Dominique Farrugia, l'un des fondateurs du célèbre groupe comique Les Nuls, producteur de plus de 25 films, ancien PDG de Canal +, vit avec une sclérose en plaques depuis trente ans.
Souvent sollicité par les médias pour s'épancher sur le sujet, il avoue ne pas aimer se livrer, toucher à l'intime ou être le malade de service.
Dans ce livre, il décide de tomber le masque et de nous raconter l'enfer du décor. Sa vie avec la maladie, ce qu'elle lui a enlevé et ce qu'elle lui a apporté.
À ceux qui croient que notoriété rime avec facilités, il confie sans pudeur, son histoire ponctuée de douleurs, d'instants émouvants ou hilarants, et aussi de rencontres inoubliables.
Mais ce livre n'est pas que ça, il est aussi un gros coup de gueule contre les politiques pour qu'enfin, les handicapés soient considérés.
.L'été dernier, Michel Drucker éprouve un coup de fatigue. Une forte fièvre s'installe. En quelques jours, son état se dégrade. Il est admis d'urgence à l'Hôpital européen Georges-Pompidou. Un germe, un streptocoque, attaque sa valve mitrale. Michel Drucker bascule dans le dédale éperdu des maladies cardiaques graves. Les complications s'accumulent. Sa vie est en jeu. En pleine pandémie, l'hôpital se referme sur lui pour plusieurs mois, dans l'isolement, l'incertitude, l'épuisement, l'angoisse...
La boîte noire de son épreuve raconte la course contre la montre de professeurs émérites, des équipes et des soignants salutaires, le bloc, les opérations, la réa, la souffrance... À 78 ans, l'inoxydable homme de télévision, symbole national de la bonne forme, par un sale coup du sort, se voit diminué, fini.
À la fois apeuré et déterminé, peu à peu, il va revenir vers la lumière. Ce récit où il se juge condamné, devient, au fil des semaines, celui de sa renaissance. Une ode à notre santé publique. Un espoir pour tous ceux qui affrontent la maladie. Avant, contre toute attente, un retour ému à l'antenne.
« Je serai journaliste », se promet très tôt la jeune provinciale de Périgueux. Pourquoi ce métier ? Par goût de l'écriture ? Pour partir en reportage et raconter le monde ? Non, pour être libre.
Après une enfance heureuse au sein d'une famille aimante et protectrice, Catherine Nay accomplit peu après son arrivée à Paris un rêve qui fut celui de tous les journalistes débutants dans les années 1960 : entrer à L'Express, la meilleure école de presse à cette époque, sous la double houlette de Jean-Jacques Servan-Schreiber et, surtout, de Françoise Giroud. Elle y trouve une sorte de seconde famille. La figure de Françoise Giroud, dont elle nous révèle ici des aspects inattendus, domine ces années. Elle incarne pour elle un modèle à la fois d'observatrice des moeurs de son temps et de femme de caractère.
Catherine Nay a obéi dans sa propre existence à ce même désir de liberté et d'indépendance. Elle évoque ici pour la première fois sa rencontre en 1968 avec l'un des grands acteurs de la Ve République, Albin Chalandon, resté cinquante ans plus tard le grand amour de sa vie.
Devenue familière des coulisses du monde politique, elle nous offre dans le premier volume de ses mémoires, entre portraits à vif et anecdotes savoureuses, un récit original et perspicace, plein d'humour, d'intelligence et de vivacité, des règnes successifs de Pompidou, Giscard et Mitterrand, jusqu'à l'élection de Jacques Chirac, une chronique intime de cet univers de passions où s'affrontent des personnages hors normes dont elle recueille les confidences, décrypte les facettes les plus secrètes ou les mieux dissimulées.
Sous le regard de cette enquêtrice aguerrie, le pouvoir apparaît tel qu'il est, avec ses rites, ses pratiques, ses grandes et petites rivalités : une comédie romanesque faite de sensibilités particulières, par-delà les idées et les convictions. Catherine Nay la raconte sans cacher ses coups de coeur ni ses partis pris.
Librement !
L'obsession de Michel Drucker est bien connue : durer et tenir la forme. Il ne veut pas décrocher. À plus de soixante-dix printemps, est-ce bien raisonnable ? Lucide et plein d'autodérision, sans fard, il s'interroge ici sur le temps et l'âge. Au détour des couloirs de France Télévisions ou sur les routes de Provence qu'il sillonne à vélo - désormais électrique pour les cols les plus raides -, un Michel Drucker à la parole plus libre se fait jour. L'homme de télé a toujours eu une autre vocation : celle de médecin généraliste, comme Abraham, son père. Avec autant d'énergie que d'humour, il transmet son expérience de la vitalité grâce à la prévention, le sport, l'hygiène de vie, la diététique, le goût des autres, des endives et des carottes râpées. « Une vie de con », lui disait Johnny...
À travers son savoir, des situations cocasses, des moments de doute poignants aussi, il invite chacun à faire de la résistance face au jeunisme ambiant. On peut tous décider d'« arrêter de vieillir ». « C'est du boulot », mais un brin de sagesse et un grain de folie aidant, quel que soit son âge, « la vie reste à venir et le meilleur devant soi ».
Profitez-en, c'est un expert !
C'est à travers des goûts que Cyril Lignac retrace son parcours singulier, de son paisible Aveyron natal jusqu'à l'effervescence de la capitale. Certains renvoient à son enfance, au cadre familial sain et généreux qui l'a porté au fil des années, d'autres à son apprentissage auprès de chefs incontournables de la gastronomie française ou encore à ses chocs culturels à Marrakech ou New York. Cette diversité exprime la sensibilité de sa cuisine actuelle et offre en même temps une plongée dans son univers.
Un livre en forme d'ode à ce qu'il y a de plus universel: le goût.
Une véritable invitation à cheminer vers une vie équilibrée.
Comment s'épanouir dans la vie et prendre du temps pour soi ? Comment, malgré toutes les obligations qui nous incombent, mener une vie sereine et équilibrée ? Animatrice de télévision, mais aussi mère, épouse, et amoureuse de la nature, Karine Ferri a toujours eu à coeur de trouver des réponses à ces questions cruciales.
Elle nous dévoile dans ce livre ses conseils pour aborder plus sereinement nos vies parfois stressantes. Au gré du récit de ses expériences quotidiennes, elle évoque, avec authenticité et optimisme, les multiples facettes de son existence : sa famille, son attachement pour le sud de la France et la Bretagne, sa passion pour les animaux, sa routine sport, ses recettes favorites, sans oublier les difficultés qu'elle éprouve parfois pour trouver son équilibre. Ses mots nous appellent à mieux nous écouter et à mieux nous respecter.
Chaque jour, nous risquons l'asphyxie, la noyade, inondés que nous sommes par l'information. La télévision, les journaux, le Web déversent désormais des flots ininterrompus de données, de chiffres, de prévisions. Dans cette masse, lorsqu'on trouve un schéma clair, une illustration lumineuse, un graphique explicite, c'est le soulagement, l'île au coeur de la tempête. Le design, en révélant la beauté cachée de l'information, nous aide à la comprendre, à la hiérarchiser, à la mémoriser. Comment ? Grâce à la puissance de notre oeil.
La vue est de loin le plus rapide et le plus puissant de nos sens. Et l'oeil est délicieusement sensible aux variations de couleurs, de formes et de motifs. Il aime ce qui est beau. L'esprit, quant à lui, s'accroche d'abord aux mots, aux chiffres et aux concepts. Et si l'on combine le langage de l'oeil avec celui de l'esprit, les deux langages, utilisés simultanément, s'enrichissent l'un l'autre. Et tout ? ou presque ? devient lumineux.
C'est ainsi que ce livre fait la magistrale démonstration que l'on peut comprendre et mémoriser en un clin d'oeil les sept chakras, l'évolution du mariage en Occident, le pourcentage d'étudiants vierges par disciplines universitaires, la conception fonctionnaliste de la conscience, la généalogie du rock et mille autres informations cruciales ou triviales.
Le 16 juin 1950, saint Pierre ouvre violemment la porte du bureau des naissances.
- Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? J'apprends que vous comptez faire naître Marc Jolivet demain à seize heures ?
- Oui.
- Montrez-moi la fiche !
Un ange l'apporte en toute hâte. Saint Pierre la scrute.
- Mais c'est criminel ! Il n'est pas du tout fini !
- Pas fini ? Il a quand même deux bras, deux jambes et une tête, le minimum, quoi.
- Qu'est-ce que je lis ? À partir de vingt ans, il ne prendra plus l'avion ? Plus jamais ? Conscience écolo ?
- Non, peur.
Furieux, saint Pierre brandit la liste.
- Quoi ? Et en plus, il ne monte pas dans les ascenseurs, il a peur du bateau et il n'ose pas manger des moules ? En haut lieu, ils nous demandent de concevoir un héros, et vous nous livrez un petit bonhomme hyperphobique, hyperactif... !
Un long silence.
- Comment avons-nous pu en arriver là ?
- La grève des anges, saint Pierre.
Humoriste, comédien, clown, metteur en scène, réalisateur, écolophile et europhile, Marc Jolivet nous raconte, avec sincérité et humour, sa belle existence d'« artist'ocrate » - son enfance difficile, ses étés animés au Club Med, ses années « Récho et Frigo » avec son frère Pierre, ses engagements pour la planète, ses amours et désamours... Au fil d'anecdotes souvent cocasses, toujours drôles, il nous entraîne à la rencontre d'une foule de personnalités : Jeanne Moreau, Daniel Balavoine, Coluche, Raymond Devos, François Mitterrand, Nicolas Hulot, Serge Lama, Daniel Auteuil, Michel Drucker, le fantôme de Jean Jaurès et tant d'autres...
Des plateaux de France 2 aux studios d'Europe 1, la vie de Michel Drucker est une perpétuelle effervescence. En contrepoint, il a voulu ce livre, espace intime contre la course du temps. Car le sien, d'une certaine manière, s'est arrêté le 18 avril 2003, quand au petit matin il a appris la mort de son frère Jean, l'idole de son enfance, l'interlocuteur privilégié de sa vie d'adulte. Il est des disparitions dont on ne se remet pas... Homme de télévision lui aussi, patron de chaîne, fondateur de M6, Jean Drucker entretenait avec son cadet un dialogue ininterrompu. Rappelle-moi est le prolongement de leurs conversations où, quand ils ne parvenaient pas à se joindre directement (chacun étant tout de même assez occupé !), les deux frères se laissaient ce rituel message.
L'intime s'y mêle au public, des passages très émouvants révélant un Michel Drucker qu'on ne connaissait pas (le jour de la mort de Jean, ses obsèques, le retour à Compiègne, où leur père fut interné pendant la guerre) ouvrent sur des moments plus légers retranscrits avec beaucoup de drôlerie (le portrait de leur mère, Johnny voulant à tout prix descendre en hélico sur le Stade de France). On y vit les coulisses d'émissions sous haute tension (Jacques Chirac, Domenech...). On y pèse à travers des portraits inattendus (Belmondo, Ferrat...) la valeur de l'amitié dans ce milieu plutôt réputé pour sa cruauté et son hypocrisie.
Conviant le lecteur à partager une relation fraternelle d'une rare qualité, Michel raconte à Jean les moments forts de sa vie et de sa carrière ces dernières années, les rencontres qui l'ont marqué, l'évolution de la télévision (leur " drogue " commune), le rôle de chef de clan que son aîné lui a légué, tout ce qu'il aurait voulu lui dire et qu'il ne lui a pas dit, par pudeur, parce qu'on croit toujours qu'on a la vie devant soi.
Avec ce livre d'hommage mais aussi de lucidité, l'autodidacte qui est devenu l'ami des stars, le confident des politiques et l'une des personnalités les plus aimées des Français ouvre son coeur comme il ne l'avait jamais fait.
« J'ai beaucoup rêvé, j'ai beaucoup osé. J'aime être dans la vie, créer, désirer, renverser les obstacles, foncer, parler avec mon coeur. La passion me guide. Je suis impatient, impulsif, jamais sectaire. Quand j'ai quitté NRJ et le Stade Français, il a souvent été écrit : «NRJ a perdu son âme» ou : «Le Stade Français a perdu son âme.» Mais l'âme monte au ciel et ce corps demeure, et se ressource. Je suis un être secret, torturé. Comme tous les timides, j'ai été capable des plus grandes audaces. Il y a des pensées ou des choses que j'ai faites qui demeureront cachées au plus profond de moi. Non, vraiment, je ne suis pas un saint ».
Il est certains hommes dont le destin est une succession de chapitres totalement imprévisibles, portant avant tout la marque de la liberté. Max Guazzini est de ceux-là. Son enfance à Marseille, dans une famille d'origine italienne, l'arrivée dans le Paris turbulent des années 70, l'empreinte du catholicisme, les premiers pas dans le monde de la chanson, la rencontre déterminante avec Dalida, sa carrière d'avocat pénaliste, puis la saga d'NRJ et l'aventure du Stade Français - qui vont changer en France la face de la radio, puis celle du rugby... En racontant sa vie, avec sensibilité, drôlerie, franchise, impertinence parfois, Max Guazzini ne nous entraîne pas seulement dans les coulisses du show-business auprès des plus grandes stars de la chanson, et dans les vestiaires des Dievx dv Stade, il nous offre un festival de portraits et une très attachante traversée de notre temps.
« Mon quotidien a toujours été occupé, habité, envahi par les objets, et mes jours guidés par le plaisir de chiner. Grâce à mes boutiques, grâce à «Affaire conclue», je peux poursuivre l'un des enjeux de mon existence : sublimer des objets qui ont jalonné le parcours de certaines personnes, les faire entrer dans la vie d'autres, et, de main en main, leur permettre de traverser les années, les époques. » Depuis août 2017, Julien Cohen est une des vedettes d'« Affaire conclue », l'émission animée par Sophie Davant sur France 2. Chaque jour, des hommes et des femmes viennent présenter sur le plateau un objet de famille insolite, précieux ou quotidien, à une assemblée d'acheteurs spécialisés dans la brocante, qui vont devoir enchérir pour l'emporter. Parmi ces acheteurs, Julien Cohen, devenu la coqueluche des téléspectateurs.
Mais qui connaît l'itinéraire de cet autodidacte touche-à-tout, parieur dans l'âme ? Serial entrepreneur, il est passé par la publicité, les télécoms, l'immobilier, et se trouve aujourd'hui à la tête d'une société de coursiers et de plusieurs magasins aux puces de Saint-Ouen et à l'étranger. Pour lui, la vie est un jeu - or, comme chacun sait, la chance sourit aux audacieux...
Dans ce récit intime, Moundir livre une facette méconnue de sa personnalité, très éloignée du candidat de téléréalité que le grand public connaît.
Il rend ici hommage à son père, Ali Zoughari, et aux valeurs que ce dernier lui a transmises. Arrivé à Paris avec seulement quelques sous en poche, il n'eut de cesse de montrer, toute sa vie, le chemin du respect, de la sagesse et de la persévérance à ses six garçons. Un héritage qui, pour Moundir, vaut tout l'or du monde. Aujourd'hui père de trois enfants, Moundir souhaite à son tour poursuivre dans cette voie.
Cet ouvrage est aussi celui d'une génération déchirée entre deux pays, se sentant française en Algérie, algérienne en France, mais riche de cette double culture.
?Moundir reversera ses droits d'auteur sur ce livre à l'association Cékedubonheur, qui oeuvre pour améliorer le quotidien des enfants hospitalisés.
Bien plus que des miscellanées visuelles, Datavision² est un voyage fantastique dans l'épaisseur de notre monde, de nos vies, de nos esprits, sublimé par l'humour et le style inimitable de David McCandless.
Si le premier ouvrage s'intéressait à l'information et aux données d'actualité, Datavision² franchit une étape et offre une plongée dans les eaux profondes de la connaissance et de l'histoire humaine. David McCandless pose les fondations d'une science de la représentation des données complexes : la datavisualisation. Le livre fait la magistrale démonstration que celle-ci permet une approche plus directe, mieux hiérarchisée, plus facilement mémorisable et plus séduisante du savoir universel.
Une guerre nucléaire totale est-elle envisageable ? Quels sont les secrets des grands séducteurs ? Quelle est la plus puissante des superpuissances ? L'huile empêche-t-elle les pâtes de coller ? Quels sont les mots de passe les plus utilisés sur le Web ? Comment augmenter son espérance de vie ? Quelle est la fiabilité des études scientifiques ? Quelles villes seront sous l'eau en 2100 ? Datavision² recèle la réponse graphique (et esthétique) à toutes ces questions et à bien d'autres encore.
Les images des militants de reporters sans frontières perturbant la cérémonie d'allumage de la flamme olympique ont fait le tour du monde.
En quelques semaines, de paris à nagano, la petite organisation de défense de la liberté de la presse aura réussi à faire descendre dans la rue des dizaines de milliers de personnes. son fondateur, robert ménard, est ainsi devenu la bête noire des autorités chinoises, le cauchemar du comité international olympique, la cible d'une gauche radicale indulgente pour les régimes communistes et la mauvaise conscience de nombreux hommes politiques.
Comment s'est préparée l'opération d'olympie ? pourquoi décide-t-on d'escalader notre-dame ? quelle bataille s'est jouée derrière le rideau ? d'oú viennent les pressions, les menaces subies par ses militants ? qui se cache derrière les mises en cause de reporters sans frontières ? avec ce livre, robert ménard nous donne un aperçu passionnant des coulisses et un récit inédit des négociations secrètes.
Un pamphlet très argumenté sur la presse, les droits de l'homme et les lâchetés d'une bonne partie de la classe politique. complété par des fragments d'un parcours personnel marqué par l'algérie, la rupture avec le gauchisme et la montée à paris d'un petit provincial, c'est aussi un magnifique éloge de l'engagement.
Nabilla est née d'un abandon. Le divorce de ses parents l'a laissée seule, à quatorze-quinze ans, livrée à elle-même. Sans repères, furieuse de la démission familiale, son existence devient aventureuse. Pourquoi se lever, étudier ?. Elle grandit sans mûrir. Survit en s'émancipant. Sa beauté délurée l'entraîne vers le mannequinat avant que des voyous ne repèrent ses charmes : ils l'utilisent pour ouvrir des comptes bancaires et blanchir de l'argent. Nabilla est arrêtée à l'aéroport de Genève et placée en prison pour mineurs. Elle s'en évade. Premières cavales. Puis la téléréalité, fulgurante, la remarque sur Facebook, jusqu'à cette sortie culte en 2013, au confessionnal des « Anges de la téléréalité » : « Non mais allô quoi ? » De retour à Paris, les paparazzis ne la lâcheront plus. Commence la course surchauffée d'une icône médiatique, à la fois provocante, rieuse et malheureuse. Toujours sur la brèche. Elle trouve en Thomas, rencontré sur le tournage des Anges, un rempart et un amour. La roue tourne de plus en plus vite. L'argent, le cash, la notoriété, les flashs. Mais aussi la hantise d'être ramenée partout à sa dimension de bimbo - son nom devient synonyme de vide et de bêtise crasse. Cette reconnaissance toxique ne lui laisse ni répit ni choix réel. Elle raconte le « Nabilla bashing » : l'agoraphobie, le public intrusif, les producteurs minables, d'ouvertures de boîtes de nuit en photos volées. Elle raconte aussi les instants de grâce, l'amour, l'insouciance et l'idéal de la jeunesse. Des bris de conte de fée. Et revient sans fard sur la dispute au cours de laquelle son compagnon est gravement blessé. Incarcérée, Nabilla apprend en cellule, par la télévision, qu'elle encourt trente ans de prison. Elle s'effondre. Trois mois plus tard, malgré le contrôle judiciaire qui interdit tout contact entre eux, elle retrouve Thomas. Tous deux ne se quitteront plus, prêts à devenir un couple hors la loi. Nouvelles cavales, nouvelles errances, jusqu'en Italie, pour fuir les regards. Mais on les reconnaît partout.
« Toute ma vie, on m'a dit : «N'y va pas. Ne fais pas ça, tu vas dans le mur !» Combien de fois a-t-on annoncé ma chute ? Même encore aujourd'hui, avec mes activités sur Internet... À mon âge ! » Des origines très modestes (fils d'ouvriers, orphelin dès 19 ans), des études de commerce interrompues brutalement faute d'argent et un physique pas facile... Sébastien Cauet, le gamin de Marle en Picardie, partait avec de sérieux handicaps. Pourtant, aujourd'hui, il reste un exemple pour les jeunes de province qui rêvent d'un micro sur une station ou sur une chaîne nationale.
Tel un adolescent hyperactif, il ne tient pas en place et assure les meilleures audiences en télé à partir des années 2000, avec son émission culte « La Méthode Cauet » ; puis en radio, de Fun à Virgin, en passant par Skyrock et NRJ. Mais derrière le bon pote rigolo, le sale gosse avide de blagues potaches, se cache un homme sans cesse pétri d'angoisse et de doutes. Son expérience à la tête de « La Méthode Cauet » sur TF1 correspond ainsi pour lui à six années de calvaire. L'occasion enfin pour lui, dans ce livre, de révéler les coulisses pas toujours reluisantes de la télévision.
Internet a-t-il tué le journalisme ?
À l'heure de la révolution numérique, le journalisme vit des bouleversements profonds. Faire simple, faire court et, de préférence, « faire anglais » via les hashtags et les tweets, dans une langue friendly, tel semble être le credo du nouveau journaliste.
Google, en formatant à l'extrême le contenu des articles, fait-il réellement peser une menace sur l'identité de la profession ? Le journalisme héroïque, libre et engagé, à la manière d'Albert Londres, a-t-il vécu ? Ou atteint-on aujourd'hui le stade ultime d'une évolution à l'oeuvre depuis les origines d'un métier dont l'objectif principal est d'être lu par le plus grand nombre ? Enfant de Kessel et du Web, Lauren Malka déconstruit les nombreuses mythologies qui s'attachent à une vision souvent idéalisée de cette profession qui n'a sans doute pas fini de se réinventer.
Ex-rédactrice en chef de " Nulle Part Ailleurs " sur Canal+, devenue RMIste, Catherine Birambeau témoigne dans So what de ce cauchemar que chacun d'entre nous peut traverser : le chômage de longue durée.
Catherine Birambeau est ce que l'on appelle une femme à forte personnalité, une nature. À cinquante et un ans elle a derrière elle une brillante carrière ininterrompue dans le monde du disque et de la télévision. Pourtant, à la suite d'un licenciement économique en 2001, elle est aujourd'hui RMIste et travaille à temps partiel comme serveuse pour moins de cinq cents euros par mois. Ce n'est pas le récit d'un roi du pétrole devenu mendiant mais une histoire toute simple et tristement banale qui, en cette période de chômage accru, peut arriver à chacun d'entre nous, même aux mieux lotis.
Si la chute sociale de Catherine Birambeau est vertigineuse, son énergie et sa vitalité pour rendre compte de cette descente font de So what un témoignage mordant qui ne tombe jamais dans le larmoyant.
C'est avec un regard aiguisé, distancé et lucide qu'elle témoigne à la fois de la période dorée de Canal+ où elle dirigeait le service culture de " Nulle Part Ailleurs " et de la lente et angoissante installation dans cet état de chômeuse de plus de cinquante ans. Elle nous raconte sa vie sans boulot, sans argent ou presque, et décide d'en rire même quand c'est à pleurer. Il faut avoir du tempérament pour s'afficher en tant que chômeur, et Catherine Birambeau en a. Elle nous raconte son parcours de combattante de chercheuse d'emploi : les bilans de compétence, les projets de réinsertion, l'entourage qui ne supporte pas la chute, le regard des autres qui change, les renoncements nécessaires, les vrais faux plan de boulot, la perte de confiance en soi, le doute mais aussi les raisons d'espérer, les projets et la lumière au bout du tunnel.
Catherine Birambeau démontre avec force qu'il y a heureusement des choses que la perte de statut social ne change pas : l'humour et le respect de soi même.
Elle a choisi d'écrire ce livre pour soutenir tous ceux qui comme elle sont passés par là afin de leur donner confiance et courage pour repartir la tête haute et du bon pied.