Iphigénie

À propos

Avant l'aube, dans le camp grec. C'était, la veille, le jour du grand départ pour Troie, et pourtant les bateaux sont à quai, et les héros piétinent. Une brusque absence de vent les cloue à la rive. Les Dieux sont en colère:ils ne laisseront les Grecs cingler vers Ilion que si leur roi sacrifie sa fille Iphigénie.En tant que souverain, Agamemnon a le devoir de la livrer au devin Calchas. En tant que père, il ne peut s'y résoudre. Autour de ce roi déchiré par son indécision, une fille courageuse et loyale, un fiancé fidèle et colérique, une mère révoltée, tous emportés dans la tourmente.Créée par Racine à l'apogée de sa carrière, en 1674, Iphigénie est l'un de ses plus grands succès. Tout entière resserrée sur le drame intérieur des personnages, elle illustre l'essence du classicisme racinien:une puissance du verbe qui ne cède rien au pouvoir de l'émotion.


Rayons : Littérature > Théâtre


  • Auteur(s)

    Jean Racine

  • Éditeur

    Folio

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    04/05/1999

  • Collection

    Folio Theatre

  • EAN

    9782070404797

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    192 Pages

  • Longueur

    18 cm

  • Largeur

    11.2 cm

  • Épaisseur

    1.2 cm

  • Poids

    116 g

  • Support principal

    Poche

Infos supplémentaires : Broché  

Jean Racine

1639-1699
Jean Racine naît un an après Louis XIV, en 1639 alors que Corneille a trente-trois ans et Molière, dix-sept. En 1643, il se retrouve orphelin et sa soeur, entrée à Port-Royal, est devenue abbesse. Il est recueilli par son grand-père maternel et bénéficie gracieusement des Petites-Ecoles de l'abbaye. En 1653, il entre au Collège de Beauvais et de retour dans le foyer janséniste, il y recevra des cours de grec. Malgré les reproches de sa soeur, il fréquente les gens de lettres: La Fontaine, puis Boileau et Molière. A partir de 1667, il donne ses meilleures pièces et reçoit une pension royale. Dix ans plus tard, il devient, avec Boileau, historiographe du roi, au grand scandale de certains, Mme de Sévigné en tête. Ses pièces Esther et Athalie, jouées à Saint-Cyr, obtiennent un grand succès mondain. En 1694, Racine se rapproche de Port-Royal et entreprend des négociations en faveur de l'abbaye.
Il meurt, rue des Marais, le 7 janvier 1699 et selon son désir, est inhumé à Port-Royal des Champs. Le cimetière sera détruit, comme l'abbaye, en 1709, par ordre du roi. Le 2 décembre 1711, les restes du poète sont à nouveau inhumés à Saint-Etienne-du-Mont.
On peut se plaire à étudier la poésie racinienne, la musique des vers et la beauté des images. On peut relever et expliquer les emprunts à la mythologie, à l'histoire et aux maîtres antiques. Mais est-il de meilleure approche, pour un public jeune, que l'étude des sentiments tels que Racine nous les montre, ni héroïques, ni royaux mais humains simplement. Avec lui, s'installe en littérature l'empire des femmes: il les a peintes au moment où elles deviennent souveraines dans une société lassée des guerres. Il a peint la Femme, plus sensible que raisonnée, courageuse ou violente quand la passion s'empare d'elle.

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