«Tu es chrétien, tu crois que Dieu t'aime et veut te donner le bonheur par Jésus-Christ ; ou tu cherches Dieu pour trouver un sens à ta vie, mais il te semble difficile de parler à un Dieu que tu ne vois pas et qui te parait lointain, indifférent. Tu te révoltes même contre lui à cause du mal et de la souffrance, que tu juges incompatibles avec l'idée d'un Père juste et bon.Ou bien tu pries habituellement, mais ta prière est parasitée par des distractions, banalisée par la routine et l'ennui, et tu crois que Dieu ne t'exauce pas ou ne te parle pas.Devant cet échec relatif, tu te décourages et tu es peut-être tenté de renoncer à la prière ou de chercher du secours dans l'occultisme, l'ésotérisme ou dans les sectes, pour avoir la santé, le succès, l'équilibre psycho-affectif.Ce livre, véritable témoignage sur la prière biblique, te montrera, à partir de la parole de Dieu, comment adorer et faire oraison, comment pardonner, échapper aux pièges du diable, triompher dans les épreuves de la vie avec la force du Dieu qui a tout fait pour toi (Ps 5i, 3).Prier comme un enfant de Roi est devenu, en quelques années, un immense succès parce qu'il a comblé l'attente de dizaines de milliers de chrétiens qui cherchaient un moyen de prier de façon simple, vivante, concrète et profondément biblique. La grâce de Dieu s'en est servi pour toucher, convertir, délivrer des gens et les enraciner dans une prière régulière. Cette nouvelle édition s'est enrichie pour mieux libérer le souffle de l'Esprit. » Jean PLIYA, écrivain, marié, père de famille, est un ancien responsable du Renouveau charismatique catholique dans son pays, le Bénin. Évangélisateur, prédicateur international de retraites, il est un témoin de la parole vivante, de l'Amour, de la puissance de Jésus ressuscité. Il a publié d'autres best-sellers dont : Des ténèbres à la lumière (Saint Paul, 2005) et Donner comme un enfant de roi, 1993, aux Éditions F-X de Guibert.
En 1927, un jeune séminariste, Paul Labutte, rencontre à l'occasion d'une réunion de famille une jeune femme.
Il ne se doute pas que sa vie vient de prendre un nouveau et extraordinaire départ. D'Yvonne Beauvais, il ne sait alors rien, mais de cette première rencontre il garde le souvenir d'une impression qui ne s'effacera jamais: " C'est une fille vraie jusqu'à la racine de son être ".
De ce jour date une amitié spirituelle exceptionnelle entre le futur prêtre et celle qui, en religion Mère Marie-Yvonne Aimée de jésus, sera plus tard connue sous le nom dYvonne-Aimée de Malestroit, supérieure générale des Augustines Hospitalières de la Miséricorde de jésus.
Dans la lignée de Claire et François d'Assise, Thérèse d'Avila et Jean de la Croix, François de Sales et Jeanne de Chantal, cette "grande amitié ", au dire même d'Yvonne-Aimée, est "non seulement permise mais voulue par Dieu".
Elle fera du père Labutte le témoin privilégié, "compagnon" de cette vie héroïque, brève, fulgurante, entièrement dominée par un amour extraordinaire pour "Jésus Roi d'Amour" auquel dès neuf ans et demi Yvonne s'est définitivement consacrée.
Sur cette vie étonnante et simple, merveilleuse et éprouvée, le père Labutte donne pour la première fois son témoignage en forme de récit: avec Yvonne-Aimée, c'est bien le Ciel qui a visité la terre.
L'Eucharistie n'est pas un office liturgique parmi d'autres : elle se situe au centre de la révélation chrétienne, actualise le mystère de la rédemption et anticipe le royaume à venir.
Dans ce livre-testament, terminé un mois avant sa mort, le Père Schmemann (1921-1983), théologien orthodoxe de réputation mondiale, ne fait pas qu'oeuvre d'historien : il cherche avant tout à revenir au sens originel de la célébration eucharistique. Dénonçant les interprétations erronées, les pratiques aberrantes, les " réductions " de toutes sortes, il appelle les chrétiens à une participation plénière au mystère de l'Eucharistie " qui l'a interpellé dès son adolescence et qui n'a cessé de remplir sa vie de joie ".
Voici, réunis ici, les plus beaux textes sur l'Eucharistie de Conchita Cabrera de Armida, mère de famille mexicaine (1862-1937) qui, dans les 66 cahiers de son journal spirituel, nous a donné de véritables perles théologiques, poétiques et mystiques.Ces textes sont traduits en français pour la première fois par Dominique Reyre et seront précieux pour accompagner l'adoration du Saint-Sacrement ou la méditation.Ils contiennent des enseignements pour les chrétiens d'aujourd'hui, désireux d'approfondir le mystère de l'Eucharistie.
" Commencez toutes vos adorations par un acte d'amour, et vous ouvrirez délicieusement votre âme à son action divine. C'est parce que vous commencez par vous-mêmes que vous vous arrêtez en chemin ; ou bien, si vous commencez par quelque autre vertu que l'amour, vous faites fausse route. Est-ce que l'enfant n'embrasse pas sa mère avant de lui obéir ? L'amour est la seule porte du coeur. Voulez-vous être nobles en l'amour ? Parlez à l'Amour de lui-même : parlez à Jésus de son Père céleste qu'il aime tant ; parlez-lui des travaux qu'il a entrepris pour sa gloire, et vous réjouirez son coeur, et il vous aimera davantage.
Parlez à Jésus de son amour pour tous les hommes, et cela dilatera son coeur et le vôtre de bonheur et de joie. Le vrai secret de l'amour est donc de s'oublier comme saint Jean Baptiste pour exalter et glorifier le Seigneur Jésus. Le vrai amour ne regarde pas ce qu'il donne, mais ce que mérite le Bien-Aimé. Alors Jésus vous parlera de vous-mêmes ; il vous dira son amour pour vous, et votre coeur s'épanouira aux rayons de ce soleil, comme la fleur humide et refroidie par la nuit s'ouvre aux rayons de l'astre du jour.
Sa douce voix pénétrera votre âme comme le feu pénètre un corps. Vous direz comme l'Épouse des Cantiques : Mon âme s'est liquéfiée de bonheur à la voix de mon Bien-Aimé (Ct 5, 6). Vous l'écouterez alors en silence, ou plutôt dans l'action la plus suave et la plus forte de l'amour: vous viendrez en lui. "
depuis la première édition de ce livre en 2001, toutes les études sérieuses publiées ont donné raison au professeur henri joyeux: les hormones du traitement hormonal substitutif sont dangereuses pour la santé.
elles sont responsables de nombreux cas de cancer du sein, de l'utérus et, probablement aussi, des ovaires. le pr henri joyeux est un des rares cancérologues à avoir eu le courage d'alerter les femmes pour qu'elles choisissent en étant bien informées. il apporte les preuves scientifiques, démontrées aux dépens des femmes elles-mêmes, de ce qu'il a lui-même annoncé, il y a plus de vingt-cinq ans. plus personne ne peut contester ses écrits.
aujourd'hui encore, il préfère s'adresser directement aux femmes qui sont les premières concernées, qui ont été trompées et exploitées gravement. on leur a fait croire que les cancers seraient évités et c'est l'inverse qui est observé dans toute l'europe: il yen a de plus en plus. on leur a fait croire que les hormones substitutives réduiraient les risques de maladies cardiovasculaires ou d'accidents vasculaires cérébraux et c'est l'inverse qui est arrivé.
on leur a fait croire que le vieillissement et la démence seraient évités et c'est l'inverse qui a été observé. les seuls effets positifs du ths sont la réduction des bouffées de chaleur et de la sécheresse vaginale, pas plus d'une année; peut-être de l'ostéoporose, mais on sait maintenant que les changements sérieux d'habitudes alimentaires, en mangeant mieux et meilleur, les huiles essentielles et une forte activité physique peuvent éviter tous ces troubles.
cette nouvelle édition apporte les dernières démonstrations qui justifient d'arrêter le ths sous quelque forme que ce soit. elle ouvre un vaste débat sur toutes les autres utilisations hormonales, que les femmes consomment dès leur plus jeune âge. car le ths et la pilule, c'est "bonnet blanc et blanc bonnet". mais les jeunes filles ne sont pas averties car le tabou est encore bien présent. les mères doivent informer leurs filles.
les filles aussi doivent être averties, car il ne se passe pas de semaine sans que les cancérologues ne voient de très jeunes femmes atteintes de cancer du sein. la profession n'ose pas encore se prononcer. le professeur henri joyeux, avec courage, pose les vraies questions, celles que se posent toutes les femmes modernes. en août 2005 et régulièrement depuis, les revues scientifiques anglo-saxonnes et françaises ont pleinement confirmé et confirment tout ce qui est démontré dans ce livre, en particulier la cancérogénicité des hormones ths et de la pilule.
aujourd'hui de nombreuses femmes des pays en voie de développement sont atteintes car on leur livre les pilules de première génération. celles dont l'europe ne veut plus car elles sont trop dangereuses.
Biographie de l'auteur Spécialiste des XVIe et XVIIe' siècles, Aimé Richardt a publié de nombreux ouvrages, dont un Fénelon couronné par l'Académie française. Parmi ses derniers ouvrages parus : Calvin, Erasme, Henri VIII ou le schisme anglican.
A partir de nombreux documents, récit du déroulement des apparitions et décrivant les messages reçus par Madeleine Aumont, couturière à Dozulé (Calvados). L'auteur retrace le cheminement obscur de la vérité au milieu des embûches multiples et contradictoires, suscitées par les partisans comme par les adversaires.
Y a-t-il des valeurs morales objectives capables d'unir les hommes et de leur procurer paix et bonheur ? Existerait-il une loi qui pourrait s'appliquer pour un gouvernement mondial ? Ces questions sont capitales. La réflexion est d'autant plus nécessaire que la notion même d'éthique universelle est souvent contestée à cause de la déstructuration des intelligences et des consciences et par le relativisme ambiant. Qui a simplement entendu parler du travail de la Commission théologique internationale sur la recherche d'une éthique universelle ? C'est notamment pour le faire connaître que l'Académie d'éducation et d'études sociales (AES) a consacré son année 2010-2011 à en étudier diverses prolongations.
Le Magnificat de Marie à la fin de la visitation est le plus beau des cantiques bibliques. Déjà en usage dans la communauté primitive de Jérusalem, il fut longtemps un des chants les plus populaires et les plus exaltants de la liturgie chrétienne.Son importance a diminué aujourd'hui, pour des raisons qu'explique Mgr Laurentin.
Ce livre explique les mots, les phrases, l'élan, la structures harmonieuse de ce cantique, son insondable richesse spirituelle : le sens qu'il donne à la priorité aux pauvres, offrant la révolution de Dieu qui n'est pas celle des hommes. Il ose accéder à l'expérience inspiratrice de Marie, qu'il faut rejoindre pour prier ce cantique bimillénaire.
L'itinéraire d'Eugénio Zolli, grand rabbin de Trieste, puis de Rome pendant la Seconde Guerre mondiale, érudit, exégète et professeur à l'université de Padoue, est exemplaire.
A Rome, l'occupation nazie l'oblige à se cacher et à solliciter l'aide du Vatican pour sa communauté. Mais en 1944, le Christ lui apparait pour lui demander de le suivre. Alors âgé de 65 ans, Zolli donne sa démission, demande le baptême et devient catholiqiue. Pie XII lui ouvrira les portes de l'université grégorienne.
Sujet de controverse depuis sa mort en 1956, Zolli reste un modèle d'oecuménisme vrai entre juifs et chrétiens par son honnêteté et sa recherche de la vérité tout entière, tournée vers l'avènement d'un monde nouveau.
" L'homme s'est laissé dévier par l'ennemi de Dieu.
Satan l'a trompé, le persuadant d'être lui-même dieu " (Jean-Paul II, Lettre apostolique, Tertio Millenio Adveniente). L'éloignement de Dieu, la perte des valeurs, l'immoralité, sont des faits évidents à tous ceux qui ont les yeux ouverts sur notre temps. L'homme ne croyant plus en Satan, celui-ci s'engouffre dans son esprit et dans son coeur, notamment par le biais de diverses pratiques qui ont leur source dans l'occultisme: magie, spiritisme, sectes, etc.
Devant une personne qui présente des troubles psychologiques ou de santé, la difficulté majeure est de savoir si ceux-ci ont une origine psychique ou maléfique. Dom Amorth aborde longuement ce sujet et expose des conversations qu'il a eues avec de nombreux psychiatres, soit au cours de congrès sur ce thème, soit au cours d'un travail en commun (car l'exorciste fait souvent appel au psychiatre, et réciproquement).
L'ouvrage est précédé d'un bref historique de l'exorcisme, des origines à nos jours. Et il offre, en conclusion, le texte du " Rituel Romain " (dont la toute récente édition, modifiée, est d'ailleurs contestée par Dom Amorth lui-même). À maintes reprises, Dom Amorth nous prévient: le meilleur moyen de se protéger contre le diable, est le recours à la prière et aux sacrements.
Au moment où la recherche de l'unité entre catholiques et orthodoxes suscite de multiples initiatives, il peut être utile pour les catholiques de savoir ce que les Russes pensent depuis deux siècles de la papauté, problème historique central dans les relations entre les Russes et Rome.
On trouvera ici un recueil de témoignages, certains favorables, d'autres défavorables à l'égard de l'autorité romaine. Sept grands penseurs historiques sont du XIXe siècle: Pierre Tchaadaev, Alexis Khomiakov, Flédor Dostoïevski, Vladimir Soloviev, et de la première partie du XXe siècle : Vassili Rozanov, Nicolas Berdiaev, Serge Boulgakov. Patrick de Laubier, excellent connaisseur et infatigable entremetteur avec le monde slave fait aussi intervenir cinq intellectuels de nos contemporains : Serge Avérintsev, Vladimir Bibikhine, Serge Khorougi, Olga Sedakova et Vladimir Zielinsky.
Ces derniers ont été invités, entre 1993 et 1999, à la table du pape Jean-Paul II, qui souhaitait vivement voir et entendre ces Russes qu'il ne pouvait visiter chez eux.
Dans cette affaire, l'une des plus difficiles qu'ait eu à affronter la pensée chrétienne dans les siècles passés, plusieurs systèmes de pensée, plusieurs métaphysiques s'opposent. Le système platonicien et néo-platonicien selon lequel, en réalité, il n'y a pas de création. Tout est donné de toute éternité au sein de l'Un. La multiplicité des êtres, apparente, ne peut s'expliquer que par une Chute ou une Apostasie, comme disent certains Gnostiques, et Plotin. De ce point de vue, bien entendu, tout est prévisible, puisqu'il n'y a jamais rien de nouveau. Le temps mesure une Chute, comme l'écrit Plotin, une Dégradation. Dans la pensée du monothéisme hébreu, le temps ne mesure pas une chute ni une dégradation, mais une création continuée d'imprévisible nouveauté. Et donc, de ce point de vue, on ne peut pas soutenir que l'avenir est prévisible à partir du passé. Le problème est de savoir comment la liberté incréée de l'Unique regarde, considère cette liberté créée qui est en train de naître, qui est en train de se former, et quelles sont les relations de dialogue entre la liberté incréée de l'Unique, et la liberté créée. Le problème est donc beaucoup plus difficile, dans la perspective du monothéisme hébreu, que dans la perspective du platonisme et du néoplatonisme, que Leibniz va reprendre et développer.
Ce travail veut rendre compte de la révélation biblique relative à l'efficacité divine des Sacrements en faisant l'économie des paradoxes liés à la théorie de la causalité instrumentale.
Le Christ ayant donné les Sacrements à son Église pour rester présent et agissant auprès de ses disciples, chaque Sacrement est une action du Christ, actuellement signifiée dans l'Église. Cette grâce ou cet agir divin n'est pas seulement signifié dans un rite ecclésial, mais aussi (pour cinq Sacrements) par un ministre ordonné, la succession apostolique étant le garant et le signe nécessaire de son pouvoir ecclésial.
Un prêtre ne prétend pas, comme les chamanes, détenir des pouvoirs surnaturels : il n'est pas un instrument de la grâce, il en est, comme le disait Jean Chrysostome, le signe. Son pouvoir n'est pas un pouvoir surnaturel de faire grâce : c'est un pouvoir ecclésial d'être le signe certain ou le garant d'une grâce qui vient de Dieu seul.
La juridiction des évêques n'est pas un pouvoir reçu de l'Église ; c'est l'exercice légitime, sur un certain domaine, des tria munera reçus de l'ordination. Ce que l'Église confère, c'est la détermination ou la limitation de ce domaine.
Ainsi, on comprend que la juridiction universelle du pape n'est pas un pouvoir étranger à l'épiscopat ; elle tient à une absence de limitation du domaine sur lequel s'exercent les pouvoirs reçus de son ordination.
Selon Thomas d'Aquin, « c'est le caractère intérieur qui constitue essentiellement et principalement le sacrement de l'ordre. » On dira, plus précisément, que l'ordination confère d'abord une mission, et, seulement de ce fait, la grâce nécessaire à son accomplissement. À la différence du baptême ou de l'eucharistie, la raison d'être de l'ordination n'est pas d'abord la sanctification de celui qui reçoit ce Sacrement, mais de l'Église dont il est le ministre.
Avec beaucoup de clarté et d'une grande précision historique, cet ouvrage expose de façon méthodique, le développement théologique du sacrement de l'ordre.
Prêtre du diocèse de Versailles, après des études de théologie de philosophie à Paris, Rome, Fribourg et Oxford, l'auteur poursuit ici sa réflexion sur la nature des Sacrements, définie non pas comme un signe efficace, mais comme un agir divin signifié dans l'Église. Il a développé cette intuition dans des études, déjà parues, sur le Baptême, la Confirmation, la Réconciliation et l'Onction de malades.
Aimé Richardt est connu pour ses nombreuses biographies de personnages des XVIe et XVIIe siècles qu'il excelle à présenter de manière claire et bien documentée. Il n'hésite pas à aborder des sujets complexes : personne ne sera donc surpris que Bossuet (1627-1704) trouve sa place parmi ces biographies, entre Fénelon qu'il avait combattu et Saint François de Sales qu'il admirait.
Homme d'Église, précepteur du Dauphin, défenseur de l'orthodoxie de la foi catholique, prédicateur et homme de lettres, « l'aigle de Meaux » a fait le tour de la culture littéraire et théologique de son temps. Il croyait ce qu'il disait. Il était juste effaré de voir ce monde auquel il croyait se dérober sous ses pieds. Bossuet croyait en l'ordre immuable de la société chrétienne, en l'autorité de Dieu qu'incarne le roi sacré à Reims. Il était, comme le dit l'auteur, une sorte de « conscience de l'Église de France ».
Aimé Richardt fait revivre dans ces pages le grand orateur, pris dans les orages du grand siècle.
La théologie du mariage a connu nombre d'aléas dans l'Église ancienne comme dans l'actualité la plus récente. Il est urgent de revenir aux sources de la révélation, et avant tout à l'Écriture. Fidèles à l'Évangile, les Pères de l'Église, en Orient comme en Occident, n'ont pas admis qu'un homme puisse renvoyer sa femme et se remarier, même dans le cas de porneia mentionné par saint Matthieu. Cette tolérance, apparue en Orient après la période patristique, n'est fondée ni sur l'Écriture ni sur la tradition.
Au nom de la miséricorde, on aimerait pouvoir accueillir les couples qui se sont mariés civilement après un divorce et leur proposer la Réconciliation et l'Eucharistie. La difficulté est que leur situation rend invalide le Sacrement du Pardon. En effet, le rite d'absolution crée une situation de « réconciliation avec l'Église » qui est une condition nécessaire du Sacrement. Aussi longtemps qu'un couple est en situation de rupture ecclésiale, le rite ne peut pas, à lui seul, être signe du pardon : le Sacrement ne peut pas exister.
Le mariage, le plus ancien des Sacrements, diffère de tous les autres : le contrat, comme la situation d'époux qui en résulte, sont des réalités naturelles que ni l'Église ni le Christ ne pouvaient modifier. Si le Sacrement de mariage est strictement indissoluble, c'est parce que le mariage « naturel » est indissoluble, le Baptême des époux ne faisant qu'annuler l'exception pouvant exister lorsqu'un seul est baptisé.
En ce qui concerne la morale sexuelle, Pie XII a remis en question le rigorisme des Pères de l'Église, légitimant le recours aux périodes agénésiques, mais excluant les contraceptifs « artificiels ». Paul VI s'en est tenu à cette position, mais les épiscopats ayant émis des réserves, il est permis de s'interroger. On ne peut pas, en même temps, légitimer le choix des périodes agénésiques, et donc une relation où ni la finalité de l'acte, ni la finalité des époux, ne sont procréatrices, et maintenir le principe stoïcien selon lequel toute relation conjugale doit être procréatrice.
Même s'il existe un lien naturel entre sexualité et procréation, le Nouveau Testament n'en parle pas.
Conservée à Jérusalem puis à Constantinople, la Couronne d'épines portée par Jésus-Christ lors de sa Passion fut acquise en 1239 par saint Louis qui fit construire comme réceptacle la Saint-Chapelle de Paris où elle resta jusqu'à la Révolution. En 1806, la Couronne rejoignit la cathédrale Notre-Dame de Paris, où elle est encore conservée aujourd'hui dans un reliquaire de cristal, mais dépourvue d'épines.
En effet, les épines de la Couronne ont été prélevées successivement par les patriarches de Jérusalem, puis les empereurs byzantins et enfin les rois de France afin d'être distribuées dans l'Europe entière. C'est ainsi que plus de trois cents communes françaises ont acquis au cours des âges un ou des fragments de la Couronne d'épines. On en trouve également en Italie, en Allemagne, en Espagne, en Belgique, mais aussi en Angleterre, en Autriche, en Croatie, au Danemark, en Ecosse, en Egypte, en Grèce, en Hollande, en Hongrie...
Comment cette relique est-elle parvenue à Notre-Darne ? Quelle est l'histoire de cette propagation des épines à travers l'Europe ? Pierre Dor s'est penché avec minutie sur la trace de ces épines et en reconstitue ici, à la manière d'une enquête historique et topographique, l'histoire de chacune d'elles.
La source de toutes les misères de l'homme, ce n'est pas la mort, mais la craintede la mort. ÉpictèteLa chose du monde à laquelle un homme libre pense le moins, c'est la mort etla sagesse n'est point la méditation de la mort, mais de la vie. SpinozaPourquoi en effet réfléchir sur la mort, si ce n'est pour mieux vivre ?Partant du constat de l'occultation de la mort par notre société, des peursqu'elle nourrit, des difficultés pour entourer ceux qui arrivent au bout deleur vie, la réflexion de l'Académie d'éducation et d'études sociales se portesur les points essentiels qui semblent nécessaires aux hommes pour que- au-delà d'un regard sur les étapes de la vie - ils puissent, en ne reléguantplus ceux qui arrivent à cette ultime étape et en les entourant, à défaut desagesse, acquérir une certaine paix qui semble parfois fuir notre temps.
Mois, jour et nuit, avec ses douze apôtres qui reçurent tous ses messages et fondèrent l'Eglise. A partir de l'Ascension et de la Pentecôte, ils vécurent en communauté avec Marie jusqu'à l'an 44, où la persécution d'Hérode provoqua leur dispersion.
C'est dans ce cadre où étaient ainsi réunies leurs connaissances profondément différentes et complémentaires, que Marie, nourrie de la Bible chaque shabbat à la synagogue de Nazareth, transmit aux apôtres, en héritière privilégiée de la fille de Sion, le dernier écrit hébreu du Nouveau Testament. Luc avait commencé à rassembler les récits des témoins oculaires de son évangile qui commençait alors au chapitre 3.
Passant à Jérusalem avec Paul, vers 51, il y recueillit le témoignage antérieur de Marie, Mère du Seigneur, qui en constitue les deux premiers chapitres. Bonne nouvelle pour tous ceux qui souffrent d'une division entre l'exégèse scientifique et la foi, ce livre, à contre- courant des préjugés dominants, est l'aboutissement de cinquante ans de travaux. Il sera écarté et tenu pour nul et non avenu, mais les preuves sont là.
Elles méritent examen.
" des philippines nous arrive cet essai, profond et vigoureux.
C'est, en effet, dans ce pays d'extrême-orient que le père jean-françois thomas, jésuite français, exerce son ministère au service des plus démunis parmi les pauvres : les enfants. l'éloignement ne lui a pas fait perdre le contact avec les réalités de notre monde occidental, loin de là, mais l'a plutôt aidé à porter un regard plus lucide sur une "époque d'assourdissement et de cacophonie. alors qu'une tristesse énorme pèse sur le monde.
Nous, les riches, nous continuons à tournoyer comme dans un carnaval sans fin". face aux aberrations du monde moderne, le père thomas ne se sépare pas de ceux qu'il critique. il nous met en garde contre une illusion fréquente qui consiste à croire que dieu est conciliant envers notre médiocrité, alors qu'il est exigeant par amour. "dieu nous arrache à notre moi haïssable et cela ne se fait pas sans douleur".
Des formules à l'emporte-pièce éliminent nos torpeurs. des nuances importantes sont toutefois apportées : "la colère de dieu précède l'amour. colère contre notre péché, aucune contre les pécheurs que nous sommes". albert cardinal vanhoye s. j. l'occident vu des ordures de manille à travers le regard de ces enfants abandonnés, comprendra-t-il l'urgence du retournement spirituel auquel dieu l'appelle aujourd'hui.