Il est des moments innombrables où Dieu se tait.
Où le cri de l'homme se heurte au silence, renvoyé par l'implacable écho. De ce silence de Dieu, de cette absence d'amour, notre siècle porte les stigmates avec sa cohorte de charniers et génocides. Toujours à reprendre, le cri de job révolté devant la souffrance et la banalité du mal demeure d'actualité. C'est le point de départ de cette belle méditation de Sylvie Germain, parcours où se croisent littérature et spiritualité, où monte la plainte de l'homme.
Padre pio, humble capucin, vient d'être canonisé.
Ce " saint de la miséricorde ", comme le nomme jean-paul ii, jouit d'une renommée universelle. il est devenu, en moins de trente ans, l'un des saints les plus populaires du monde catholique. de son vivant, il dut pourtant affronter critiques et calomnies ; ses charismes extraordinaires lui ont valu une condamnation du saint-siège dès 1923. mais dans le même temps, les fidèles n'ont cessé de se rendre à san giovanni rotondo en italie.
Il fut homme de prière et de souffrance, à l'image du christ et de françois d'assise, dont il épouse les dispositions. comme lui, son orps a porté les stigmates, signes de participation à la passion du christ. il fut aussi homme de charité et, à l'instar du curé d'ars, a largement pratiqué la confession et la direction spirituelle, en accompagnant de nombreux croyants. ses réalisations matérielles (hôpital, église.
) témoignant de son souci absolu des pauvres. même s'il a pu susciter des controverses, voire des oppositions violentes, l'eglise le propose aujourd'hui comme un modèle de sainteté. mais que signifie vraiment le rayonnement de ce religieux dans le monde actuel ? patrick sbalchiero évoque ici tout à la fois son parcours et son message.
Comment présenter aux enfants de manière concrète la réalité des Dons du Saint-Esprit ? Comment faire percevoir aux jeunes confirmés âgés de sept, dix ou douze ans l'extraordinaire richesse de ces Dons qui leur sont prodigués lors du sacrement de confirmation ?Puisant dans les trésors de la Bible, de la liturgie et de l'histoire des saints, M. D. Poinsenet propose cette découverte d'un Dieu qui offre gratuitement son amour à travers les signes de son Esprit. Aux premiers siècles, les Pères de l'Église comparaient les Dons de l'Esprit avec les voiles d'un bateau. C'est toujours le même souffle qui anime aujourd'hui les chrétiens qui reçoivent la confirmation.Un livre d'accès simple et illustré, diffusé à des milliers d'exemplaires.
Qui était Jésus Christ, qu'a-t-il dit, qu'a-t-il fait ? Telles sont lestrois questions auxquelles tente de répondre ce livre.Citant largement les quatre évangiles canoniques - Matthieu, Marc,Luc et Jean -, mais également le Testament juif et les autres textesdu Nouveau Testament, Roland Hureaux présente, en plus d'unevéritable anthologie des passages essentiels, une image précise dela personnalité de Jésus de Nazareth et de son enseignement.Historien, il a nourri son récit d'une évocation approfondie ducontexte historique du Ier siècle, juif et romain. Et au-delà de cetteconnaissance, il s'appuie sur son expérience personnelle des mécanismes du pouvoir pour éclairer les ressorts cachés de la vie publique de Jésus.Ne faut-il pas prendre au sérieux l'appellation de Fils de David, etdonc de roi des Juifs ? Paul n'aurait-il pas rencontré le Christ ? LesPharisiens n'étaient-ils pas d'autant plus hostiles à Jésus qu'ils en étaient proches ? Comment apprécier le rôle des femmes dans l'entourage de Jésus ? Quelle fut en définitive la mécanique politiqueimplacable qui conduisit à sa mort ?Une approche inédite et originale.Roland Hureaux est agrégé d'histoire, ancien élève de l'École normale supérieure(Saint-Cloud) et de l'ENA, membre des comités de rédaction de Commentaire et deRésurrection. Outre plusieurs essais politiques et de nombreux articles, il a publiéJésus et Marie-Madeleine (chez Perrin), traduit en plusieurs langues, et Gnoseet gnostiques des origines à nos jours (chez Desclée de Brouwer).
Saint Paul, le missionnaire par excellence, celui qui a ouvert la route de l'Evangile aux païens. Un homme à la riche personnalité, qui attire les uns, irrite les autres. juif de tradition pharisienne, fier d'être citoyen romain. Persécuteur de l'Église naissante, mais rattrapé par le Christ sur le chemin de Damas. Peinant à se faire reconnaître comme Apôtre, puis lancé sur les routes d'Asie mineure et d'Europe. Passionné du Christ, d'un zèle jaloux pour ses communautés. Apôtre de la communion, n'hésitant pas à faire des remontrances à Pierre, bouleversé par l'opposition de tant de juifs à l'Evangile. Théologien de la grâce, nous révélant les profondeurs de la vie de la foi, d'espérance et de charité. Il acheva sa course à Rome, où il fut martyrisé. Au-delà de la simple biographie, ce livre incite ses lecteurs à découvrir par eux-mêmes les lettes de Paul, si palpitantes de vie, toujours actuelles.
Une figure du Carmel hors du commun que celle d'Édith Stein ! Née dans une famille juive en Allemagne, celle-ci (1891-1942) va faire deux rencontres bouleversantes au cours de sa vie.
La philosophie d'une part, à travers une quête de vérité, qui va la situer dans le sillage de Husserl, proche d'intellectuels comme Alexandre Koyré ou plus tard Jacques Maritain. La foi chrétienne ensuite, qui va l'amener à se convertir après une lecture passionnée de la vie de sainte Thérèse d'Avila. Suit alors un parcours qui va la conduire jusqu'au Carmel, choix vécu comme un drame intérieur et familial, sa mère n'acceptant pas la conversion de sa fille au christianisme.
Au cours des années trente, les persécutions antisémites des nazis s'abattent sur l'Allemagne et, au cours de la guerre, Édith Stein doit se réfugier dans un couvent aux Pays-Bas. Mais les nazis finissent par l'arrêter. Elle périra en déportation avec sa soeur, à Auschwitz. Tout en s'étant convertie au christianisme, elle n'a jamais voulu se désolidariser du peuple juif et a partagé jusqu'au bout avec lui l'expérience tragique de la Shoah.
Dans sa préface suggestive, Dominique Poirot souligne en ouverture la dimension complexe et forte de cette figure puissante de la spiritualité du XXe siècle.
Pour découvrir les visages marquants de deux mille ans de christianisme, des livres ramassés qui sont à la fois des "vies de saints" et des "pages d'histoire".
françois d'assise (1182-1126) - ce jeune homme insouciant et fantasque, devenu fou de dieu et missionnaire infatigable - donne l'exemple d'une recherche acharnée vers une pauvreté évangélique toujours plus absolue.
cette quête sévère, terrible, est illuminée par une joie de tous les instants et adoucie par une poésie limpide devenue règle de vie. a l'issue de ce parcours, le poverello laisse un message de paix et d'amour : il invite ses frères les hommes à se réconcilier avec eux-mêmes, avec le monde et avec dieu créateur.
L'homme est immense.
Fou du Christ. Bouleversant par sa foi-brasier. D'abord persécuteur impitoyable des chrétiens - ses méthodes préfigurent celles des polices politiques du XXE siècle -, il reconnaît le Fils de Dieu quand, sur le chemin de Damas, Jésus s'adresse à lui : " Il m'est apparu à moi, l'avorton, car je suis le plus petit des apôtres... " Mystique et stratège. Caractériel. Souffrant mille morts quand ses certitudes sont mises en doute mais refusant d'en abdiquer aucune.
Premier à comprendre que le christianisme n'avait d'avenir que s'il s'adressait aux païens. Epistolier grandiose. Convertisseur génial. Architecte du christianisme - certains veulent qu'il en ait été le fondateur -, il impose sa vision d'un Christ qu'il n'a pas connu et forge, bien avant que soient écrits les Evangiles, les lois qui régiront l'Eglise. J'ai hésité pendant vingt ans, tant le sujet me paraissait redoutable, à lui consacrer un livre.
J'ai cherché Paul sur les routes qu'il a suivies, de Tarse à Jérusalem, d'Antioche à Chypre, d'Anatolie en Grèce et jusqu'à Rome où il a trouvé la mort. Je l'ai vu emprisonné, torturé, lapidé, décapité sur l'ordre de Néron. Parfois il m'a déconcerté, voire exaspéré. Jamais je n'ai douté qu'il fût unique.
Pour découvrir les visages marquants de deux mille ans de christianisme, des livres ramassés qui sont à la fois des "vies de saints" et des "pages d'histoire".
Voici plus de neuf siècles, naissait près de Dijon celui qui devait devenir saint Bernard (1090-1153). Cet aristocrate bourguignon, moine cistercien, puis abbé de Clairvaux domine son temps par sa personnalité attachante et paradoxale. Ce moine qui a choisi au départ la solitude est un homme d'action qui passe sa vie à réformer la chrétienté en prêchant le retour aux valeurs traditionnelles. Ce chantre de l'humilité est un homme impérieux et passionné qui veut convertir à la vie évangélique pape, évêques, clercs, moines, rois, chevaliers. " Dernier père de l'Eglise ", il a réussi malgré une activité débordante, à laisser une oeuvre considérable.
Jeanne d'Arc.
Une carrière qui occupe deux années. Deux ans dans une période caractérisée par ce qu'on appelle la guerre de Cent Ans. Il n'y a sans doute pas de personnage sur lequel nous soyons mieux et plus abondamment documentés. Cette Petite vie de Jeanne d'Arc est composée presque uniquement de témoignages du temps. Elle permet de préciser les cadres personnel, politique, militaire, juridique, religieux et littéraire dans lesquels se situe Jeanne.
Pour découvrir les visages marquants de deux mille ans de christianisme, des livres ramassés qui sont à la fois des "vies de saints" et des "pages d'histoire".
Comment l'Église s'est redécouverte et a lancé un défi au monde moderne pour qu'il se réforme.
Pendant une grande partie du XIXe siècle, beaucoup de laïcs et de catholiques ont pensé que l'Église et le monde moderne s'opposeraient dans une lutte destructrice. Le triomphe de la modernité laïque - démocratie, libéralisme, éducation de masse, liberté religieuse - allait amoindrir le rôle de l'Église comme acteur de l'Histoire, et cela pourrait conduire à la remise en cause des convictions religieuses.
L'auteur renverse ces idées reçues et révèle comment la rencontre avec la modernité, plutôt que de faire disparaître le catholicisme, a finalement rendu l'Église plus cohérente. Il met en évidence deux grandes ironies : la première est que la modernité a conduit le catholicisme à redécouvrir sa propre essence évangélique ; et la seconde, que le catholicisme, longtemps critiqué comme l'antithèse du projet moderne, a développé des outils intellectuels qui peuvent aider à sauver la modernité de sa déconstruction actuelle.
En cinq actes, il explique comment l'Église catholique, après avoir rejeté la modernité, l'a explorée, adoptée, critiquée et enfin comment elle l'a convertie. Son récit, très argumenté, raconte deux siècles de profonds changements dans l'Église et dans le monde : il montre que nous devons au catholicisme une grande partie de ce qui est le plus noble dans la modernité, mais aussi comment le catholicisme peut apporter des réponses aux grandes questions du XXIe siècle.
Eloi Leclerc, bien connu par ses ouvrages sur François d'Assise, introduit le lecteur dans une nouvelle et bouleversante découverte de l'Évangile. Au seuil de la jeunesse, l'auteur est passé, dans les camps de la mort, par l'épreuve du silence de Dieu. Devenu particulièrement sensible à l'immensité de la détresse qui peut submerger les hommes, une question le poursuit : dans la nuit de la mort où Dieu se tait, quelle espérance l'Évangile peut-il encore apporter ? En méditant les évangiles, l'auteur cherche à rencontrer un visage, une présence. L'homme qui annonce au monde la tendresse de Dieu pour la terre a connu l'expérience la plus crucifiante de l'absence de Dieu. La révélation de Dieu en Jésus se fait au coeur même de la condition humaine la plus abandonnée. La vérité de l'Évangile tient à la profondeur de cette expérience de Jésus. L'auteur en est convaincu. Et sa lecture des grandes pages des évangiles, qui se distingue par la justesse exégétique et par une émouvante sobriété de ton, en porte la marque, comme s'il conviait le lecteur à un sérieux inhabituel, à une attention extrême, pour rencontrer Jésus. Ce livre, qui laisse deviner un voyage intérieur, s'adresse aux femmes et aux hommes de ce temps qui, de tant de manières, font l'épreuve de l'absence et du silence de Dieu.
"Ce que je relis dans ce cahier, c'est si bien mon âme !...
Ma Mère, ces pages feront beaucoup de bien. On connaîtra mieux ensuite la douceur du bon Dieu..." Voilà comment Thérèse de Lisieux, deux mois avant de mourir au Carmel, à vingt-quatre ans, parlait de l'Histoire d'une âme.
Ces pages, les voici dans la transparence du texte authentique, sans nulle retouche. Elles constituent la meilleure biographie de sainte Thérèse avec, en prologue et en épilogue, l'évocation de sa véritable enfance, le récit de sa mort et ses dernières paroles.
Comme Thérèse le pressentait, c'est à l'expérience vécue de la tendresse de Dieu qu'est convié chaque lecteur de l'Histoire d'une âme.
La Règle de Saint BenoîtRéalisée à l'occasion du XVecentenaire de saint Benoît, cette édition veut, sous un formatlivre pratique, apporter le meilleur des travaux scientifiques sur la Règle. Elle est d'abord bilingue: latin/français (ce qui était le privilège des éditions savantes ou coûteuses). Sa division très claire en versets, permet la consultation, la comparaison sans gêner la lecture suivie. La préface de Dom André Louf et l'introduction des auteurs offrent un guide pour une première lecture.