«Croire en Dieu est pour un homme la décision intellectuelle la plus importante de sa vie. Faire le choix de croire implique donc de le faire en connaissance de cause. Mais est-ce toujours le cas?»Pierre JourdeDes milliards d'hommes croient en un être suprême. Ils adhèrent à des dogmes compliqués. Ils obéissent à des prescriptions qui réglementent leur nourriture, leur habillement, leur sexualité. Pour eux, ce qu'ils croient est absolu. Pourtant, l'existence de cet être n'est pas évidente. Il faut donc supposer que les croyants y ont réfléchi. Ils ont examiné ce qui pouvait prouver l'existence de Dieu, ont confronté ce qu'ils croient à ce que la science nous dit. En fait, on est étonné de constater que ce n'est pas le cas. On croit parce que la majorité des gens, dans son pays, dans son milieu, dans sa famille croient. Mais alors, comment une telle croyance peut-elle prétendre à l'absolu? Est-ce qu'il ne faut pas y regarder de plus près?
La traduction est réalisée sous la direction de l'Ecole biblique de Jérusalem, recherchant autant la rigueur exégètique que l'élégance stylistique. Texte révisé 1998. introductions abrégées, références, tableaux, index, cartes, sans notes
Comment relever les extraordinaires défis que nous lancent les crises induites par la destruction de notre habitat planétaire ? Faut-il réviser le concept même de propriété privée ? Remettre en cause la souveraineté des États-nations ? Comment construire ensemble les institutions internationales qui permettraient de prendre soin de nos communs globaux que sont le climat mais aussi la biodiversité, la santé, les cultures et jusqu'à la démocratie ?
Car c'est elle qui, aujourd'hui, est menacée par notre refus d'inscrire des limites à la toute-puissance de la personnalité juridique, des techniques extractivistes et de la marchandisation du monde. Où trouverons-nous les ressources politiques, culturelles et spirituelles pour inventer ces limites et en faire une chance plutôt qu'une insupportable privation de liberté ?
Un tel projet exige de refonder l'utopie des Lumières. Et pour cela, de puiser à la source du christianisme, qui constitue l'une de ses matrices historiques. Il implique donc une révision de la manière dont le christianisme se comprend lui-même : expérience stylistique du retrait d'un Dieu qui s'efface pour nous ouvrir à un horizon démocratique qu'il nous revient d'imaginer ensemble ? Ou religion d'un Christ glorieux qui légitimerait une souveraineté politique autoritaire, carnivore, phallocratique et colonialiste ? Telles sont quelques-unes questions que pose ce livre.
Apprendre à y répondre participe peut-être de ce que les traditions bibliques nomment la sainteté.
Gaël Giraud est économiste et prêtre jésuite. Directeur de recherches au CNRS, il dirige depuis 2021 le programme de justice environnementale à l'université de Georgetown. Il a notamment publié : Vingtpropositions pour réformer le capitalisme (avec Cécile Renouard, Flammarion, 2009), Illusion financière (Éditions de l'Atelier, 2013),Produire plus, polluer moins : l'impossible découplage ? (col., Les Petits Matins, 2014).
Les discours religieux fondamentalistes actuels expriment une obsession croissante de la pudeur des femmes. Réduite aux parties de son corps susceptibles d'éveiller le désir, la femme est « génitalisée » à outrance, et la pudeur est invoquée pour couvrir sa nudité. Mais cette notion ne peut-elle pas renvoyer à autre chose qu'à la dissimulation et à la frustration ? Et est-ce l'unique image que la religion propose des femmes ?
A la lumière des grands épisodes bibliques, du jardin d'Eden au Mont Sinaï, puis de la littérature religieuse, Delphine Horvilleur, Rabbin libéral et femme moderne, analyse successivement les sens de la pudeur et de la nudité, l'obsession du corps de la femme et sa représentation comme « être orificiel » pour proposer une autre interprétation de la tradition religieuse et mettre à mal les lectures fondamentalistes qui font de la femme un être tentateur et de la pudeur l'instrument de sa domination. Ainsi nous montre-t-elle comment la nudité recouverte d'Adam, d'Eve ou de Noé, renvoient à une culture du désir et non à une volonté de le tuer. Comment le voile est à l'origine destiné, non à rejeter, mais à approcher l'autre. Comment le féminin concerne aussi les hommes qui endossent, dans la prière et la pratique judaïques, les attributs des femmes et du maternel. On découvre alors, dans cette plongée au coeur des grandes traditions monothéistes, un autre visage de la femme, de la pudeur, et de la religion.
Qu'est-ce que le bonheur? Quel est le sens de la vie? Comment moins souffrir? Comment mieux aimer? Et si les réponses à ces grandes questions qui nous animent toutes et tous avaient déjà été données il y a deux mille ans?Un homme a prétendu y répondre et certains ont même vu en lui la présence du divin. Jésus rassemble encore à notre époque plus d'un tiers de la planète qui, même face aux avancées des connaissances et aux promesses de la technique, continue de croire en lui... Et s'il nous avait en fait donné toutes les clés pour pouvoir trouver le bonheur et la paix?Pourtant, pour celui qui n'est pas initié, ce message peut paraître désuet, illégitime ou décrédibilisé. Voici quelques pages pour tenter de mieux saisir ce qui anime le coeur de ceux qui le suivent aujourd'hui.Ce livre est un bref chemin intérieur, une quête vers le bonheur, pour comprendre combien croire, si ça ne sert à rien en apparence, peut pourtant tout changer dans nos existences.
En astronomie, le zodiaque désigne une zone de la sphère céleste où les planètes du système solaire effectuent leur rotation autour de la Terre. Si ce mot signifie « animal » en grec, le terme arabe, nit?aq al-burud_g désigne les constellations qui parsèment cette bande de ciel. Dès l'Antiquité, le zodiaque fut divisé en douze parties ou signes astrologiques, pour la plupart incarnés par des animaux.
En terre d'Islam, où le zodiaque connaît dès le IXe siècle une fortune particulière, l'astronome et l'astrologue endossent ainsi le double rôle d'observer le ciel et de prédire l'avenir aux princes et aux mécènes. Cette double approche a conduit à l'évolution conjointe de trois conceptions qui se sont démarquées les unes des autres au fil du temps : celle de l'astronome qui scrute les constellations, celle de l'astrologue qui l'interprète pour prédire l'avenir, et enfin, celle du sorcier qui espère conjurer le sort.
Ces trois angles d'observation ont donné naissance, au fil des siècles, à de somptueux manuscrits illustrés. Nous reproduisons dans cet ouvrage les plus belles oeuvres et les plus significatives comme des pages du célèbre Livres des étoiles de fixes de l'astronome ?Abd al-Rah?man al-S?ufi (903-986)
Kahina Bahloul est une islamologue franco-algérienne. Première femme à se déclarer imam en France, elle est la co-fondatrice du projet d'association cultuelle La Mosquée Fatima, qui promeut un islam libéral.
Floriane Chinsky est une femme rabbin française. Elle fut tour à tour rabbine en Israël puis en Belgique et enfin en France. Elle participe au dialogue interconvictionnel.
Emmanuelle Seyboldt, née Carrière, est une pasteure française, présidente du conseil national de l'Église protestante unie de France.
Qu'est-ce que le religieux et comment dialogue-t-il avec d'autres domaines de la vie de l'esprit tels que la science, la philosophie, l'éthique, l'art ou la politique ? Pourquoi est-il impossible de démontrer l'existence de Dieu comme on démontre une vérité physique ou mathématique ?
S'adressant aux croyants comme aux athées et aux agnostiques, Luc Ferry, adepte d'une spiritualité laïque, met en lumière les significations multiples des thèmes principaux du christianisme. Plutôt que d'écrire une histoire de la théologie, ce grand philosophe s'attache ici à expliquer la partie proprement philosophique du christianisme, au regard du judaïsme et de l'hellénisme ainsi que de certaines grandes spiritualités laïques.
Émaillé de nombreux extraits de textes sacrés et d'oeuvres philosophiques, enrichi d'explications précises des grands concepts qui jalonnent le dialogue entre religion et philosophie, ce livre vous permettra de mieux comprendre comment ces questions fondamentales ont façonné notre société moderne.
Découvrez :
La complexité du lien entre philosophie et religion ;
Le christianisme à l'âge des théories de l'évolution et du darwinisme ;
Des débats d'éthique (peine de mort, euthanasie, bioéthique, célibat des prêtres...) ;
Dix conseils de lecture des grands penseurs du fait religieux ;
Et bien d'autres choses encore ;
Dans son Journal d'une apprentie chamane, Corine Sombrun racontait l'incroyable aventure qui l'avait conduite, sur les traces d'un chamane péruvien, au fin fond de la forêt amazonienne.
Elle a poursuivi sa quête spirituelle en Mongolie auprès des chamanes Tsaatanes, qui vont lui révéler qu'elle est elle-même chamane et doit suivre leur enseignement. Commence alors pour elle une initiation qui comporte outre l'apprentissage des différents rituels, la vie commune sous le tipi, la garde des rennes, le dressage des chevaux, la transhumance et la maîtrise du froid.
C'est autant une vision décapante du monde de la steppe que le récit singulier d'une expérience intérieure au ton absolument inédit.
Une rabbin et un intellectuel musulman s'entretiennent ici autour de l'essentiel : comment être juif ou musulman ? Quel rapport - semblable, différent, complémentaire... - à l'histoire, à la loi, aux rites et aux coutumes, à la laïcité, à la filiation, à la vérité ? Où en sont les femmes dans le judaïsme et l'islam d'aujourd'hui, quelle est leur place publique et privée ? Quelle relation entretiennent musulmans et juifs avec Dieu ?
La révélation dont les textes gardent la trace n'a de sens que dans des interprétations renouvelées au fil des générations : telle est la conviction qui rapproche, au-delà des différences, Delphine Horvilleur et Rachid Benzine, dans un dialogue à la fois vif et profond. La rabbin affirme que lire la Torah, c'est toujours se battre avec un texte complexe ; pour l'islamologue, se réclamer du Coran, c'est d'abord écouter une parole pour être « bien guidé ». La responsabilité religieuse consiste aujourd'hui à sortir de l'idéologie identitaire, du sacré intemporel qui fige la tradition dans le passé, à poursuivre avec les autres - tous les autres - un dialogue à la fois amical et franc, qui refuse les remparts du fondamentalisme religieux et laisse l'avenir ouvert.
Un livre d'une grande liberté de ton, particulièrement bienvenu en ces temps où il faut lutter contre les murs, symboliques ou concrets, que certains érigent comme s'ils étaient devenus l'unique salut possible.
Delphine Horvilleur est rabbin. Elle a publié En tenue d'Eve et Comment les rabbins font des enfants (Grasset, 2013 et 2015).
Rachid Benzine est islamologue. Il a publié Les Nouveaux Penseurs de l'islam (Albin Michel, 2004), Le Coran expliqué aux jeunes (Seuil, 2013) et Nour, pourquoi n'ai-je rien vu venir ? (Seuil, 2016, adaptée au théâtre sous le titre Lettres à Nour).
Les religions sont trop utiles, trop efficaces et trop intelligentes pour être abandonnées aux seuls croyants.
Voilà le point de départ de l'exploration, par un athée, des religions catholique, juive et bouddhiste. Délogées de leurs structures transcendantes ou surnaturelles, envisagées comme des sagesses à l'usage de tous, ces religions aident à résoudre des problèmes concrets de la vie moderne: elles engendrent des sentiments de communauté humaine, encouragent la vertu, prônent des relations longues et durables, aident à contenir l'envie et le ressentiment, et luttent contre le matérialisme de la société de consommation.
Leurs rituels et leurs lieux de culte enseignent l'importance de la beauté, du savoir et de la culture.
Mais surtout, elles dévoilent notre vraie nature: ce besoin d'être aimés et consolés qui ne peut jamais être entièrement satisfait par le cours ordinaire de la vie. Au lieu de moquer les religions, athées et agnostiques feraient mieux de "piller" les bonnes idées dont elles regorgent. Ce livre leur ouvre la voie avec un humour, une finesse et une perspicacité remarquables.
Mêlant la plus grande impiété et le plus grand respect, Alain de Botton prend ainsi à revers le sempiternel débat qui oppose croyants et non-croyants, invitant les seconds à jouir de tous les outils de connaissance de soi que les religions ont élaborés au fil des siècles.
Krishnamurti (1895-1986) a été un penseur à contre-courant des idées-reçues de son époque. Dès 1929, il a débuté une longue existence de prises de parole publiques à travers le monde qui, au-delà de sa disparition, continuent par l'écrit de fédérer une foule attentive. Sa bataille ? Réfléchir à la manière dont l'homme peut accéder à la vérité de la vie en se libérant de ses entraves ; l'accumulation de l'instruction, de la mémoire, des traditions et systèmes de pensée. Krishnamurti ne livre en aucun cas de remède. La marche vers la liberté et la découverte de soi aboutira par chacun, et en chacun. Car pour comprendre le réel, encore fautil prendre connaissance de soi. Et pour se connaître soi-même, la première étape vers la libération consiste à fuir le carcan du conditionnement. Et laisser jaillir l'état créatif. C'est cette délivrance de l'esprit statique, du connu, qui offrira à chaque homme l'accès au rang d'architecte d'une société nouvelle.
Mary Lutyens (1908-1999), figure d'autorité pour ses travaux dédiés à la pensée de son ami J. Krishnamurti, ainsi qu'à l'histoire de sa vie, fut à l'origine de ce livre traduit en France en 1970. Ses seize courts chapitres, égrenant les domaines de réflexion chers à la pensée krishnamurtienne, tiennent une place de choix dans une bibliographie foisonnante. Limpide et résolument tourné vers l'être humain - l'individu, « homme en cage », appartient à la société -, Se libérer du connu est l'ouvrage par lequel on accède aux fondamentaux, à commencer par la quête d'une véritable connaissance de soi, débarrassée du parasitisme de l'acquis, des schémas. Rejetant comme à son habitude toutes les formes de pensées préétablies, incarnées notamment par la religion, J. Krishnamurti nous invite à ne pas nous accommoder des clichés quels qu'ils soient et imagine une révolution, celle du retour au mouvant, au « vivant ».
Décryptant l'origine de nos peurs, celles qui engendrent la violence, celles qui nous poussent à la quête stérile d'une répétition des plaisirs pour mieux nous aveugler et, irrémédiablement, nous faire souffrir, J. Krishnamurti ne nous dit pas : « La joie, voici comment vous l'obtiendrez » mais « Voyez ». Car voir, c'est déjà agir.
Quelle est la toute première religion de l'humanité ? Comment sont apparues les notions de dieu, de sacrifice, de salut, de délivrance, de prière, de clergé ? Pourquoi est-on passé du culte de divinités féminines à celui de divinités masculines ? De la croyance en plusieurs dieux à la foi en un dieu unique ? Pourquoi la violence est-elle souvent liée au sacré ? Pourquoi y a-t-il plusieurs religions ? Qui sont les fondateurs des grandes traditions et quel est leur message ? Quelles sont les ressemblances et les différences fondamentales entre les religions ? Des premiers rituels funéraires des hommes préhistoriques aux grandes religions actuelles, Frédéric Lenoir explore de manière limpide l'univers foisonnant du sacré.
Une question parcourt ce livre : à quoi servent les religions et pourquoi accompagnent-elles l'aventure humaine depuis l'aube des temps ?
«Attention, ce n'est plus moi qui parle !» Par ces mots commence, dans un petit village de Hongrie, une étonnante aventure spirituelle.
En 1943, au coeur de l'Europe déchirée, quatre jeunes gens - Hanna, Lili, Joseph et Gitta - décident d'installer à la campagne leur atelier de décoration.
Éloignés de toute pratique religieuse, mais en quête de vérité, ils souhaitent vivre une vie plus attentive à l'essentiel.
Dès lors, et durant dix-sept mois, des forces de Lumière - que les quatre amis appelleront aussi «Anges» ou «Maîtres intérieurs» - s'expriment de façon régulière par la bouche de Hanna :
«Attention, ce n'est plus moi qui parle !» Ces entretiens brûlants s'achèvent tragiquement par la déportation et la mort de Joseph, Lili et Hanna, juifs tous trois ; Gitta, la seule survivante, entreprend de transcrire mot à mot les messages de l'Ange.
Les petits cahiers où elle a consigné le reportage de cette expérience spirituelle donneront naissance à ce document stupéfiant que sont les Dialogues avec l'ange, publiés pour la première fois en 1976, et traduits depuis dans une quinzaine de langues.
Ce volume est la version intégrale et définitive des Dialogues avec l'ange revue par Gitta Mallasz.
«La publication des deux volumes de l'Ancien Testament dans la Pléiade, en 1956 et 1959, a été saluée comme un événement. Voici, longtemps attendu, le Nouveau Testament. La présente traduction s'est efforcée de répondre à une double fidélité : fidélité au texte dont elle suit d'aussi près que possible le vocabulaire ; fidélité aux auteurs dont elle essaie d'épouser le mouvement et le ton. Notre ambition a été de rendre à ces textes la nouveauté et la diversité qu'y trouvèrent leurs premiers lecteurs : quelque chose de leur force explosive.» Bulletin Gallimard, avril 1971.
Le Petit Larousse des religions dépasse les idées reçues pour expliquer l'origine, l'histoire et les pratiques de toutes les religions du monde : les religions monothéistes, le judaïsme, le christianisme et l'islam, aussi appelées « religions du Livre » ; les traditions orientales, hindouisme et bouddhisme en premier lieu, sans oublier les autres philosophies et formes de sagesse (confucianisme, shintoïsme, taoïsme...) ; les autres formes de spiritualité, nouvelles et anciennes, et les phénomènes en marge des religions (sectes, ésotérisme...).
Chaque religion et chaque croyance est traitée en six points : histoire, dogmes et doctrines, rites et pratiques, institutions, implantation géographique, enseignements, vision de l'homme et du monde.
Le calendrier des religions permet de connaitre la date et le contenu de toutes les fêtes célébrées dans notre pays.
Cette année, en outre, le thème choisi est "rêves et miracles". Il permet d'explorer la part des évènements religieux ayant pour base le mystère nocturne qui saisit la parole de Dieu ou les moments tellement inattendus qu'ils semblent réalisés par la providence.
Ainsi l'ouvrage pénètre dans le monde du merveilleux où notre rationalité doit être mise de côté.
S'appuyant sur les recherches archéologiques pour situer les personnages et les événements bibliques dans leur contexte historique, l'ouvrage présente un panorama éblouissant et approfondi du Proche-Orient de l'Antiquité et offre une peinture fascinante de tout ce qui faisait la vie quotidienne des populations de l'époque. Supervisé par des historiens, chaque chapitre est enrichi de commentaires pertinents à propos des divers thèmes abordés, qu'il s'agisse de foi, de conflit, d'argent, d'alliance ou de parenté.
Un texte informatif couvrant l'histoire de la Terre Sainte, soutenu par une recherche documentée et des découvertes archéologiques Plus de 50 cartes inédites situant les lieux et événements bibliques dans leur contexte géographique 350 photographies remarquables qui donnent une vie et une réalité à des régions et à des cultures disparues Plus de 60 repères chronologiques montrant l'évolution historique des régions et civilisations du Proche-Orient Une abondante iconographie soutenue par des cartes particulières mettant en valeur l'art et l'architecture des cultures antiques
De tous les actes inachevés, de tous les gestes que nous n'avons pas menés jusqu'au bout, de tout cet à-peu-près dont nous tissons nos jours et nos nuits, de toutes les rencontres avortées avec soi-même et les autres, naît un jour la crise.
Une femme vit cette "nuit de l'âme" en plein hiver, dans la solitude d'une maison retirée. elle l'explore, la pénètre et la retient en des lignes brèves, justes, fatales, qui touchent droit au coeur. christiane singer exprime ici par la voie de la fiction cette quête de l'essentiel tapi au fond de nous, qui constitue aussi la trame de ses essais. traversée du miroir, récit initiatique, histoire d'âme, prix albert camus 1989, évoque, au plus profond et au plus simple, le mystère, la difficulté et le bonheur d'être.
Vous tenez en main le plus improbable des dialogues.
Kelly, Bartosz, Peterson... et tant d'autres vivent dans la pauvreté, la rue, la galère. Eux à qui on ne donne jamais la parole et qu'on n'entend jamais, entrent ici en discussion avec le pape François, qui « rêve d'une Église pauvre pour les pauvres ».
Ils se sont parlé longtemps : eux qui ont soif de relation, de proximité, de justice, et lui qui ouvre pour l'Église un chemin « de fraternité, d'amour et de confiance ».
Les questions sont venues du monde entier. Elles sont de celles qu'on n'avait posées à aucun pape : son salaire, ses amours, ses défauts, ses doutes, ses angoisses, son confesseur... Elles bousculent aussi François sur l'argent, l'injustice, la guerre, le mal ou le désespoir.
Les réponses de celui-ci sont sincères, provocantes ou graves, toujours sans détour. Elles sont de celles qu'on n'avait jamais lues ailleurs.
Un échange d'égal à égal, unique et inspirant.
L'association Lazare, qui anime des colocations solidaires entre jeunes actifs et personnes de la rue, est à l'origine de ce dialogue. Avec l'aide de nombreuses associations partenaires, elle a recueilli des questions des pauvres du monde entier, puis a accompagné certains d'entre eux à Rome, pour les poser directement au pape. Avec l'accord de ce dernier, l'intégralité des droits d'auteur du livre sera reversée à ces associations engagées sur les cinq continents.
Ève a croqué le fruit que Dieu lui avait interdit, entraînant dans sa chute Adam et l'humanité à venir. Et si l'on relisait le mythe, si on le débarrassait de cette culpabilité qu'a endossée l'Homme et tout particulièrement la femme au long des siècles ?
Ève, mère de tous les vivants, curieuse, gourmande et courageuse. Ève, heureuse de faire un choix, le tout premier. Celui d'accéder à la connaissance. Ainsi en transgressant l'ordre divin, découvre-t-elle l'altérité, le doute et bientôt la finitude ; elle acquiert aussi la capacité de raisonner, de s'impliquer, d'enfanter.
Avec Ève, c'est l'histoire de l'humanité qui se joue, le passage de l'état de nature à celui de culture, de l'enfance à l'âge adulte, du chasseur-cueilleur au cultivateur. En désobéissant, c'est la vie qu'Ève a choisi de croquer.
Les contrevérités se nourrissent de rumeurs tellement répétées au fi l des siècles qu'elles en deviennent des tabous inébranlables. Aujourd'hui amplifiés par Internet et les réseaux sociaux, ces préjugés et stéréotypes nourrissent l'antisémitisme, la peur de l'islam, la haine du christianisme, la défiance envers la laïcité, la caricature des religions... N'est-il pas temps de distinguer le vrai du faux ? En s'attaquant aux rumeurs et contrevérités les plus répandues sur les religions, Patrick Banon apporte des clés pour déconstruire leurs mécanismes, revenir à leurs sources, rétablir les faits, permettre à chacun de s'affranchir de ces prétendues « vérités alternatives » et, ainsi, nous aider à retrouver notre liberté de penser et de mieux vivre ensemble.
La vie en solitude est une tradition immémoriale qui permet, par le retrait du monde, d'expérimenter une existence favorisant à la fois la prière ou la méditation et le détachement du superflu. Jean-Claude Noyé investigue ici, dans toutes les grandes traditions - juive, chrétienne, musulmane, hindouiste, bouddhiste et taoïste -, la manière dont cette pratique a été initiée et comment elle y est encore très vivante, y compris de nos jours, chez certains, pour des raisons non religieuses. S'appuyant sur une connaissance historique précise de chaque famille spirituelle, et sur une série de rencontres menées depuis plusieurs années avec des femmes et des hommes qui ont choisi la radicalité de la vie solitaire, il nous fait découvrir ce monde mystérieux qui, à travers les siècles et jusqu'à aujourd'hui, n'a cessé et continue de fasciner.
«La Bibliothèque de la Pléiade avait inscrit depuis longtemps à son programme une traduction intégrale de La Bible. Cette traduction devait être, par ses qualités littéraires, digne des grands classiques français et étrangers qui ont établi le renom de la collection. Elle devait en même temps répondre aux exigences de précision qu'ont suscitées le développement de l'esprit scientifique, les progrès de la philologie et les découvertes archéologiques les plus récentes.
Nul ne pouvait donc être plus qualifié pour diriger et réaliser cette publication que M. Édouard Dhorme, membre de l'Institut, professeur honoraire au Collège de France : à une connaissance parfaite de l'hébreu et des langues sémitiques antérieures ou postérieures à celle-ci, M. Dhorme joint, à un haut degré, le sens de la langue française.
Pour la première fois en France, semble-t-il, un tel approfondissement de l'hébreu non seulement n'a pas empâté la vigueur, ni terni les nuances de notre langue, mais au contraire en a affiné les richesses. C'est en serrant l'original de plus près que le traducteur, a, du fond du génie français, fait surgir des pouvoirs endormis et comme une nouvelle écriture. Celle-ci épouse le style de chacun des auteurs originaux et rend sensible leur tempérament propre : ici un ton oral sans âge, ailleurs de savants effets littéraires, parfois la raideur des inscriptions archaïques ou le frémissement de vie et la jeunesse retrouvée de poèmes immortels.
L'introduction et les notes, n'ayant point de thèses à défendre, soucieuses uniquement d'éclairer le texte, situent tout ce qui peut l'être dans l'état actuel de nos connaissances : coutumes, jeux de mots, histoire et géographie, philosophie et morale, etc. Elles portent la marque d'une grande sagesse et d'une prudence courageuse. M. Dhorme, qui connaît aussi bien les hardiesses hypercritiques que la théologie savante, sait défendre les droits du texte littéral contre toute interprétation tendancieuse et se réserver devant les hypothèses téméraires.
Voilà qui ne saurait laisser indifférents ni les croyants ni les historiens : cette publication doit ainsi emporter l'assentiment unanime.
Il se trouve de surcroît que c'est un grand événement littéraire.» Bulletin Gallimard, oct. 1956.