Comment a-t-il été possible de construire la Sécurité sociale en 1946 dans un pays où la population dépendait de tickets de rationnement pour se nourrir alors qu'aujourd'hui nous ne serions pas capables de l'étendre dans un pays qui a rarement été aussi riche ? Ce livre propose une histoire des transformations de la protection santé en France de 1789 à nos jours, à travers le prisme des conflits qui l'ont façonnée. Au cours de la Révolution de 1789, alors que les débats sur la place de l'État et du capital dans la protection santé se déroulent dans des termes très contemporains, l'État refuse de procéder à des réformes d'envergure. Les mutuelles naissent alors comme forme d'auto-organisation malgré les interdits et la répression. Par crainte de leurs velléités révolutionnaires, l'État se réapproprie l'esprit des mutuelles par une série de loi à partir de 1852. C'est avec la Première Guerre mondiale que naît véritablement l'État social : la conduite et les conséquences de cette « guerre totale » renforcent le rôle de l'État dans la société, et son besoin de prendre soin comme de contrôler la population. L'État social en France n'est pas le produit de la bienveillance parlementaire mais celui de la guerre. Après 1945, deux logiques en germe depuis un siècle s'affrontent directement : d'un côté, des militants cégétistes issus de la Résistance mettent en place en quelques mois un système de sécurité sociale autogéré par les intéressés, dans la tradition de la « Sociale » initiée par la Commune de Paris ; de l'autre, dès 1946, l'État cherche à mettre la main sur la « Sécu » contre le pouvoir populaire. Bientôt, il va modifier les principes de l'institution - de « chacun cotise selon ses moyens et reçoit selon ses besoins » à « chacun paye selon ses moyens et reçoit selon son niveau de risque ». Au gré des réformes, l'État social renforce un capitalisme politique où la proximité entre élites politiques et économiques impose des politiques souvent en contradiction avec les aspirations populaires. Si les dépenses de santé ne baissent pas, elles sont de plus en plus contraintes (nouvelle gestion publique) et changent de nature. Au nom de la lutte contre les déficits - c'est l'invention du « trou de la Sécu »-, la politique de ciblage des dépenses vers les plus pauvres et les plus malades ouvre un espace pour l'épanouissement des alliés politiques de l'État (médecine libérale, complémentaires santé) et pour le capital (cliniques, industrie pharmaceutique). La pandémie a mis en lumière toute l'absurdité de ces évolutions et l'impérieuse nécessité reprendre le pouvoir sur la sécurité sociale.
En mars 2020 la santé est devenue notre première et unique priorité. Du jour au lendemain, le « quoi qu'il en coûte » devenait la nouvelle devise républicaine et annonçait des lendemains qui chantent pour les soignant.es et les soigné.es.
Mais alors que l'on nous promettait un monde d'après où le bien-être des populations serait la nouvelle boussole, force est de constater que jamais notre vision politique de la santé publique n'a été aussi faible. À un point tel qu'on en vient à s'interroger sur l'avenir de la discipline que constitue la médecine.
??On s'est toujours émerveillé devant ces enfants qui ont su triompher d'épreuves immenses et se faire une vie d'homme, malgré tout. Le malheur n'est jamais pur, pas plus que le bonheur. Un mot permet d'organiser notre manière de comprendre le mystère de ceux qui s'en sont sortis. C'est celui de résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit de l'adversité. En comprenant cela, nous changerons notre regard sur le malheur et, malgré la souffrance, nous chercherons la merveille. B. C.
Nous sommes tous, un jour ou l'autre, des usagers du système de santé. En tant que patient, accidenté ou malade, mais aussi en tant que citoyen qui, via les cotisations sociales, finance cette grande machine solidaire. Pour la comprendre, il est nécessaire de connaître l'envers du décor, car derrière la scène, les discours, il y a des enjeux de pouvoir, d'argent et des intérêts divergents.
Ce livre, parfaitement renseigné car écrit par l'un des meilleurs spécialistes du sujet, lève le voile. Sans tabous.
Il offre aussi une série de solutions, concrètes, applicables tout de suite pour sauver notre système de santé. Un enjeu vital.
Tous les matins, Léo, onze ans, part pour l'école avec la boule au ventre. Ses notes baissent. Il dort mal. Depuis six mois, ses camarades l'humilient. Il est victime de harcèlement.
Moqueries, brimades, coups, racket, insultes ou photos compromettantes postées sur les réseaux sociaux... Le harcèlement scolaire, longtemps nié ou considéré comme un rite de passage, se révèle pourtant lourd de conséquences. Combien d'adolescents ont cru ne trouver d'autre échappatoire que dans le suicide ? Combien d'enfants le « jeu du foulard » a-t-il tués ?
Dans la cour de récréation comme sur Internet, le phénomène a pris une ampleur inquiétante. Dysfonctionnement du groupe, climat scolaire détérioré, intolérance, défaut d'empathie : les causes en sont multiples. Mais le docteur Catheline entend réaffirmer qu'il n'est pas une fatalité et fournit ici des clés essentielles pour sortir de cette spirale infernale.
Le rôle de l'industrie agroalimentaire dans la production des normes sanitaires est bien connu, comme par exemple lors du rejet d'amendements à la loi Agriculture et alimentation (dite Egalim) visant à équilibrer les relations avec les agriculteurs et à promouvoir une alimentation saine et durable. Cependant, ce rôle est rarement compris dans toute sa complexité et toutes ses ramifications, bien plus invisibles et prégnantes que l'on pourrait le croire. L'agro-industrie prend en effet le contrôle de la politique nutritionnelle qui devrait être du ressort de l'État, en prenant en main, d'abord la recherche, ensuite la formation et la mise à l'agenda de toute forme de politique publique dans ce domaine. Elle maîtrise la production d'informations, y compris scientifiques, elle se construit une image positive en participant à toutes sortes d'associations, d'événements, de financements de recherches et d'expertises, etc. Loin d'être une simple affaire de comportements individuels, de conflits d'intérêt des scientifiques, de cynisme des industriels ou de faiblesse morale des politiques, la prégnance des intérêts économiques est ici systémique. Ce livre montre qu'elle est le produit du travail de longue haleine d'une multitude d'organisations et de professionnels, dont c'est le métier. Leur travail façonne les espaces d'intervention des experts et des décideurs. L'industrie agroalimentaire fait prévaloir ses points de vue et intérêts en s'immisçant dans des espaces scientifiques, politiques et philanthropiques. L'enquête sociologique présentée dans ce livre offre - pour la première fois en France - une vision d'ensemble des interventions mises en oeuvre par l'agro-industrie, en décrivant par le menu les différents types de stratégies, leurs supports organisationnels et humains, ainsi que les espaces sociaux qui en sont le produit. Ces résultats permettent de se faire une idée plus juste de la place des intérêts économiques dans la décision publique en matière d'alimentation et de nutrition, et dans une certaine mesure de s'en prémunir.
Enfin une approche thérapeutique bienveillante qui prend en compte toutes les dimensions de l'être !
L'anorexie mentale est la maladie psychiatrique la plus mortelle. La boulimie est très peu diagnostiquée et traitée. Ce constat d'échec des soins est d'autant plus alarmant que le nombre de personnes touchées augmente.
Ce livre permet de regarder au-delà de ce que la maladie donne à voir. Il propose un traitement global des enjeux psychologiques, diététiques et corporels. Il revient également sur les idées reçues les plus courantes qui pérennisent les incompréhensions et l'isolement des personnes qui en souffrent.Il est destiné à toutes celles et ceux qui cherchent une trajectoire de soin individualisée, dans une démarche décentrée des obsessions du poids et de l'assiette. Il s'adresse évidemment aux soignants, proches et aidants qui souhaitent mieux comprendre et accompagner les personnes concernées par l'anorexie et la boulimie
Essentiel dans notre société vieillissante, l'aide à domicile est un secteur en souffrance. Bas salaires, pénibilités physiques et psycho-sociales, faible reconnaissance...
Si le secteur a profondément changé depuis vingt ans, les conditions de travail et d'emploi ont peu évolué. Tandis que les employeurs peinent à recruter pour un métier qui exige formation et expérience, est-il raisonnable de le considérer encore comme un débouché privilégié pour des personnes non qualifiées ? Pourquoi ce métier est-il tellement malmené?
En analysant les blocages qui empêchent ce secteur crucial de près de 600 000 salarié.es de sortir de cette situation préoccupante, et notamment les incohérences des politiques publiques, cet ouvrage dessine les pistes qui permettraient de changer radicalement la donne.
Ce livre donne la parole à des parents d'adultes ayant un handicap, sans édulcorer ni dramatiser. Ils y racontent l'épuisement, la colère, mais aussi les joies, le respect et l'amour pour leurs enfants, les relations avec les professionnels, le combat pour trouver une place et le regard que pose la société sur le handicap.
Ici, ce ne sont pas des professionnels qui parlent des parents, mais des parents qui parlent d'eux-mêmes, de ce qu'ils vivent au quotidien auprès de leurs enfants adultes ayant un handicap et dont on entend si peu parler. Le livre dit le fil de la vie, la recherche d'une place, les relations avec les indispensables professionnels, avec les médecins. Il dit aussi l'aide des amis et la solitude, la peur, la joie, les changements de regards et les difficultés qu'a le monde pour faire une vraie place pour leurs enfants. Il pose la question du rôle et des besoins de ces « aidants » et met en évidence les mesures concrètes qu'ils attendent.
« Vous, malades de Lyme, devez témoigner ! » dit un médecin à Marie Félix. Une étrange et violente polémique règne autour de cette maladie. Nous la découvrons comme Marie elle-même l'a découverte : au fil de ses consultations souvent surnaturelles auprès des spécialistes, puis à travers leurs interviews qu'elle a réalisées, deux années plus tard.
La « guerre du Lyme » n'est pas qu'une guerre d'idées : certains médecins risquent gros à la mener.
Est-elle le reflet d'une médecine occidentale en crise ? Marie, malade au long cours, s'en est détachée. Son chemin thérapeutique l'a conduite des recommandations officielles à la médecine alternative puis à une médecine non-occidentale. Depuis deux ans elle renaît.
Un livre étonnant, courageux, plein d'espoir.
Jérôme Bonnemaison réalise son troisième essai, après avoir écrit de nombreuses critiques d'ouvrages. Il a originalement tenté de définir « une ligne de conduite » politique pour la petite enfance », les ouvrages se penchant auparavant sur les techniques d'accueil.
Il a ensuite dessiné dans un essai les contours d'un nouveau modèle de démocraties, « la société délibérative ». Après avoir constaté que nombre de travailleurs du social, au sens large, ressentaient une profonde crise de sens, il se demande ici, sans ambages, si le travail social n'est pas promis à l'extinction ou l'absurde. Ou plutôt s'il est encore possible de l'exercer, comme activité utile et épanouissante.
En s'appuyant en particulier sur la pensée de Karl Polanyi sur la société de marché, et sur une critique du néo taylorisme, il éclaire cette crise, en puisant exemples et témoignages dans tous domaine. Il propose un scenario de sortie de crise qui articule le travail social, repensé comme de nature politique, avec les politiques de parentalité, et un modèle nouveau de plein emploi, seul chemin pour redonner vitalité aux politiques sociales et enthousiasme à ceux qui les concrétisent.
Cet ouvrage se veut un livre de référence à destination des professionnels afin qu'ils puissent utiliser la communication signée (signes issus de la Langue des Signes Française).
Le principe est d'associer un signe à un mot qui revient régulièrement dans le quotidien de l'enfant et dont il pourrait avoir besoin pour communiquer. L'enfant qui n'a pas encore acquis la parole (par son âge, une difficultés ou un retard de langage) a des besoins qu'il ne peut pas toujours exprimer clairement. C'est alors par les pleurs qu'il va extérioriser un besoin et parfois, suivant son âge, par des comportements inappropriés.
L'acquisition de la communication signée se fait plus rapidement que celle du langage oral : vers 7-8 mois, l'enfant est capable de reproduire sciemment certains gestes. De plus, le signe peut venir soutenir ou pallier le langage oral lors de difficultés d'oralisation. Le fait d'être compris plus facilement positionne l'enfant dans un contexte de sécurité affective et diminue la frustration issue de l'incapacité à s'exprimer.
Pendant dix ans, David Blough a parcouru les quatre coins du monde sportif. Pas celui que l'on voit sur nos écrans et qui déchaîne les passions des foules, ni celui des exploits, des médailles et des records, mais un sport qui change de nombreuses vies autour du globe. L'auteur nous emmène ainsi à la découverte d'initiatives qui créent des ponts entre des communautés divisées en Israël, d'actions favorisant l'égalité femmes-hommes au Brésil ou de programmes éducatifs en Afghanistan. Loin de la ferveur des stades et des plateaux télé, il existe un autre sport qui s'évertue à apporter des solutions et à favoriser l'accès à la connaissance, aux compétences sociales et la santé.
Dans ce nouveau livre, David Blough raconte ce que le sport peut offrir, ce qu'il est capable de produire au bénéfice des plus démunis. Il relate ainsi le parcours d'un nombre grandissant d'éducateur·rices, d'animateur·rices, d'enseignant·es et d'entraîneur·euses qui utilisent le sport pour influencer positivement le parcours de vie de milliers de personnes. Si les associations non lucratives et les entreprises sociales pionnières n'ont bien sûr pas à assumer seules la responsabilité de résoudre les problèmes sociaux, elles constituent un vivier d'innovations qui préfigure ce que le sport pourrait être demain.
Récit incarné et captivant, Le Sport des solutions nous emmène dans un tour du monde en neuf reportages, et nous montre à quel point le sport est un véritable laboratoire d'inventivité et de solidarité.
Le « je préférerais pas » de Bartleby n'est-il pas en train de se généraliser dans notre société ? Depuis une quarantaine d'années, les parents sont délégitimés pour mettre une limite à la toute-puissance infantile. Cela entraîne de nombreuses difficultés individuelles et collectives sur lesquelles Jean-Pierre Lebrun nous alerte et ouvre des voies à de nouvelles perspectives.
Jean-Pierre Lebrun lance une alerte : il existe un lien étroit entre la construction psychique individuelle et la dimension sociétale aujourd'hui largement tributaire de l'idéologie néolibérale. Il montre à quel point notre société en mutation n'a pas pris la mesure de la nécessité de mettre fin au fantasme de toute-puissance de l'enfant pour produire des citoyens responsables et non pas uniquement des consommateurs avides, pris toujours davantage dans des addictions. Le vivre ensemble dans nos démocraties s'en trouve ainsi mis en grande difficulté. Les impasses actuelles de la vie collective sont interrogées et illustrées par cette légitimité donnée à l'enfant comme à l'adulte d'énoncer, à l'instar du Bartleby de Melville, un « Je préfèrerais ne pas » par lequel celui qui l'énonce peut se soustraire à toute contrainte ou obligation, sans même avoir à la contester.
Après trois ans d'investigations, Victor Castanet livre une plongée inquiétante dans les secrets du groupe Orpéa, leader mondial des Ehpad et des cliniques. Truffé de révélations spectaculaires, ce récit haletant et émouvant met au jour de multiples dérives, bien loin du dévouement des équipes d'aidants et de soignants.
Trois ans d'investigations, 250 témoins, le courage d'une poignée de lanceurs d'alerte, des dizaines de documents explosifs, plusieurs personnalités impliquées...
Voici une plongée inquiétante dans les secrets du groupe Orpéa, leader mondial des Ehpad et des cliniques. Truffé de révélations spectaculaires, ce récit haletant et émouvant met au jour de multiples dérives et révèle un vaste réseau d'influence, bien loin du dévouement des équipes d'aidants et de soignants, majoritairement attachées au soutien des plus fragiles.
Personnes âgées maltraitées, salariés malmenés, acrobaties comptables, argent public dilapidé... Nous sommes tous concernés.
Univers bien plus complexe qu'on ne le croit, le monde de l'enfant est bien sûr fait de magie, d'insouciance, de naïveté... mais aussi de fragilité, de peurs, de doute et de culpabilité - sans parler d'une extrême réceptivité à ce qui se passe autour, dans la sphère des adultes -. Sommes-nous assez vigilants, par exemple, aux propos tenus « entre grandes personnes » devant des enfants, y compris des bébés, aux oreilles écarquillées ? Certaines phrases qui se veulent anodines voire amusantes ou rassurantes, peuvent parfois s'avérer angoissantes ou terrorisantes pour les enfants qui les entendent au premier degré.
Enfants et adultes relèvent de deux mondes qui interfèrent, à la fois proches et différents. Chacun apporte à l'autre ce qu'il est, pour un équilibre à trouver dans le respect.
Journaliste, médecin, écrivain, pédagogue, Janusz Korczak (1878-1942), déjà préoccupé dans sa jeunesse par le sort des plus petits, a dédié sa vie aux droits des enfants.
Pendant trente ans, il dirige La Maison de l'orphelin, un établissement pilote historique organisé en république, doté d'un parlement, d'un tribunal et d'un journal. En parallèle, il écrit pour la littérature jeunesse, dont le grand classique Roi Mathias 1er.
La « santé publique » constitue d'abord un objectif politique, celui de préserver et d'élever le niveau de santé des populations. Elle s'appuie sur l'analyse des phénomènes de santé pour identifier et maîtriser les facteurs de risques. Elle s'applique au travers de politiques publiques et grâce à l'action de professionnels et d'intervenants variés : médecins, mais aussi éducateurs, économistes, ingénieurs... Comment se définit et s'articule une politique de santé ? Quels sont les rôles respectifs de la promotion de la santé, de la prévention, de la sécurité sanitaire et des soins ? Des premières mesures hygiénistes à la Covid-19, de l'indispensable sécurité sanitaire à l'utopie d'une santé parfaite, cet ouvrage permet d'appréhender toutes les dimensions, tous les enjeux et toutes les ambitions de la santé publique, mais aussi tous les débats qu'elle suscite.
L'hypnose est un état qui présente de nombreux bénéfices en santé, dans le cadre d'une relation thérapeutique ou de bien-être. Cette hypnose prend place dans un espace, un lieu que l'on souhaite propice au travail engagé : il doit être inspirant, sécurisant et tranquille. La finalité ? Que l'hypnose mobilise à la fois une imagination créative et tout le champ des perceptions sensorielles, mises au service d'une meilleure inscription dans la réalité, ou d'une modification de cette dernière pour viser un meilleur équilibre en santé. Dans ce contexte, les huiles essentielles peuvent être un atout puissant. Elles sont susceptibles de potentialité les effets de l'hypnose, mais aussi d'orienter son travail en stimulant toute une expérience au plus proche des différents sens.
Préface du Dr. Tolotra Andriamparany, épidémiologique pour l'OMS et Président d'Aromathérapie Sans Frontières
Cette recherche d'anthropologie historique traite de pratiques artistiques, de thérapies par l'art et de représentations artistiques de personnes handicapées ou malades mentales. Des histoires présentées sous la forme de tableaux mettant en scène le handicap et la folie sont interrogées en référence à la sémiologie (Roland Barthes).
L'auteur propose un parcours historique constitué de séquences allant du paléolithique supérieur à nos jours. Il explore en quoi les représentations artistiques témoignent de la vie d'hommes et de femmes avec un handicap ou une maladie mentale, de leurs souffrances, des accompagnements et des soins dont ils sont l'objet. Le cinéma, la littérature et les arts plastiques sont convoqués en tant que témoignages et représentations du handicap et de la folie. En quoi modifient-ils le regard que la société porte sur ces derniers ? Contribuent-ils à construire une société plus inclusive ?
Un guide écrit à partir des questions et des besoins concrets des familles et des personnes en situation de handicap, recensées par la plate-forme téléphonique de l'APAJH.
- Quelles aides financières ? Quels allègements fiscaux ?
- Quel accueil pour l'enfant de moins de 6 ans ? Quelle scolarisation pour l'enfant ou l'adolescent ?
- Quel statut pour le travailleur handicapé ? Quelles formations professionnelles ?
- Quelles structures d'hébergement ? Quelles obligations en termes d'accessibilité ?
- Quels droits et quelles libertés pour la personne majeure protégée ?
12 millions de personnes méritent bien un livre... Sophie Cluzel, la secrétaire d'État aux Personnes handicapées, a interrogé, pendant un an, des personnalités autour d'un thème méconnu lié au handicap.
Claude Chirac parle pour la première fois de son rôle auprès de sa famille, et de l'interrogation que génère ce soutien : qui aide les aidants ? Le chef Yannick Alléno se confronte à la question du recrutement des personnes handicapées. L'athlète Marie-Amélie Le Fur raconte la féminité lorsque le corps porte la trace d'un accident.
Gilbert Montagné rit de la technologie, qui complique parfois la vie au lieu de la simplifier. Le philosophe Alexandre Jollien interroge le rejet que suscite trop souvent le handicap. Dominique Farrugia tempête contre la galère d'un fauteuil roulant dans une ville. Le rappeur Gringe évoque la fratrie face à la différence. Marc-Olivier Fogiel répond au reproche concernant la faible présence des personnes handicapées dans les médias. Éleonore Laloux révèle son quotidien de première élue trisomique de France, à Arras. Damien Seguin, 6e au Vendée Globe, démontre que l'impossible se réalise avec une seule main.
Tahar Ben Jelloun aborde le lien père-fils qui se réinvente lorsque l'enfant a des besoins spécifiques Face-à-face ou tête-à-tête, débat ou confidence, Sophie Cluzel mène ces entretiens avec la conviction que le collectif gagnera à inclure le particulier. Un autre visage du handicap se dessine. Celui de la force.
Tous les bénéfices du livre seront reversés au programme Vie sociale et citoyenneté des personnes handicapées de la Fondation de France.
Www.fondationdefrance.org
Un couple avec un enfant se sépare, où l'enfant va-t-il habiter ? Quelles modalités de garde envisager pour l'enfant né d'un « non couple », c'est-à-dire de parents qui n'ont jamais vécu ensemble, situation encore plus complexe ? Comment comprendre qu'un enfant de parents séparés refuse tout contact avec un des deux parents sans recourir au concept simpliste et erroné de syndrome d'aliénation parentale qui aboutit à des décisions catastrophiques ? L'enjeu est de taille car des réponses inadaptées à ces interrogations peuvent générer des troubles psychologiques ou y participer.
Ce livre, écrit à partir des travaux scientifiques récents sur ces sujets et d'une longue expérience clinique, apporte des repères précis, différents de certaines réponses « convenues » actuelles, afin de protéger le développement affectif des enfants dans de tels contextes. Il est destiné aux parents, professionnels de l'enfance, psychologues, pédopsychiatres, éducateurs, enquêteurs sociaux, juges, avocats.