemple avec sérénité l'avenir de son pays. Un mois plus tard, dans la nuit du 9 au 10 novembre, c'est la chute du Mur de Berlin. Pendant ces quelques semaines, dans l'atmosphère électrique de cet automne allemand, ils sont des dizaines à affronter la Stasi au prix de leur liberté, des dizaines à ébranler, chacun à leur manière, le Mur et la dictature. Reporters expérimentés, Jean-Marc Gonin et Olivier Guez ont rencontré les acteurs anonymes de cette période troublée et en ont fait les héros de ce livre, au même titre que les leaders de l'époque. À partir de leurs témoignages et d'un considérable travail d'archive, ils racontent de l'intérieur ces jours qui ont fait basculer le XXe siècle. Un récit digne des meilleurs thrillers.
Si la dictature est aussi ancienne que l'histoire, le phénomène prend un tournant majeur au sortir de la Première Guerre mondiale avec l'avènement des totalitarismes soviétique et fasciste, avant que la crise de 1929 ne favorise le triomphe du nazisme.
Quatre générations durant, sur tous les continents, des régimes hantés par l'idéologie vont faire régner un ordre de fer, présidant aux guerres et exterminations d'un siècle barbare qui a retourné le progrès contre l'humanité.
Cette forme absolue de l'absolutisme est orchestrée par des chefs impitoyables et cruels, tous jouant par essence un rôle prépondérant au sein d'un régime qu'ils marquent au fer rouge de leur empreinte. Leurs profils et leurs caractères sont différents, souvent opposés, mais ils communient dans une même soif de pouvoir fondée sur la banalisation de la terreur, une même défiance envers leurs semblables et le mépris le plus profond de la vie humaine et, plus largement, de toute forme de liberté.
Pour la première fois est ici brossé le portrait des plus édifiants d'entre eux, qu'ils soient célèbres, méconnus ou oubliés ; vingt-deux portraits d'envergure où l'exhaustivité de l'enquête se conjugue avec l'art narratif des meilleurs journalistes et historiens actuels réunis à dessein par Olivier Guez qui signe une préface magistrale.