451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume. Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres, dont la détention est interdite pour le bien collectif. Montag, le pompier pyromane, se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé. Christophe Montenez interprète avec énergie ce classique de la science-fiction, ode intemporelle à la lecture et à la curiosité.
Un groupe d'élite, formé dès l'enfance à faire face, part des confins d'une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l'origine du vent.
Ils sont vingt-trois, un bloc, un noeud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d'un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou.
Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d'un même feu l'aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d'un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien. Chaque mot résonne, claque, fuse : Alain Damasio joue de sa plume comme d'un pinceau, d'une caméra ou d'une arme.
Chef-d'oeuvre porté par un bouche-à-oreille rare, le roman a été logiquement récompensé par le Grand Prix de l'Imaginaire.
Orwell est loin désormais. Le totalitarisme a pris les traits bonhommes de la social-démocratie. Souriez, vous êtes gérés! Le citoyen ne s'opprime plus : il se fabrique. À la pâte à norme, au confort, au consensus. Copie qu'on forme, tout simplement. Au coeur de cette glu, un mouvement, une force de frappe, des fous : la Volte. Le Dehors est leur espace, subvertir leur seule arme. Emmenés par Capt, philosophe et stratège, le peintre Kamio et le fulgurant Slift que rien ne bloque ni ne borne, ils iront au bout de leur volution. En perdant beaucoup. En gagnant tout.
Premier roman ici réécrit, La Zone du Dehors est un livre de combat contre nos sociétés de contrôle. Celle que nos gouvernements, nos multinationales, nos technologies et nos médias nous tissent aux fibres, tranquillement. Avec notre plus complice consentement. Peut-être est-il temps d'apprendre à boxer chaos debout contre le swing de la norme?
Dans les vertes prairies du Comté, les Hobbits, ou Demi-hommes, vivaient en paix... Jusqu'au jour fatal où l'un d'entre eux, au cours de ses voyages, entra en possession de l'Anneau Unique aux immenses pouvoirs. Pour le reconquérir, Sauron, le seigneur Sombre, va déchaîner toutes les forces du Mal. Frodo, le Porteur de l'Anneau, Gandalf, le magicien, et leurs intrépides compagnons réussiront-ils à écarter la menace qui pèse sur la Terre du Milieu?
Dispersée dans les terres de l'Ouest, la Communauté de l'Anneau affronte les périls de la guerre, tandis que Frodo, accompagné du fidèle Sam, poursuit une quête presque désespérée:détruire l'Anneau Unique en le jetant dans les crevasses de l'Orodruin, le Mont Destin. Mais aux frontières du Pays de Mordor, une mystérieuse créature les épie... pour les perdre ou pour les sauver?
Le royaume de Gondor s'arme contre Sauron, le Seigneur Sombre, qui veut asservir tous les peuples libres, Hommes et Elfes, Nains et Hobbits. Mais la vaillance des soldats de Minas Tirith ne peut rien désormais contre la puissance maléfique de Mordor. Un fragile espoir, toutefois, demeure:Frodo, le Porteur de l'Anneau, s'approche jour après jour de la montagne où brûle le feu du destin, seul capable de détruire l'Anneau Unique et de provoquer la chute de Sauron...
Une cité de phares noyée par des marées d'asphalte où la lumière est un langage. Une ville saturée de capteurs qui dématérialise les enfants qui la traversent. Un monde où la totalité du lexique a été privatisée. Un amant qui marche sur sa mémoire comme dans une rue.
" Gagner une guerre, c'est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d'orgueil et d'ambition, le coup de grâce infligé à l'ennemi n'est qu'un amuse-gueule.
C'est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l'art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c'est au sein de la famille qu'on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, juste-ment, c'est plutôt mon rayon... ". Gagner la guerre est le premier roman de Jean-Philippe Jaworski. On y retrouve avec plaisir l'écriture inimitable de l'auteur des nouvelles de Janua vera et don Benvenuto, personnage aussi truculent que détestable.
Le livre a obtenu en 2009 le prix du Premier Roman de la région Rhône-Alpes et le prix Imaginales du meilleur roman français de fantasy.
Le colosse décapité chancela comme un géant ivre ; mais il ne tomba pas. Par un véritable miracle, il retrouva son équilibre et sans plus prendre garde où il allait, l'étui générateur du Rayon Ardent maintenu rigide en l'air, il s'élança rapidement dans la direction de Shepperton. L'intelligence vivante, le Martien qui habitait la tête, avait été tué et lancé aux quatre vents du ciel, et l'appareil n'était plus maintenant qu'un simple assemblage de mécanismes compliqués tournoyant vers la destruction. Il s'avançait, suivant une ligne droite, incapable de se guider. Il heurta la tour de l'église de Shepperton et la démolit, comme le choc d'un bélier aurait pu le faire ; il fut jeté de côté, trébucha et s'écroula dans la rivière avec un fracas formidable.
Conçue par le psychohistorien Hari Seldon pour restreindre l'ère de chaos résultant de la décadence de l'Empire galactique, la Fondation est désormais aux mains du Mulet, un mutant imprévisible capable de manipuler les esprits et d'imposer sa volonté à quiconque. Avec ses pouvoirs et les immenses ressources que lui procurent la Fondation, il s'est donné pour objectif d'étendre sa domination aux ultimes vestiges de l'Empire défunt.
Mais déjà une nouvelle légende prend forme : il existerait une seconde Fondation, consacrée aux sciences mentales, oeuvrant de façon occulte pour garantir l'accomplissement des desseins du légendaire Hari Seldon...
Forgé jadis par Sauron de Mordor, Seigneur des Ténèbres, l'Anneau de Puissance devait lui permettre de dominer les possesseurs des autres anneaux magiques et d'imposer au monde, sa loi, mais cet anneau a disparu. Bilbon Sacquet, le Hobbit, l'a retrouvé et emp6rte chez lui où il l'a finalement confié à son cousin et fils adoptif Frodon Son pouvoir premier est de rendre invisible et malheur à qui en use car c'est donner ainsi prise sur soi à l'Anneau maléfique, indestructible sauf par le feu qui couve dans les Crevasses de la montagne, Oradruin. Or, voici que Sauron apprend où est l'Anneau perdu et déjà su Cavaliers rôdent autour de la Comté, le pays des Habbits-. Pour faire échec à Sauron, Frodon décide de partir avec l'Anneatu, mais le chemin est long jusqu'à Oradruin et il se fixa comme. première étape Fondcombe, la demeure d'Elrond.
Avec le fidèle Sam Gamegie, avec ses amis Pippin et Menyv, Fer; se met en route pour une mission pleine de périls et de prodiges, puisque ceci se passe en un temps où il y a encore des elfes; des nains et des magiciens, des dragons et des enchantements - le temps très reculé des sagas scandinaves ou plus récent des gestes de notre Moyen Age, dont cette oeuvre du XXe siècle égale la puissance et le charme par sa richesse. La Communauté de l'anneau est le premier des trois tomes formant le cycle du Seigneur des anneaux, qui a été salué à l'unanimité comme un chef-d'oeuvre du fantastique.
Le savant Victor Frankenstein a réussi ce qu'aucun scientifique n'avait pu faire avant lui : découvrir les secrets de la vie. Hélas ! il a fabriqué une créature d'apparence humaine mais aux traits si repoussants qu'elle n'éveille que terreur et dégoût... Rejeté par tous, obligé de se cacher, le monstre promet à son créateur une abominable vengeance.
L'histoire originale d'un monstre devenu un mythe.
Avec des notes et un carnet de lecture pour connaître l'auteur et mieux comprendre son oeuvre.
« La première règle du fight club, c'est qu'on ne parle pas du fight club. » Tous les week-ends, dans certains endroits des États-Unis, des jeunes gens tout à fait comme il faut se mettent en petite tenue et se battent à poings nus aussi longtemps que possible. Puis ils retournent à leur vie de tous les jours, arborant yeux pochés et dents déchaussées, avec le sentiment qu'ils sont prêts pour affronter n'importe quoi. Les fight clubs sont l'invention de Tyler Durden, projectionniste, serveur de restaurant et anarchiste de génie. Et ce n'est que le début de son plan pour se venger d'un monde dans lequel les ligues anti-cancer ont monopolisé la charité humaine. Comme le dit le narrateur : « Si les gens pensent que vous êtes en train de mourir, ils vous donnent toute leur attention. » Qui est Tyler Durden et d'où vient-il ?
Mené à un train d'enfer et non orthodoxe, ce roman révèle la folie de Tyler Durden, jusqu'à ce que le narrateur se retrouve lui-même sur le toit de plus haut building de la région, un détonateur entre les mains...
Seul survivant d'un naufrage, Edward Prendick est recueilli sur une île des mers du Sud par un personnage des plus singuliers:le docteur Moreau.Il découvre avec terreur que l'île est peuplée de créatures monstrueuses, mi-hommes mi-bêtes, vivant sous la domination du docteur Moreau et de son assistant, l'inquiétant Montgomery. Des créatures que de sombres événements vont pousser à la révolte...
En ces temps-là nimbés de brume, où la belle saison pouvait durer des années, et la mauvaise toute une vie, se multiplièrent un jour des présages alarmants. Au nord du Mur colossal qui protégeait le royaume, se massèrent soudain des forces obscures. Au sud, l'ordre établi chancela. Le meurtre et la corruption, la lâcheté et le mensonge enserrèrent inexorablement le trône convoité... Le Trône de fer plonge le lecteur dans un tourbillon d'aventures sanguinaires, peuplé de créatures surnaturelles, de barbares et de traîtres. Un monde où parfois cependant l'amour et la tendresse triomphent. Bernard Métraux prête sa voix à une multitude de personnages qui tissent à travers leurs forces, leurs faiblesses, leur accès de rage et leurs rêves, l'histoire du royaume et de ses intrigues imprévisibles.
Solaris : un monde inhabité tournant autour de deux soleils, entièrement recouvert d'un immense océan protoplasmique qui, pour les scientifiques de la Terre, demeure un irritant mystère.
Dès son arrivée sur Solaris, le Dr Kelvin est intrigué par le comportement du physicien Sartorius et du cybernéticien Snaut, qui semblent terrorisés. Lui-même reçoit la visite d'une femme, Harey ; une femme qu'il a autrefois aimée et qui s'est suicidée plusieurs années auparavant.
Impossible... À moins qu'une entité intelligente n'essaie d'entrer en contact avec lui en matérialisant ses fantasmes les plus secrets, et qu'en l'océan lui-même réside la clé de cette énigme aux dimensions d'un monde.
Ils ont le Talent.
Ils ont la capacité de nous transformer en marionnettes au service de leurs perversions et de leur appétit de pouvoir.
Ce sont des vampires psychiques.
Persuadé que le temps est une quatrième dimension de même nature que la longueur, la largeur et la hauteur, un inventeur de génie construit une machine extraordinaire qui va lui permettre de se déplacer à travers les siècles. C'est ainsi qu'il parvient à atteindre l'an 802701. Autour de lui, la campagne anglaise a bien changé, et les premiers habitants qu'il rencontre ont une attitude pour le moins étrange:une sérénité mêlée à une sombre terreur que l'apparition des Morlocks, des êtres peuplant les profondeurs de la terre, va bientôt expliquer...
Occupé à enquêter sur un trafic d'objets enchantés, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, se retrouve mêlé à une série de meurtres. Confronté à des gargouilles immortelles et à un puissant sorcier, Griffont n'a d'autre choix que de s'associer à Isabel de Saint-Gil, une fée renégate que le mage ne connaît que trop bien...
Brillant hommage aux feuilletonistes du début du XXe siècle (Maurice Leblanc et son Arsène Lupin, Gaston Leroux et son Rouletabille, entre autres), Les enchantements d'Ambremer est le premier tome du Paris des Merveilles, une trilogie steampunk aussi drôle qu'érudite.
La vie de Tyler Dupree est inextricablement liée à celle des jumeaux Lawton, Diane et Jason. Ils étaient ensemble la nuit où la Terre a été coupée du reste de l'univers par une mystérieuse barrière opaque à l'extérieur de laquelle le temps s'écoule des millions de fois plus vite. Il ne reste donc plus que quelques décennies avant que le Soleil ne transforme la Terre en une boule de feu, exterminant ainsi l'humanité. Jason n'a alors plus qu'un but dans la vie : comprendre pourquoi et par qui la barrière a été installée.
Spin est un roman de science-fiction vertigineux qui réussit le pari de nous transporter dans un futur lointain qui reste familier. Une réussite couronnée aux États-Unis par la plus haute distinction de la science-fiction, le prix Hugo, et en France par le Grand Prix de l'Imaginaire.
Comment Lord Eddard Stark, seigneur de Winterfell, Main du Roi, gravement blessé par traîtrise, et par là même plus que jamais à la merci de la perfidie de la reine Cersei ou des imprévisibles caprices du despotique Roi Robert, aurait-il une chance d'échapper à la nasse tissée dans l'ombre pour l'abattre ? Comment, armé de sa seule et inébranlable loyauté, cerné de toutes parts par d'abominables intrigues, pourrait-il à la fois survivre, sauvegarder les siens et assurer la pérennité du royaume ? Comment ne serait-il pas voué à être finalement broyé dans un engrenage infernal, alors que Catelyn, son épouse, a mis le feu aux poudres en s'emparant du diabolique nain Tyrion, le frère de la reine ? Bernard Métraux prête sa voix multiforme à une pléiade de personnages qui tissent à travers leurs forces, leurs faiblesses, leurs accès de fureur et de folie, l'histoire du Royaume et de ses intrigues imprévisibles.
«L'homme en noir fuyait à travers le désert, et le Pistolero le suivait...» Ce Pistolero, c'est Roland de Gilead, dernier justicier et aventurier d'un monde qui a «changé» et dont il cherche à inverser la destruction programmée. Pour ce faire, il doit arracher au sorcier vêtu de noir les secrets qui le mèneront vers la Tour Sombre, à la croisée de tous les temps et de tous les lieux. Roland surmontera-t-il les pièges diaboliques de cette créature ? A-t-il conscience que son destin est inscrit dans trois cartes d'un jeu de tarot bien particulier ? Le Pistolero devra faire le pari de le découvrir et d'affronter la folie et la mort. Car il sait depuis le commencement que les voies de la Tour Sombre sont impénétrables... Jacques Frantz nous transporte dans l'un des romans les plus énigmatiques et déroutants de l'auteur. Palpitant.
C'est l'histoire de Sliv, agent spécial du CFR (Consortium de Falsification du Réel), qui veut comprendre pour quoi et pour qui il travaille. C'est l'histoire d'une organisation secrète internationale, qui tente d'influer sur l'histoire des hommes, et dont l'existence est brutalement remise en cause un certain 11 septembre 2001. C'est l'histoire de Youssef, tiraillé entre sa foi et son amitié; de Maga, jeune femme moderne que son mariage précipite dans une famille d'intégristes; de Lena, dont la rivalité professionnelle avec Sliv cache peut-être des sentiments d'une autre nature. C'est l'histoire d'une grande nation, l'Amérique, qui trahit ses valeurs quand le monde a le plus besoin d'elle. C'est, d'une certaine façon, l'histoire du siècle qui vient.
Paris, 1909. À peine remis de sa précédente enquête, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, se retrouve mêlé à une bien étrange affaire, dont les ramifications pourraient remonter à plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d'années. Secondé - plus ou moins... - par la baronne Isabel de Saint-Gil, Griffont va devoir affronter bien des dangers. Mais il se pourrait que ce soit l'avenir de notre monde et de l'OutreMonde, lui-même, rien moins, qui soit en jeu. Cela justifie bien de se replonger dans son passé, voire de mettre sa propre vie en péril. Deuxième tome du Paris des Merveilles, trilogie steampunk aussi drôle qu'érudite, L'Élixir d'Oubli a reçu le prix Imaginales en 2005.