Apeirogon, n.m. :
Figure géométrique au nombre infini de côtés.
Rami Elhanan est israélien, fils d'un rescapé de la Shoah, ancien soldat de la guerre du Kippour ; Bassam Aramin est palestinien, et n'a connu que la dépossession, la prison et les humiliations.
Tous deux ont perdu une fille dans le conflit. Abir avait dix ans, Smadar, treize ans.
Passés le choc, la douleur, les souvenirs, le deuil, il y a l'envie de sauver des vies.
Eux qui étaient nés pour se haïr décident de raconter leur histoire et de se battre pour la paix.
Afin de restituer cette tragédie immense, ce conflit infini, et de rendre hommage à l'histoire vraie de cette amitié, Colum McCann nous offre une oeuvre totale à la forme inédite.
Venise, 1882. La belle et impétueuse Lou Salomé somme le Dr Breuer de rencontrer Friedrich Nietzsche. Encore inconnu du grand public, le philosophe traverse une crise profonde due à ses relations orageuses avec Lou Salomé et à l'échec de leur ménage à trois avec Paul Rée. Friedrich Nietzsche ou le désespoir d'un philosophe. Le Dr Breuer, l'un des fondateurs de la psychanalyse. Un pacte secret, orchestré par Lou Salomé, sous le regard du jeune Sigmund Freud. Tout est là pour une magistrale partie d'échecs entre un patient extraordinaire et son talentueux médecin. Mais qui est le maître ? Qui est l'élève ? Qui soigne qui ? Et c'est à une nouvelle naissance de la psychanalyse, intense, drôle et machiavélique, que nous convie Irvin Yalom.
Comment pouvait-on vivre jusque-là sans connaître les livres du docteur Irvin D. Yalom ? On se le demande. Ce n'est pas tous les jours que les livres de psychothérapie se lisent comme des romans. Geneviève Delaisi de Parseval, Libération.
« D'une guerre à un ouragan, d'un océan traversé à la montée des eaux : voilà un roman qui nourrit l'âme et le corps. » Viet Thanh Nguyen, auteur du Sympathisant, prix Pulitzer Lorsque la jeune Hýõng débarque à La Nouvelle-Orléans en 1978 avec ses deux enfants, comme tant d'autres boat people ayant fui le régime communiste, elle n'a ni argent ni travail et ne parle pas un mot d'anglais. Inquiète pour son mari resté au Vietnam, elle vit dans l'espoir qu'il les rejoigne un jour avant de comprendre qu'elle ne le reverra jamais. Si son fils aîné a la nostalgie du pays de ses origines et finit par rejoindre un gang vietnamien, le plus jeune veut être un parfait Américain, devenir écrivain et assumer son homosexualité. Tandis qu'au fil des années leurs différentes expériences de l'exil menacent de les éloigner pour toujours, l'ouragan Katrina s'approche, les forçant à trouver une nouvelle manière d'honorer les liens qui les unissent. Eric Nguyen est né en 1988 aux États-Unis dans une famille de réfugiés vietnamiens. Il est le rédacteur en chef de diaCRITICS et vit à Washington. La Solitude des tempêtes est son premier roman, et a été salué par Barack Obama comme l'un de ses livres préférés.« Une voix forte, et un roman puissant qui m'a totalement captivée. » Roxane Gay« Voilà exactement le genre de roman dont nous avons besoin aujourd'hui. » Kawai Strong Washburn, auteur d'Au temps des requins et des sauveurs« Eric Nguyen réussit à atteindre un équilibre rare : son roman est à la fois ample par son ambition, et envoûtant par son caractère profondément intime. » The New York Times« Un premier roman extraordinaire qui résonne profondément en nous. » Booklist
Lorsqu'à l'occasion d'un check-up de routine on découvre un mélanome sous son omoplate droite, Julius Hertzfeld comprend que ses jours sont comptés. Un an tout au plus, lui annonce son dermatologue. Julius, 65 ans, vit à San Francisco où il exerce la profession de psychothérapeute. Le premier moment d'angoisse surmonté, il décide de vivre ses derniers mois comme il a toujours vécu. Et s'interroge : a-t-il vraiment réussi à aider ses patients ? Qu'est devenu par exemple Philip Slate, qu'il considère comme le grand échec de sa carrière ? Les retrouvailles avec Slate, devenu lui aussi psychothérapeute, se soldent par un marché : Julius accepte de superviser la carrière de Philip, à la condition que ce dernier suive sa thérapie de groupe pendant six mois. Au coeur de ce voyage où chacun cherche un sens à la vie, Schopenhauer, penseur du détachement et précurseur de la psychanalyse, dont Irvin Yalom nous retrace la vie.
Paris, été 1981.
Après avoir réchappé d'un camp de rééducation, Vo Danh (l'homme sans nom, l'espion, l'agent double à la solde des communistes, héros et narrateur du Sympathisant) atterrit à Paris en même temps qu'une cohorte de réfugiés vietnamiens. Il est accompagné de Bon, son frère de sang, toujours aussi résolument anti-communiste (et ignorant de la double identité de Vo Danh).
Tous deux logés dans le 11ème arrondissement de Paris, ils se lancent à l'assaut de la capitale bien décidés à faire leur trou et surtout à se remettre de leurs émotions. Hélas, Le Boss, leur seul contact à Paris, n'est autre qu'un trafiquant notoire qui leur offre en guise de job, de devenir ses hommes de main, chargés de régler leur compte aux mauvais payeurs et autres resquilleurs. Bien trop sensible pour supporter toute cette violence, Vo Danh propose au Boss de se lancer dans un trafic de cannabis auprès des intellectuels de gauche et autres philosophes marxistes. Un business plus tranquille et plus lucratif.
Du moins le croit-il, car très vite, il se retrouve au coeur d'une brutale lutte de territoire entre dealers algériens. Et comme si tout cela ne suffisait pas, Bon et lui apprennent une incroyable nouvelle : l'homme masqué, leur tortionnaire au camp de rééducation, serait lui aussi à Paris et occuperait un poste important à l'ambassade du Vietnam.
Pour Vo Danh qui pensait couler des jours heureux à Paris, boire des crèmes en terrasse tout en se goinfrant de croissant, les ennuis ne font que commencer...
Avril 1975, Saïgon est en plein chaos. À l'abri d'une villa, entre deux whiskies, un général de l'armée du Sud Vietnam et son capitaine dressent la liste de ceux qui pourront quitter le pays par les derniers avions. Mais ce que le général ignore, c'est que son capitaine est un agent double au service des communistes. Arrivé en Californie, tandis que le général et ses compatriotes exilés tentent de recréer un petit bout de Vietnam sous le soleil de L.A., notre homme observe et rend des comptes dans des lettres codées à son meilleur ami resté au pays. Dans ce microcosme où chacun soupçonne l'autre, notre homme lutte pour ne pas dévoiler sa véritable identité, parfois au prix de décisions aux conséquences dramatiques. Et face à cette femme dont il pourrait bien être amoureux, sa loyauté vacille...
Étincelant et provocateur, un roman d'une grande honnêteté sur une femme au crépuscule de sa vie, prête à en faire le bilan. Une oeuvre lumineuse, portée par le style remarquable de celle que Salman Rushdie considère comme « une des plus grandes autrices de notre temps ».
À quatre-vingt-un ans, Lilia a enterré trois maris, élevé cinq enfants et vu naître dix-sept petits-enfants. L'heure est venue de vivre un peu pour elle. Et de se plonger dans un livre qui l'intrigue : le journal d'un certain Roland Bouley, un auteur resté obscur mais qui occupe une place particulière dans son existence.
Et pour cause, Lilia l'a connu en 1945, quand Roland était vaguement en poste aux Nations unies. Quand ce séducteur invétéré papillonnait de l'une à l'autre en promettant le mariage à toutes. Quand Lilia vivait dans une ferme avec son père veuf et ses nombreux frères et soeurs. Elle avait seize ans, elle était vive et délurée. Elle voulait échapper à sa vie, et Roland est arrivé.
Aujourd'hui, Lilia est curieuse de découvrir le journal de celui qu'elle n'a jamais oublié. De découvrir aussi ce que ce journal dit de sa vie à elle, de la vie qu'ils auraient pu avoir et de la vie qu'elle a menée, malgré tout...
« J'avais commencé à «hiberner» tant bien que mal à la mi-juin de l'an 2000. J'avais vingt-six ans. Très vite, j'ai pris des cachets à haute dose et je dormais jour et nuit, avec des pauses de deux à trois heures. Je trouvais ça bien. Je faisais enfin quelque chose qui comptait vraiment. Le sommeil me semblait productif. ».
Jeune, belle, riche, fraîchement diplômée de l'université de Columbia, la narratrice de ce roman décide de tout plaquer pour entamer une longue hibernation en s'assommant de somnifères. Avec les tribulations de cette Oblomov de la génération Y qui somnole d'un bout à l'autre du récit, Ottessa Moshfegh s'attaque à sa manière, lucide et pleine d'humour, aux travers de son temps.
Dans « Élévation », Ottessa Moshfegh brosse le portrait d'une jeune professeure aux habitudes révoltantes et, dans « Monsieur Wu », celui d'un vieux voyeur esseulé qui prend son courage à deux mains pour aborder la femme nichée au creux de ses fantasmes. « Un meilleur endroit » met en scène une petite fille convaincue qu'elle vient d'un autre monde et qu'elle doit tuer la bonne personne pour pouvoir y retourner...
Les héros des nouvelles subversives et implacables rassemblées dans Nostalgie d'un autre monde ont tous un point commun : ils ont pris un mauvais virage. Instables, pétris de défauts et d'incertitudes, ils expérimentent le désir, l'obsession, la solitude, l'amour et l'échec, tout en aspirant à se reconnecter au monde qui les entoure.L'écrivaine américaine confirme son talent d'observatrice de nos modes de vie contemporains, de la solitude et de la mélancolie qui en découlent. Lire.Une réflexion abrupte sur le vide de notre condition humaine. Les Échos.Nouvelles traduites de l'anglais (États-Unis) par Clément Baude.
Psychanalyste reconnu, Ernest Lash est en proie à un doute : en se montrant plus proche de ses patients, la thérapie serait-elle plus efficace ? Lorsque la séduisante Carol Leftman vient solliciter son aide, il pense avoir trouvé la patiente idéale - sauf que Carol a un tout autre projet : le piéger.
William Drever, un comptable sans histoires, vient d'être condamné pour le meurtre de trois femmes. Après plus de vingt ans de mariage, son épouse Carol est sous le choc. William est coupable, cela ne fait de doute pour personne. Il s'est défendu sans conviction, il n'a pas fait appel. Pour sa famille, désormais, c'est comme s'il avait cessé d'exister. L'homme qu'ils ont connu n'est plus. Alors que Carol essaie tant bien que mal de reprendre une vie normale, une certaine Ruth Linley cherche à la contacter. Avec une nouvelle stupéfiante à propos de William. Qui va conduire les siens à reprendre l'enquête pas à pas, à la recherche des pièces manquantes.
John Wainwright était l'un des auteurs de chevet de Simenon. À la lecture de ce livre, on comprend aisément pourquoi. On retrouve en effet chez l'écrivain anglais tout ce qui nous charme chez l'auteur des Maigret : un don incomparable pour les portraits de personnages complexes, englués dans leur vie quotidienne, une attention sans pareille au facteur humain, alliés à un sens de l'intrigue phénoménal.
Par une froide nuit d'octobre, la jeune Ashley Cordova est retrouvée morte dans un entrepôt abandonné de Chinatown. Même si l'enquête conclut à un suicide, le journaliste d'investigation Scott McGrath ne voit pas les choses du même oeil.
Alors qu'il enquête sur les étranges circonstances qui entourent le décès, McGrath se retrouve confronté à l'héritage du père de la jeune femme : le légendaire réalisateur de films d'horreur Stanislas Cordova - qui n'est pas apparu en public depuis trente ans. Même si l'on a beaucoup commenté l'oeuvre angoissante et hypnotique de Cordova, on en sait très peu sur l'homme lui-même. La dernière fois qu'il avait failli démasquer le réalisateur, McGrath y avait laissé son mariage et sa carrière. Cette fois, en cherchant à découvrir la vérité sur la vie et la mort d'Ashley, il risque de perdre bien plus encore...
Jouant avec les codes du thriller, incluant dans son récit des documents, photographies, coupures de journaux ou pages web, Pessl nous entraîne dans une enquête vertigineuse autour de Stanislas Cordova et de sa fille, deux êtres insaisissables attirés par l'horreur et le mal.
L'inventivité de l'auteure et son goût indéniable pour les pouvoirs de la fiction font penser tour à tour à Paul Auster, Georges Perec, ou Jorge Luis Borges. Avec son style maîtrisé et ses dialogues incisifs, ce roman, sous l'apparence classique d'un récit à suspense, explore la part d'ombre et d'étrangeté tapie au coeur de l'humain.
Dans la tradition des «hobos» empruntant illégalement des trains de marchandises pour des destinations aléatoires, William T. Vollmann parcourt les États-Unis, en compagnie de son ami Steve Jones, à la recherche du Grand Partout. Une odyssée initiatique au sein de la décourageante Amérique de Bush.
New York, 2006. Quatre homicides sont commis en quinze jours, selon des modes opératoires très différents. Seul John Costello, documentaliste inépuisable sur les tueurs en série, voit un lien entre eux. Il a en effet découvert que chacun des meurtres a été perpétré à une date anniversaire, celle d'un célèbre crime exécuté par un serial killer, d'après une procédure rigoureusement identique. Épaulé par Ray Irving, détective au NYPD, et Karen Langley, journaliste au City Herald, John va se livrer à la traque de cet assassin très particulier.
Ellory poursuit son exploration du mal américain, interrogeant cette fois notre fascination pour les monstres.
Un opus terrifiant qui explore le narcissisme du serial killer, au-delà du bien et du mal. Valérie Gans, Figaro Madame.
Un roman de la meilleure veine.Hubert Lizé, Le Parisien.
Outre un suspense diabolique, une leçon sur la nature humaine. Jean-Louis Debré, Le Point.
Dans un pays où tout était affaire de possessions, nous ne possédions rien d'autre que nos histoires.
Vietnamiens, ils ont fui le communisme à la fin des années 1970 pour s'exiler de l'autre côté du Pacifique, en Californie. Ils vivent entre deux rives, entre pays d'adoption et pays de naissance, pas encore Américains, plus tout à fait Vietnamiens. Certains sont figés dans le passé, hantés par les fantômes, effarés par l'hédonisme occidental ; d'autres veulent aller de l'avant, pour eux, pour les enfants, pour la possibilité d'une autre vie. Pour n'être plus simplement des réfugiés. Auteur du retentissant Sympathisant, Viet Thanh Nguyen livre un recueil de nouvelles d'une justesse, d'une acuité et d'une élégance peu communes, et offre sa voix à tous les déracinés.
Washington. Quatre meurtres aux modes opératoires identiques. La marque d'un serial killer de toute évidence. Une enquête presque classique donc pour l'inspecteur Miller. Jusqu'au moment où il découvre qu'une des victimes vivait sous une fausse identité. Qui était-elle réellement ? Et ce qui semblait être une affaire banale va conduire Miller jusqu'aux secrets les mieux gardés du gouvernement américain... Une fois encore, R. J. Ellory pousse le thriller dans ses retranchements. Entre Robert Littell et James Ellroy, sur un arrière-plan historique qu'il serait criminel de divulguer ici, il imagine une intrigue magistrale, qui plonge au coeur du système politique américain.Par l'auteur de Seul le silence et de Vendetta.
Thomas Bishop avait dix ans quand il a tué sa mère. Retrouvé au pied du poêle, un bout de chaircarbonisé à la bouche, il a passé quinze ans en institut psychiatrique. Là, il a appris. A mentir. Acacher. Mais il est prêt. Le soir de son évasion, il pulvérise à la hache le crâne de son compagnon. On le croit mort. Il court les rues. Et c'est sous le nom de son malheureux partenaire qu'il terrorisera Los Angeles, Chicago, New York. Ses talents d'acteur, ses multiples identités, son visage d'ange jouent en sa faveur. Les filles sont retrouvées, une à une, massacrées. L'opinion s'offusque. On parle de rétablir la peine de mort dans plusieurs états. Les politiciens s'en mêlent, la mafia s'agite, la presse enquête. Parmi les journalistes, un nommé Adam Kenton fait des merveilles. Mais le monstre reste en liberté. Pour la société qui l'a créé et qui, aujourd'hui, souhaite sa mort, Bishop est l'homme à abattre. Le mal absolu. Son enfant...
Houston, Texas, 1996. Les élections municipales approchent, qui voient s'affronter Sandy Wolcott, actuelle district attorney du comté, et Axel Hathorne, l'ancien chef de la police. Pour la première fois, un Afro- Américain est sur le point de l'emporter grâce au soutien massif des habitants de Pleasantville, bastion de la middle class noire avec laquelle la famille Hathorne entretient des liens politiques et sociaux très étroits.
Alors que la campagne bat son plein, la jeune Alicia Nowell disparaît.
Au crépuscule de la ruée vers l'or, deux soeurs traversent les États-Unis avec les restes de leur père et un fusil pour tout bagage...
Lucy et Sam, filles d'immigrants chinois, sont désormais orphelines. Ma est partie depuis un moment, Ba vient de mourir dans la nuit. Les deux fillettes livrées à elles-mêmes entament alors un long périple au coeur d'une nature inhospitalière, peuplée d'individus agressifs et souvent racistes, à la recherche de l'endroit idéal pour enterrer leur père. L'une est raisonnable et avide de connaissances, l'autre arbore et assume une identité de garçon, refusant de se plier aux règles du monde. Très vite hors-la-loi dans un univers qui ne veut pas d'elles, Lucy et Sam vont se confronter au rêve amer de l'Ouest américain, portées par leur imaginaire où se mêlent tigres et bisons géants.
Louisiane, 2009. La plantation de Belle Vie a été transformée en parc d'attractions historique, témoignage d'une époque révolue.
Mais à Belle Vie comme partout en Amérique, à côté de ce passé reconstitué et souvent mythifié, l'histoire suit son cours. Les champs de canne à sucre appartiennent aujourd'hui au groupe Groveland Farms, qui cherche à s'agrandir et remplace les employés locaux par des immigrés clandestins.
Un matin, le corps d'une jeune femme est retrouvé près de la clôture de la propriété, la gorge tranchée.
Pour Caren Gray, responsable du domaine, c'est le début d'une plongée dans les eaux troubles du présent, mais également dans les secrets du passé : Belle Vie, malgré les efforts pour passer sous silence la réalité de son histoire, s'est bâti sur le sang, la violence et l'exploitation...
Quand la jeune Penny rencontre Maxwell, le PDG le plus puissant de la planète, c'est le début d'une quête sexuelle débridée et scientifique ! L'objectif d'Orgasmus Maxwell ? Développer une gamme de sextoys féminins révolutionnaires. Cobaye voluptueuse, Penny connaît enfin l'orgasme. Seulement les intentions du milliardaire ne sont pas si nobles... Que les dieux tantriques viennent en aide à Penny !
Jay Porter emmène sa femme faire un tour en bateau sur la rivière. Mais la douceur de cette soirée en amoureux vole en éclats lorsqu'ils entendent des cris et des coups de feu. Sans vraiment réfléchir, Porter se jette à l'eau pour sauver une jeune Blanche de la noyade. Nous sommes à Houston, Texas, en 1981 ; Jay Porter est noir, avocat, ancien militant pour les droits civiques et ne veut surtout pas d'ennuis...
«Inspiré pour partie par une histoire vraie, Marée noire - premier roman de l'Américaine Attica Locke - révèle une romancière surdouée, qui n'a pas peur des sujets ambitieux.» Baptiste Liger, Lire
Aux Etats-Unis, les Noirs représentent 6% de la population et 40% des victimes de meurtres. Un jeune Noir a 15 fois plus de risques de se faire assassiner qu'un Blanc. Dans certains ghettos de Los Angeles, le taux de mortalité des Afro-Américains avoisine celui des GI américains en Irak. Et si la communauté noire n'était pas victime d'une trop grande sévérité de la justice, mais au contraire, d'un laxisme qui entretient le cercle vicieux de la violence ? C'est la conclusion de la journaliste Jill Leovy.
Après des années passées à recenser les meurtres à Los Angeles, et à naviguer aux côtés des unités d'homicide du LAPD, Jill Leovy nous offre un travail d'investigation monumental et nous emmène dans les rues, à l'intérieur des maisons et dans la vie d'une communauté ravagée par une épidémie d'homicide.
À travers l'histoire captivante d'un meurtre en particulier - un jeune afro-américain, Bryant Tennelle, abattu un soir de printemps sans raison apparente - et de son enquête par un des rares policiers à continuer de s'engager alors que le système démissionne, John Skaggs - elle révèle les véritables origines d'une telle violence, démonte les mythes et les idées reçues et montre que la seule façon d'inverser le cycle de la violence est avec la justice.
Le Dr Paul Allen, rhumatologue réputé, mène une paisible existence dans le Connecticut avec sa deuxième femme et leurs jumeaux. Un beau soir, il apprend par la télévision que Jay Seagram, le candidat démocrate à l'élection présidentielle et l'espoir de tout un peuple, vient d'être abattu au cours d'un meeting à Los Angeles. La police a immédiatement arrêté l'assassin. Et cet assassin n'est autre que Daniel, son fils aîné, né d'un premier mariage, dont il était sans nouvelles depuis longtemps.
Paul Allen ne veut pas croire à sa culpabilité et se sent dès lors investi d'une mission : rétablir la vérité et sauver Daniel, l'enfant un peu égaré, à la fois doux et étrange, qu'il n'a sans doute pas assez aimé. Commence alors pour lui un long périple où, de fausses pistes en désillusions, il devra reconstituer les derniers mois de la vie de Daniel et affronter son passé...