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Jean Jauniaux
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Professeur harcelé par ses élèves, Barthélémy sombre dans une dépression insomniaque. Il y trouve l'inspiration d'un livre contant ses errances dans la nuit d'un Bruxelles marginal. Le succès fulgurant de l'ouvrage, son adaptation en téléréalité permettent à Barthélémy de prendre sa retraite et de se réfugier à Saint-Idesbald, sur la côte belge, à quelques encablures de la frontière française. Lors d'une promenade, il croise un groupe de réfugiés qui fuient la jungle de Calais. Menés par Aslan, une femme, deux garçonnets jumeaux et un déserteur russe, ayant fui la première guerre de Tchétchénie, espèrent comme tant d'autres traverser la Manche. Pour Barthélémy, cette rencontre est une rédemption. Il va leur venir en aide et retrouver sa vocation d'enseigner. Avec ses amis Van Drogenbos, intransigeant fonctionnaire de l'urbanisme, Charon, ex-pêcheur et douanier, et Zanzibar, qui restaure un vieux Grandbanks, il va organiser la traversée de ses protégés vers l'Écosse. Dans ce roman de rédemption et d'aventures, on retrouve l'univers romanesque de Jean Jauniaux, et le style très visuel qui a valu à une de ses nouvelles d'être adaptée au cinéma. «âeuros%J'ai aimé le mélange du personnel et de l'imaginaire, la multiplicité des langages, l'humour, le sarcasme, la tendresse. Tout cela est profond, sincère et joliment mené.âeuros%» (J-M. G. Le Clézio). Jean Jauniaux est romancier, nouvelliste et poète. Ses livres ont été traduits dans plusieurs langues. Il rédige des chroniques littéraires dans Le Monde, Ulenspiegel, La Revue générale... et réalise des interviews d'écrivains mises en ligne sur différentes webradios. Il a été longtemps rédacteur en chef de la revue littéraire Marginales. Engagé dans la défense de la liberté d'expression et la préservation du patrimoine littéraire, il est président de la Fondation Maurice Carême, président honoraire de PEN Club Belgique et diplômé d'honneur de l'Académie des écrivains ukrainiens.
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De la révolution de 1830 au centenaire du Club des écrivains belges en 2022, Jean Jauniaux retrace quelques épisodes de l'histoire du royaume : comment la Belgique faillit renverser le cours de la Première Guerre mondiale dès 1915, la catastrophe du Bois du Cazier, mai 1968 à travers le regard d'un jeune garçon, ou encore l'évocation des peintres Delvaux, Vilain et Lejeune... On croisera, pêle-mêle, Armand Bachelier, Eddy Merckx, Louis Piérard et bien d'autres dans une rêverie nostalgique, de Saint-Idesbald à Écaussinnes, en passant par... Vladivostok et la Chine, peut-être...
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En attendant d'être servi, Sébastien se met à rêver les yeux fermés face au soleil. Il pense à son rendez-vous avec la téléphoniste. Elle porte un chapeau rouge. À?part cela, il ne sait rien d'elle. À?sa voix, il pense qu'elle doit avoir quarante ou cinquante ans. Quand il s'est fâché, elle est restée calme. Elle lui a répondu gentiment.
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Tour à tour écrivain public, «â€‰nègre » pour des auteurs connus et faiseur de romandegares à succès inspirés par ses errances nocturnes parmi les clochards, Jean-Baptiste s'est retiré à Saint-Idesbald, petite station balnéaire de la côte belge. Il se remémore sa gloire littéraire, mais aussi ses ateliers d'écriture et les milliers de lettres et discours qu'il a composés pour d'autres. Les souvenirs de son enfance solitaire l'assaillent : mère très tôt décédée, père veuf et dépressif ne s'adressant à lui que par dictons interposés et mots qu'il lui faisait chercher dans le dictionnaire.
La demande formulée par Maud, une inconnue en fin de vie, de collaborer à un livre ultime éveille la mélancolie de celui qui déplore tous ces mots qu'il a galvaudés. Elle met le «â€‰faiseur de livres » face à «â€‰la pire des fautes professionnelles : l'émotion ».
Jean Jauniaux publie des nouvelles, de la poésie et des romans. Ses livres ont été traduits en italien, ukrainien, espagnol et roumain. Également journaliste littéraire, il rédige des chroniques dans différents journaux et revues (Le Monde, Ulenspiegel, La Revue générale...). Il a été pendant plus d'une décennie le rédacteur en chef de la revue littéraire Marginales. Homme de radio, il pratique l'«â€‰écriture sonore » dans des interviews mises en ligne sur ses différents sites (L'ivresse des livres, edmondmorrel.be...). Il est engagé dans la défense de la liberté d'expression et la préservation du patrimoine littéraire, et à ce titre président de la Fondation Maurice Carême, président honoraire de PEN Club Belgique et diplômé d'honneur de l'Académie des écrivains ukrainiens. -
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Un hommage aux livres, à la lecture et aux libraires Dans ce recueil, le lecteur vivra le coup de foudre entre une libraire et un client, qui vont passer la nuit assis sur le parquet de la librairie à se lire réciproquement des extraits de livres qu'ils ont aimés. Il verra un juge prononcer une curieuse sentence envers de jeunes néonazis. Il accompagnera un archiviste de la télévision à la recherche du dernier conteur vivant, dans un village sans couverture Internet. Il sera surpris de voir comment au siècle prochain, alors que les livres ont disparu, un neurologue découvrira que la lecture de certains romans peut retarder la progression de la maladie d'Alzheimer. D'autres histoires, parfois surprenantes, toujours imprégnées de l'amour des livres, jalonnent cet ouvrage. Le livre sera mis en vente le 23 avril, pour la Saint-Georges.
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Idesbald est clochard à Bruxelles. Il s'abrite souvent dans une bibliothèque où, grâce à la bonne volonté d'un employé accueillant, il crée un blog et y écrit des histoires entendues ou inventées lors de ses errances. On y rencontre des protagonistes aussi inattendus que le roi des Belges, un grand-père survivant de la Grande Guerre, un petit garçon perdu dans l'Exposition universelle de 1958, une réfugiée rom sur les traces de Rimbaud ... Les vraies gens, quoi ! Jean Jauniaux porte un regard ironique et tendre sur ses personnages, qu'il fait vivre dans le « petit royaume » de Belgique, côté Capitale et côté Côte... Avec une préférence pour son cher Saint-Idesbald !
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Après Le pavillon des douanes, dont J.
-M. G. Le Clézio soulignait " la grande maturité d'écriture ", Jean Jauniaux porte dans ce deuxième recueil de nouvelles un regard à la fois ému et acéré sur quelques personnages livrés à la nuit des villes. Ces maraudeurs de l'obscur ont suivi des chemins qu'ils n'avaient pas choisis. Ils ont été trahis, abandonnés, laissés pour compte. Comme c'est souvent le cas, la fiction et la réalité se mêlent, se nourrissent l'une l'autre.
Rembrandt, le joueur d'orgue de barbarie, Bogdov, le poète russe exilé, Samir et Leila, réfugiés de la première guerre du Liban, Marcellin survivant des tranchées de l'Yser et les autres sont autant de figures meurtries dont le nouvelliste restitue l'humanité avec empathie.
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Rammstein ; les crasheurs de feu
Antoine Barde, Pierre Jauniaux, Patrice Verry
- Le Camion Blanc
- 31 Janvier 2006
- 9782910196912
Comment six allemands originaires de Schwerin, petite ville de l'Allemagne de l'Est, ont révolutionné la musique métal et donné un souffle nouveau à une scène germanique qu'on croyait moribonde. Rammstein a réussi le pari audacieux dès ses débuts grâce à une musique ciselée dans le marbre, de traverser les frontières pour récolter la reconnaissance et la gloire. À travers des interviews et des analyses nous tenterons de relater la formidable odyssée de ce groupe hors du commun.
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La confrerie des assassins : le sang de la republique
Jauniaux Alexandre
- Edilivre
- 9 Août 2021
- 9782414534531
L'histoire se déroule au premier siècle avant notre ère, au sein de la République romaine, une période où celle-ci connaît une série de guerres civiles et de crises de majeures. Lucius, un jeune homme appartenant à une confrérie d'assassins, se voit confier, avec ses frères et soeurs assassins, la protection d'un sénateur, gardien des secrets de leur organisation et détenteur d'un artéfact d'une grande puissance ne devant sous aucun prétexte tomber entre les mains de ses ennemis. Notre jeune héro sera alors contraint de quitter sa Rome natale pour se plonger dans une guerre durant laquelle il s'élèvera parmi les siens, mais sera aussi témoin de la souffrance et la mort de bon nombre d'entre eux. Entre enjeux politiques et vengeance personnelle, Lucius devra lutter sans cesse pour sa vie mais aussi pour ne pas perdre la foien sa confrérie.