La chose est désormais connue de tous : l'homme, partageant plus de 98 % de ses gènes avec le chimpanzé pygmée et le chimpanzé commun, représente, dans le monde animal, le troisième chimpanzé.
On en mesure habituellement peu les implications. le langage, l'art, la technique et l'agriculture - qui distinguent ce chimpanzé - sont le fruit d'une évolution non pas seulement anatomique, comme on le dit trop souvent (station debout, grossissement du cerveau), mais également comportementale : le cycle vital de l'homme se particularise par le faible nombre de petits par portée, les soins parentaux bien au-delà du sevrage, la vie en couple, l'espérance de vie, la ménopause.
Autant de traits qui soulèvent le problème de l'éventuelle présence de précurseurs dans le monde animal, et du stade auquel le troisième chimpanzé fit le saut quantique en matière de réussite évolutive - non pas avec l'apparition de l'outil de pierre, voilà deux millions et demi d'années, mais avec l'acquisition de l'aptitude au langage, il y a moins de cent mille ans. alors l'animal humain déploie tous ses traits particuliers - à commencer par son aptitude unique à détruire massivement son genre (c'est la soudaine disparition des néandertaliens après l'arrivée de cro-magnon, première destruction massive de l'histoire de l'homme) et sa capacité, manifestée elle aussi dès l'époque préhistorique, à détruire les écosystèmes, à ruiner la base même de sa propre alimentation.
L'expansion géographique de l'espèce s'accompagne toujours de l'éradication de grands mammifères ; de pétra à l'île de pâques, de mycènes au chaco canyon, le déclin des civilisations est rythmé par la déforestation, le surpâturage, l'érosion des sols. génocide et holocauste écologique - ces deux caractéristiques de l'homme que décuple potentiellement aujourd'hui la technologie - posent désormais la question cruciale de l'extinction de l'espèce humaine, à l'instar de milliards d'autres espèces disparues au cours de l'histoire de l'évolution.
Telle est l'ampleur de la perspective que jared diamond ouvre, avec une impressionnante culture scientifique, géographique et historique, dans cet ouvrage sans égal.
En 1859, dans L'Origine des espèces, le naturaliste anglais Charles Darwin expose publiquement sa théorie de la descendance modifiée des êtres vivants par le moyen de la sélection naturelle : les espèces ne sont pas fixes, mais varient et se transforment suivant la loi du triomphe des formes les plus adaptées. C'est une révolution : l'idée du Créateur s'effondre, et avec elle tout plan « providentiel » de la nature. L'Angleterre victorienne s'enflamme, pour ou contre. En 1871, avec La Filiation de l'Homme, Darwin inscrit l'Homme dans la série animale. Ce dernier venu possède un ancêtre commun avec les Singes de l'Ancien Monde, dont il a perfectionné les instincts sociaux et les facultés rationnelles en tirant un avantage social de comportements antisélectifs : l'éducation, le droit, les conduites solidaires et altruistes, la protection des faibles et des déshérités. Philosophe et épistémologue, Patrick Tort éclaire la vie et l'oeuvre du principal fondateur de la science de l'évolution, qui fut aussi un penseur de la paix, et un éminent généalogiste de la morale.
Einstein aimait à répéter que le plus incompréhensible dans l'univers est bien qu'il soit compréhensible.
La chose est-elle si sûre ? La théorie quantique des champs et la théorie de la relativité générale d'einstein sont à l'heure actuelle les deux théories les mieux vérifiées en physique : pourra-t-on les unifier en une théorie quantique de la gravité ? Celle-ci expliquerait toutes les singularités - les premières secondes de l'univers comme la physique de ces objets énigmatiques que sont les trous noirs.
Notre intelligence de l'univers ferait alors un pas de géant. Mais quantique et cosmos peuvent-ils même être combinés ? Sur les questions cruciales de l'espace et du temps, qui manifestent les insuffisances des théories, deux des plus célèbres physiciens - Stephen Hawking et Roger Penrose - s'opposent dans un débat sans concession. En écho aux fameux débats qui opposèrent Bohr et Einstein sur les bizarres implications de la théorie quantique, cet ouvrage à deux voix donne à ses lecteurs l'occasion unique d'assister, aux premières loges, à l'élaboration, par la physique du xxie siècle des grandes réponses aux énigmes sur lesquelles vient encore buter notre compréhension du cosmos.
« Je souhaite intéresser ici les lecteurs au témoignage d'une femme sur les femmes. Sous le titre général de La libido génitale et son destin féminin, je vais essayer, dépouillant le mot destin de ses résonances fatales, magiques ou déterministes, de témoigner en femme, en mère et en psychanalyste pratiquant depuis plus de vingt ans des faits d'observation que j'ai pu glaner concernant la sexualité dans son développement chez les filles, ne retenant ici que les traits que j'ai pu rencontrer chez le plus grand nombre. » À partir de cette expérience clinique très riche, Françoise Dolto explore le cheminement dynamique, de la naissance à la vieillesse, d'une libido au féminin, elle en suit les manifestations dans la vie érotique et passionnelle, dans la relation à l'autre et à la famille, déployant pour ce faire toutes les harmoniques du désir et de l'amour.
Si Niels Bohr (1885-1962) a introduit en physique des changements aussi profonds que ceux qui avaient accompagné la naissance de la science moderne de la nature au XVIe et au XVIIe siècle, c'est parce que, physicien, il est aussi philosophe. Le rôle fondamental qu'il joue dans la formation de la théorie quantique entre 1913 et 1927 le conduit en effet à proposer, avec la notion de «complémentarité», une interprétation nouvelle des concepts d'objet et de phénomène qui transforme la conception générale de la science et qui anticipe sur de nombreux aspects de l'épistémologie contemporaine.
L'oeuvre de Bohr s'attache à penser cette révolution dans les principes de la philosophie naturelle tels que Kant les avait définis et tels que la tradition de la physique allemande du XIXe siècle les avait soumis à un débat constant : qu'est-ce qu'une représentation, comment s'assurer de la cohérence d'un énoncé et de la vérité d'une théorie physique, qu'est-ce que la réalité d'un processus ? Dans ces textes capitaux - notamment ceux des discussions avec Einstein -, les difficultés formelles de la physique atomique ne sont pas disjointes des paradoxes qu'elles impliquaient, aux yeux de Bohr, dans les domaines du langage, de la théorie de la connaissance et des sciences humaines.
Dans le demi-siècle qui suit la publication du De revolutionibus (1543), aucun astronome n'a repris les recherches cosmologiques de Copernic:il était réservé à un jeune homme, âgé seulement de vingt-cinq ans, de prendre directement la succession de Copernic en publiant son premier ouvrage, le Mysterium cosmographicum (Tübingen, 1596). Dans cet ouvrage, Kepler (1571-1630) se proposait d'établir définitivement la supériorité du système copernicien sur tous les autres, en montrant que seul ce système s'accordait avec les archétypes dont Dieu avait usé pour mettre en ordre le monde.Cette traduction - la première dans notre langue - est accompagnée d'une annotation abondante et de quatre appendices formés de textes peu connus, illustrant l'histoire de la diffusion du copernicianisme au XVII? siècle.
La zoologie est, sans doute, la plus passionnante des sciences de la nature. Sa richesse n'apparaît pas immédiatement à l'homme moyen qui confond volontiers le scorpion et l'écrevisse, et que plongent dans la perplexité les apparentes «subtilités» des zoologistes. Ces subtilités, on s'est efforcé, ici, de les éclairer, de les justifier, de les illustrer. On ne s'est pas attardé outre mesure sur la morphologie et l'anatomie. On a mis l'accent, en revanche, sur la biologie et le comportement. Le premier tome de Zoologie est consacré aux invertébrés à l'exception des arthropodes (qui feront l'objet du second tome, le troisième traitant des vertébrés). C'est-à-dire qu'il présente tout un ensemble du monde animal généralement ignoré du grand public et que l'homme d'aujourd'hui ne peut pas méconnaître.
Alternance du jour et de la nuit, ronde perpétuelle des constellations aux formes constantes, retour périodique des aspects de la lune et des saisons : les grandes régularités célestes ont de tout temps frappé l'imagination et sollicité la réflexion, donnant naissance à l'une des plus vieilles sciences, l'astronomie, mais aussi à des mythes, des légendes et des contes fantastiques.
Ce bel ordre cosmique est parfois perturbé par des phénomènes imprévisibles et spectaculaires qui souvent, autrefois, faute d'explication, engendraient angoisse ou terreur. mais le ciel ne commence pas oú brillent les étoiles, pas même oú flottent les nuages, le ciel effleure les couronnes des arbres et les brins d'herbe à nos pieds. et ce ciel-là souvent se fâche et déverse pluie, neige ou grêle ici-bas, l'ordre est plus fragile et plus menacé que là-haut.
Jean-pierre verdet, astronome, est à la fois le chroniqueur de ces récits merveilleux et le guide savant des lois du ciel.
En 1665, un jeune étudiant de l'université de Cambridge, « au sommet de ses forces créatrices », a l'intuition d'une loi régissant l'univers tout entier. L'idée est fulgurante, mais il faudra vingt ans à Isaac Newton pour forger les outils mathématiques de la mécanique céleste. Les trois volumes des Principes mathématiques de la philosophie naturelle, énonçant la loi de la gravitation universelle, paraissent en 1686. Dès leur publication, l'Europe savante, l'Académie des sciences, la Royal Society, l'Observatoire de Paris saluent l'avènement d'une révolution scientifique. Jean-Pierre Maury brosse le portrait d'un génie solitaire qui dédia sa vie à la « mécanique parfaite ».
Nous sommes dès notre plus tendre enfance invités à penser qu'un fossé sans fond sépare à jamais les « scientifiques » des « littéraires ».
Cette idée est d'autant plus infondée qu'à ses origines, il y a tout au plus quatre siècles, la science s'est construite grâce à des stratégies rhétoriques et littéraires, l'usage de la fiction en particulier : certains textes savants de l'époque sont à mi-chemin entre le récit d'aventures et la fable utopique. De ce paradis de l'imaginaire scientifique nous sont parvenus d'étranges récits de voyages sur une Lune peuplée de « Lunariens », d'anges et de démons, récits dont le but, très scientifiquement prosaïque, était de voir la Terre tourner, conformément à ce qu'impliquait la théorie de Copernic.
Mais cette science romanesque fut de courte durée : dès la fin du siècle, les envols poétiques de Kepler, Wilkins et Cyrano étaient entravés par les exigences rationalistes de Fontenelle et de Huygens. Encore fructueuse deux siècles plus tard, pendant l'âge d'or de la vulgarisation des sciences que fut le XIXe siècle, l'ancienne alliance entre science et littérature s'est aujourd'hui dissoute : la littérature ne s'empare que très marginalement des avancées scientifiques et la science, y a-t-il lien de cause à effet ? souffre à l'évidence d'un certain tarissement de ses sources d'inspiration.
Peut-être ses tenants n'ont-ils pas assez lu Kepler et Cyrano, qui constituent pourtant, quatre siècles après, un véritable bain de jouvence. A mi-chemin entre l'histoire des sciences et l'analyse littéraire, un essai original et très fouillé (notes et références) sur un thème hélas toujours actuel : le fossé entre les « deux cultures ».
Galien (IIè s.
Apr. JC) est avec Hippocrate la plus grande figure de la médecine antique. Son oeuvre, immense, a exercé une influence considérable jusqu'au XVIIè siècle, tant dans le monde arabe que dans l'Occident chrétien. Avicenne, Jean Fernel, Ambroise Paré et bien d'autres ont puisé en elle les principes de leur médecine. Descartes lui-même, quelque critique qu'il ait été à son égard, s'en inspira largement dans sa biologie.
Dépassant le domaine médical, Galien a marqué toute la philosophie par l'idée qu'il se faisait de l'homme et du monde. Ses conceptions, empruntant à Platon, Aristote et au stoïcisme, eurent un retentissement durable , à la fin du XVIIè siècle, Leibniz voulait encore qu'on composât des hymnes en son honneur. Cette anthologie des oeuvres de Galien est la première offerte au public depuis bien longtemps, et c'est la seule édition française qui soit actuellement disponible.
Les besoins sans cesse croissants de l'espèce humaine se heurtent aux limites des ressources de la planète, phénomène sans exemple dans le cours de l'évolution naturelle depuis les origines. Cette accélération ne peut se poursuivre sans que se produise une rupture ou, peut-être, une profonde transformation des conduites collectives. André Lebeau examine les composantes sociales de ce phénomène dont la survenue est inévitable, même si l'échéance en est imprécise: à quelles déterminations l'humanité est-elle soumise par son héritage génétique pour affronter cette épreuve ? de quels outils culturels dispose-t-elle pour la contrecarrer ? quelles autres possibilités s'offrent à elle ? C'est avec le regard d'un observateur à distance que ces questions sont posées, celui d'un scientifique qui refuse de mêler le sentiment à sa réflexion et qui met délibérément de côté leur dimension éthique. Non qu'il la méconnaisse ou la méprise, mais il veut se borner à apprécier notre capacité de prévision et ses limites, les chances qu'une vision du futur soit partagée par les individus et qu'elle constitue le fondement de conduites collectives aptes à modifier le cours des choses. Les conclusions sont angoissantes ; elles se présentent comme les bases objectives dont l'action devrait s'inspirer.
Le théoricien génial qui, à l'aube du XVII? siècle, transforma l'objet de la recherche astronomique continuait à réfléchir à l'aide des vieux savoirs ésotériques:il voyait dans la sphère le symbole de la Trinité, il croyait en une âme du Monde, il justifiait l'efficace des aspects astrologiques et il intégrait tout cela dans ses hypothèses. On s'est empressé d'oublier sa démarche pour ne retenir que ses résultats.Or de telles idées ne paraissaient pas folles à ses contemporains. Derrière les mêmes choses, on ne vise plus les mêmes objets intellectuels qu'eux. On ne peut saisir quelles liaisons rationnelles présidaient aux inférences d'un Kepler si on ne se demande pas selon quelles catégories il conceptualisait son expérience.Un modèle théorique exprime toujours une idée datée du plausible. En remettant en question une vision trop étroitement positiviste de la démarche scientifique, le livre de Gérard Simon aide à comprendre avec quoi rompt la pensée classique et oblige à tenir l'enracinement culturel des sciences exactes pour une dimension incontournable de leur histoire.
Sommaire : Échinodermes - Stomocordés - Pogonophores - Tuniciers - Céphalocordés - Vertébrés, généralités et anatomie comparée - Paléontologie des vertébrés inférieurs - Poissons. Ouvrage collectif complété d'index et de tables
Pour apprendre en s'amusant : des réponses interactives à toutes les questions ! Soulève les rabats, déplie les pages... et découvre tous les secrets de la lumière !
Le second tome de la Zoologie est consacré aux arthropodes qui forment les quatre-vingts pour cent de la totalité de la faune. Les principales classes sont les arachnides, les scorpionides, les crustacés, les myriapodes et les insectes. Leur importance numérique et leur large répartition spatiale fournissent au chercheur un passionnant champ d'expérience.
Pour la seconde fois depuis 1945, la société française vit une sorte de révolution. Mais alors que dans le profond remodelage des Trente Glorieuses se déployait une modernisation dont les champs de force étaient clairement dessinés, la mutation actuelle déstabilise parce qu'elle apparaît éclatée et sans issue nettement perceptible. En contrepoint des grandes transformations économiques et institutionnelles, Pierre Veltz décrit ici ce basculement comme l'apparition d'un nouvel univers industriel, en s'attachant à ce qu'il appelle les " formes élémentaires " de la vie économique : nouvelles manières de travailler, de produire, d'innover, d'échanger. Ni la vague technologique ni la diffusion du nouvel esprit néo-libéral ne suffisent à rendre compte de ces changements, qui entrent en résonance avec de multiples facettes de la vie sociale, au travail comme dans les autres sphères de l'existence. Il s'agit bien de l'émergence d'un monde différent : un nouvel univers non seulement technique, mais moral, qui engendre une énorme anxiété, mais qui rencontre aussi des aspirations fondamentales de l'individualisme moderne, tels l'exigence d'autonomie et le désir de limitation des engagements. Une postface inédite revisite ces analyses, avec huit ans de recul, pour les ajuster et les étayer plus encore.
Il fut l'un des plus éminents savants de son époque. Il en est aujourd'hui l'un des plus méconnus. La figure de Pierre Simon Laplace (1749-1827) a dominé la vie scientifique en France pendant près d'un demi-siècle. Il a fait connaître à ses contemporains les ressorts de la mécanique céleste, les fondements du déterminisme de l'univers, les principes du calcul des probabilités. Et si la postérité l'a un peu oublié, elle n'a cessé cependant de méditer et de mettre à profit son enseignement. Roger Hahn redonne vie à l'itinéraire singulier de ce savant d'exception. Il retrace l'enfance, pieuse et obscure de ce fils d'un cultivateur du Pays d'Auge. Il suit ses premiers pas à 1'université de Caen, où Laplace devait bientôt abandonner les promesses de la religion pour les attraits de la science. Il décrit l'arrivée à Paris de ce jeune homme déjà prometteur : sa rencontre décisive avec l'illustre d'Alembert devenu son premier protecteur, son entrée précoce à l'Académie des sciences et, plus tard, sa longue et fructueuse collaboration avec Lavoisier avant que la guillotine ne les sépare. Enfin, il analyse à nouveaux frais l'oeuvre monumentale de cet esprit prolifique, dont il restitue l'évolution et donne à mesurer la portée. Laplace a traversé sans encombre les régimes et les époques dans une relative indifférence aux choses politiques, avec le seul souci de faire avancer la connaissance scientifique. Devenu un notable comblé d'honneurs, il incarne la figure du savant à l'âge des Lumières et des révolutions.
Les avancées accomplies par la science dans la compréhension des processus vitaux sont incontestablement extraordinaires. Cependant, la biologie est à peine plus proche aujourd'hui d'une théorie unifiée de la vie qu'elle ne l'était il y a cent ans. À la question de savoir comment sont formées les entités vivantes, il n'y a pas de réponse simple, affirme l'historienne et philosophe des sciences Evelyn Fox Keller. Les explications sont diverses, provisoires et partielles, de même que les critères selon lesquels on les juge.Dans le prolongement de son ouvrage Le Siècle du gène, l'auteur entreprend ici d'illustrer cette diversité explicative en examinant successivement les modèles, métaphores et machines qui, au XX? siècle, des cultures de synthèse de Leduc à la technologie informatique récente, ont largement contribué et contribuent encore à rendre compte du développement biologique, mais toujours sous une forme parcellisée. Qu'est-ce qui a valeur d'explication dans la pratique scientifique réelle? se demande-t-elle donc. À quelles conditions les biologistes se satisfont-ils d'un concept ou d'une observation? Quand peuvent-ils dire qu'ils ont compris?Toujours soucieuse de clarté, Evelyn Fox Keller développe avec audace des questions épistémologiques en s'adressant aussi à tous ceux qui ne font pas métier de la recherche, mais que les développements et le fonctionnement des sciences biologiques contemporaines ne peuvent qu'intriguer.
DVD/Multizones - Format 16/9 - Couleur - PAL. Durée totale : 53 mn 05 s